Pour continuer sur le thème « courges », voilà un plat qui peut se servir froid ou chaud, si tu n’es pas fan du bleu, tu peux prendre de la feta, et tu peux changer le courge selon ton kiff… J’ai réalisé ce plat à New York : quand je suis partie aux États-Unis, je savais bien que je me lançais dans un voyage périlleux dans lequel j’allais forcément souffrir du manque de fromage (et de bonne bière mais ça c’est un autre débat). J’ai pourtant réussi à trouver du chèvre et de la feta passables à Trader Joe’s, mais ne parlons même pas du « fromage en fils », et quant au bleu… bah en fait il n’y a qu’une sorte (mes colocs m’ont regardé comme si j’étais débile quand j’ai demandé de quel bleu il s’agissait à notre soirée wine & cheese), et c’est vraiment bof. J’ai quand même tenté cette recette, et même avec le mauvais fromage, c’était super bon, c’est dire…
J’adore les fruits d’été, les tomates, les courgettes mais un truc me rend heureuse d’être en hiver : les courges. Il y a des tonnes de façon de les manger, et notamment farcies. Ces deux recettes fonctionnent avec courge kabocha, potiron, patidou, pâtisson ou potimarron et sont délicieuses ! Je ne te cache pas que la recette au chèvre et miel peut être un peu lourde seule, donc choisis une petite courge et mange là en accompagnement.
Malgré les courges, l’hiver est parfois une saison un peu chiante. Même si la neige me rend extatique (tu l’as peut-être vu sur instagram), je n’aime pas rester immobile, j’ai envie de sortir, de faire du vélo, de voir des gens, mais souvent les gens sont un peu frileux et ne sortent pas l’hiver. Je suis un peu coincée à rêver de l’hiver New Yorkais et de mes colocs qui me manquent, et à tourner en rond chez moi en travaillant mon mémoire et en recherchant du boulot. Bref, être dans l’attente, ça me réussit pas. Pour cette raison, tu me verras probablement arriver bientôt avec un gros projet, un entremet compliqué, plein de brioches ou encore autre chose, parce que la cuisine, ça occupe les mains et donc l’esprit, et pour ça, c’est top !
Après le Coronation chicken, voici la version végétarienne, le Coronation chickpea, revisité bien sûr par Ottolenghi (en fait je devrais faire un blog qui ne parlerait que d’Ottolenghi) ! Dans cette version, pas grand chose ne change, si ce n’est que le poulet est remplacé par des pois-chiches grossièrement écrasés, et pas de mayonnaise of course, vu que je déteste ça…
Les recettes se font un peu plus rares par ici, parce que j’étais occupée à retravailler l’index ! Il est maintenant à jour, après presque un an de retard ! De rien…
Après des boulettes carnées, on revient évidemment aux bases : mon amour pour les boulettes végés. Ici, pas de légumineuses, mais des épinards et du fromage, en mode confort food 2000. À servir avec un peu de parmesan râpé ou en accompagnement de pâtes pour un plat végé, ça marche toujours.
En effet, je crois que la première règle qu’on entend lorsqu’on commence un blog (et on me l’a répétée encore hier) : « on mange d’abord avec ses yeux ». Cela pourrait s’appliquer aux photos moches que j’ai prises aux US, mais aussi au fait qu’il faut pimper sa nourriture : au lieu de manger des pâtes au fromage avec des épinards décongelés et un oeuf au plat, tu te fais des petites boulettes, et c’est tout de suite beaucoup plus appétissant !
Je te présente la recette super facile parfaite pour les soirs d’hiver, que ma mère fait souvent avec une base en boîte à laquelle elle ajoute les fonds du frigo, et qui est végétarianisable très facilement ! L’hiver, je suis grave team soupe, et comme mes parents (chez qui je vis depuis mon retour des US) en ont marre des soupes de légumes, j’ai fait cette version avec des pâtes pour que ça fasse « plus comme un repas complet » (nanmé je te jure). La dernière fois que je l’avais réalisée à NY, mon coloc Américain avait été très perturbé par le fait que je le mangeais avec une grande cuillère, parce que est-ce que c’est une soupe ou est-ce que c’est des pâtes ? Bonne question, c’est un mix. Je te laisse méditer ça.
Ce début d’année avec mon retour en France est assez occupé de mon côté : je finis mon troisième (et dernier !) mémoire, je vois tous les gens que je n’ai pas vus depuis longtemps, je fais des baby-sittings, je cherche du boulot, en France et à New York, je me remets au sport… et à la cuisine évidemment, après quelques semaines sans accès à une cuisine ! Et quoi de mieux pour reprendre qu’Ottolenghi ? Cette fois-ci, je te propose une recette carnée, issue de son livre Jérusalem (tout comme celle ci d’ailleurs), des boulettes moelleuses et acidulées, une recette que je ne peux que te recommander, évidemment.
Depuis que je suis rentrée chez mes parents en France, je redécouvre la joie d’avoir une cuisine fonctionnelle, équipée et lumineuse… et des ingrédients qu’on ne trouve qu’en France, dont le potimarron. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il est absent aux États-Unis, mais il m’a manqué. Honnêtement, c’est le premier truc que j’ai acheté en allant au marché le dimanche de mon retour, et je l’ai aussitôt fait rôtir au four avec un peu de sel fou et de curry. Et puis après, j’ai tenté cette shakshouka…
Je t’avais déjà parlé de ce plat d’origine tunisienne ou algérienne dans laquelle les œufs cuisent dans une sorte de ratatouille épicée. J’avais fait une version inspirée thaïe, à peu près à la même époque l’année dernière, et j’ai renouvelé l’expérience avec du potimarron, parce que c’est vraiment un super repas quand il fait froid et qu’on a envie d’un truc doudou. Et évidemment, c’était délicieux.
Voilà enfin le moment que tu attendais tant (Non) : le best of de l’année !
Cette année a été un peu particulière pour moi parce que j’ai (enfin) fini mes études à Paris, que je faisais en alternance, et je suis partie faire un semestre à New York, que je t’ai pas mal partagé sur insta. Contrairement à ce que je pensais, j’ai adoré cette ville, j’ai eu de la chance d’arriver dans une coloc de 17 personnes avec des gens géniaux, et le retour à la dure réalité parisienne est très très difficile. La loterie des visas m’empêchant de travailler aux États-Unis pour l’instant, j’ai dû repartir… L’année qui arrive sera probablement complètement différente pour moi : je vais essayer de retourner à New York, mais cela paraît très compliqué, et de manière générale c’est le moment de prendre des résolutions d’adulte, de trouver un vrai travail, de payer des impôts…
Le blog reste toujours dans mes priorités, même si le mois de décembre a été compliqué niveau publications. Ma petite déception est que je n’ai pas pu publier mon article sur les protéines végétales type tofu, seitan etc cette année, mais il est en préparation ! Encore une fois merci à tous, à A. pour son aide technique (« au secours wordpress ne marche pas »), mes chers colocs internationaux pour leur soutien et leurs commentaires (pas très critiques, parce qu’ils sont trop gentils, et puis parce qu’ils ne parlent pas français) et spécialement à L. pour tout. Merci à tous pour vos messages, ici et sur insta, rien ne me fait plus plaisir que de savoir que vous avez aimé une recette !
Je commence l’année en me remettant des fêtes de fin d’année (comme chaque fois tu me diras), dont un délicieux nouvel an entre copains featuring cette tarte tatin, qui est longue et complexe mais qui est la meilleure tarte aux pommes que j’ai jamais mangée. Une tuerie. Mais janvier c’est aussi des soupes, des légumes, de quoi se tenir chaud et se remettre au boulot (et 2018 a été intense niveau études), et je retiens aussi ces petites boulettes végés, parce que serait un best of sans mes fameuses boulettes végés…
Un mois de pluies intense, de rues bloquées par la neige et de froid glacial dans mon pauvre appartement parisien mal isolé. Le choix était très difficile pour ce mois ci, mais dans les best of je préfère mettre les recettes que j’ai refaites (ce qui en dit beaucoup), et donc ma soupe préférée de l’année, faite et refaite maintes et maintes fois, l’emporte. Choisir un autre plat a été autrement plus compliqué. J’ai décidé de partir sur la brioche parce que vu ma passion pour la brioche, ce serait bizarre qu’il n’y en ai pas dans le best of. Mais ma Shakshouka thaïe aux amandes et à la feta et mon Bol type Banh-mi aux boulettes parfumées à la citronnelle auraient aussi pu figurer ici…
En mars, j’apprends que j’ai obtenu une bourse pour continuer à étudier l’édition… à New York ! Je fête ça avec du Mac’n’cheese (évidemment) et mon compagnon de voyage New Yorquais de l’année précédente, mon cher testeur T. Un mois doudou, avec toujours un froid terrible (et une grosse baladie pour moi, qui m’a même forcé à laisser tomber les cours et mon vélo pour aller au travail), donc beaucoup de féculents, avec la parfaite recette de base pour le quinoa, mais aussi de la tartiflette et du chocolat, pour l’anniversaire de P. (un succès), et des currys.
En avril, Paris est toujours gelé. Avec mon groupe de travail, on commence à bosser beaucoup pour notre projet, mais les formalités à faire le plus vite possible pour mon départ à New York me prennent aussi beaucoup de temps. Je cuisine tôt le soir avant de me mettre à étudier, et je fais des gâteaux pour aller aux réunions de travail, comme ces cookies bars qui ont eu énormément de succès. Je commence un album photo sur mon voyage au Japon et en Corée d’il y a deux ans et je cuisine ce Kimchi pancake, qui est un de mes favoris pour les soirs de flemme.
Le cheesecake était obligatoire dans ce best of, et depuis que j’ai trouvé ma recette préférée l’année dernière je ne fais que la décliner, ici avec mes parfums préférés, pistache et framboise. Les longs week-ends de mai m’ont permis de profiter beaucoup de Lille, du soleil dans le jardin, du barbecue avec les copains, mais aussi de bosser dehors, ce qui est quand même toujours plus sympa. Je profite des légumes d’été et de l’ail des ours, et je continue à me faire des bons plats réconfortants pour les soirées de boulot, dont ce rougail saucisse…
Je profite du dulce de leche ramené par ma testeuse Argentine L., je cuisine plein de rhubarbe… Je découvre ces deux recettes qui sont devenues des grands classiques de ma cuisine, par leur facilité et leur côté super sain, et je cuisine aussi plein de salades. J’ai une nouvelle collègue, qui va devenir l’une de mes meilleures amies (cassdédi J.), qui me fait découvrir un nouveau Paris que je ne connaissais pas encore, je clôture les cours avec une grosse présentation très officielle et très stressante de notre projet de l’année, et ça y est, fini l’école !
Pour ce mois là, cela a été très difficile de choisir, notamment à cause de la grande qualité des salades, avec des fruits en guest stars, mais aussi parce que je publie enfin un grand classique de mes repas : la patate douce/pois-chiches rôtis/sauce au tahini ou au fromage blanc. J’ai également fêté mon anniversaire avec une feuillantine (et plein de gâteaux et d’houmous qui seront publiés le mois suivant), je me suis cassée l’orteil quand une poule en bronze est tombée dessus (true story). J’ai profité du 14 juillet, de la coupe du monde (beaucoup), je me suis foulé une cheville pendant un essai de roller derby (pas la même que celle avec l’orteil cassé). Avec les copains, on est allés dans le Vercors, et c’était génial (j’ai aussi beaucoup cuisiné). J’ai fini mon alternance, dit au revoir à tout le monde les larmes aux yeux… Bref, un mois intense.
En août, je découvre la parfaite technique pour les oeufs durs (mon cher père m’a grandement félicité pour cette astuce, lui qui ne change jamais d’avis (ou presque) m’a dit qu’il faisait comme cela désormais !), je publie enfin tous mes gâteaux d’anniversaire dont ce gâteau banane sirop d’érable pécan, parfait pour les lendemains de soirées. Cette recette de chocolate pot m’a également séduite par sa facilité… Août pour moi, c’est toujours le départ en Bretagne, et ce séjour est un de mes moments préférés de l’année, mais cette fois-ci c’est aussi le départ à New York, avec tous les préparatifs et l’émotion qui va avec.
En septembre, je me fais à la vie New Yorkaise et à son rythme effréné, mais je publie encore les recettes faites pendant l’été : ma salade chouchoute de l’été et ma super recette parfaite pour les fin de mois et les placards vides, le Tamago-Kage Gohan. Vivre à New York est un peu difficile au début, entre mes deux stages et les cours du soir, je n’ai pas beaucoup d’occasions de rencontrer des gens, et je suis un peu sous l’eau. Aux États-Unis, même à New York, les gens ne sortent pas de manière aussi effrénée qu’en France, et se mêlent moins facilement, je me sens un peu perdue…
Cuisiner et surtout faire des bonnes photos est très compliqué dans ma cuisine américaine bondée, donc je publie encore des photos prises cet été, incluant ce super banana bread dont je finalise enfin la recette. Je commence à me faire au rythme américain, mes colocs deviennent mes meilleurs amis et je les pousse à sortir, donnant sens à tous les clichés taxant les français d’alcooliques. J’ai des copains qui viennent me voir, et on se balade le long de l’Hudson, bref, je deviens de plus en plus New Yorkaise.
Novembre, c’est mon premier Thanksgiving ! Je me suis enfin imposée comme cuisinière attitrée pour toutes les soirées, anniversaires, dîners du dimanche et autres évènements, donc je me jette sur l’occasion de cuisiner des desserts pour tout le monde, de découvrir la cuisson de la dinde et franchement, je commence à être convaincue par le mode de vie américain (enfin New Yorkais, ce qui est très différent). En cette saison des courges, je retiens ce délicieux gratin de courge spaghetti (ma chouchoute de l’hiver, plus facile à trouver à NY qu’en France), et cette courge butternut farcie, une tuerie que certains d’entre vous m’ont mentionné sur instagram…
Je passe Noël aux États-Unis dans la famille de mon cher coloc colombiano-américain L., pour qui j’avais réalisé ces croissants aux amandes maison. Un mois assez rempli pour moi, car je veux tester le maximum de choses à NY avant de partir, mais j’ai aussi mes examens et je dois dire au revoir à tout le monde, en cours, au travail et à la coloc. Je publie moins mais je fais quand même ces écorces garnies sont un super cadeau gourmand ultra facile pour les fêtes. Je rentre finalement en France les larmes aux yeux (enfin en pleurant, pour dire vrai).
Et voilà, j’espère que ce best of t’a plu ! Si tu veux jeter un coup d’œil aux best of des années précédentes, c’est par ici : 2015, 2016, 2017