Pour épater

Champignons shawarma

Après plus d’un mois et demi de recherches et plus de trente appartements visités, L. et moi avons enfin trouvé un appartement ! Il n’est pas dans le quartier qu’on voulait mais à part ça, il est parfait ! C’était une recherche vraiment difficile et intense, mais j’écris actuellement de mon nouveau lit (enfin non en fait c’est l’ancien qu’on a déménagé) dans mon nouvel appartement, et ça fait du bien !

Je sais que du coup j’ai été assez absente du blog, complètement accaparée par les dossiers, les appels, les papiers et les cartons, mais je reviens avec cette recette super simple, qui est plus une astuce qu’une vraie recette, un petit mélange d’épices et une façon de faire cuire les champignons qui leur donne une texture et un goût proche de la viande shawarma… c’est délicieux avec un pain pita ou un naan et une petite sauce au yaourt !

Ces champignons (oyster mushrooms, ou pleurotes en huitres) se trouvent assez facilement aux États Unis mais j’ai réussi à en chopper en France dans des épiceries asiatique !

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Cocktail fruité du nouvel an : gin, mousseux, framboises, citron vert et menthe

J’ai passé un très bon nouvel an. Il a eu son lot de drama, de bonnes et de mauvaises chansons, de mélanges d’alcool un peu expérimentaux, de dizaines de paquets de chips entamés mais pas finis (parce que personne n’aime les mêmes goûts), mais j’étais avec mes cousins et L., on était au bord de la plage, l’après-midi on s’était teint les cheveux en rose et on avait fait des faux tatouages : bref, c’était le nouvel an rêvé de moi ado et, de plus en plus, je me rends compte que mes envies d’ados et de maintenant sont les mêmes, et c’est plutôt cool.

Un truc pas d’ado qu’on a fait, par contre, c’est mettre le budget pour un vrai cocktail, et on a même pris le temps de préparer les verres pour tout le monde ! C’était un peu improvisé mais le résultat était délicieux, du coup le voici pour toi !

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Hanami dango

Quand j’ai voyagé au Japon, j’avais une to-eat-list, avec toutes les pâtisseries que j’avais vues dans des mangas ou des animes. Dès les premiers jours, j’ai trouvé un petit vendeur dans la rue qui vendait les fameux dangos ; ceux-ci s’appellent hanami parce qu’ils représentent la neige (blanc), la nouvelle pousse (vert) et la floraison des cerisiers au printemps (rose). Peut-être que j’avais trop d’attentes, mais j’avais été un peu déçue : la texture était élastique et le goût n’était pas très prononcé… Petite déception, donc.

Et puis, à la fin de mon séjour, j’avais appris à l’aprécier.

Et puis cette semaine, j’avais encore de la farine de riz gluant à finir, donc je me suis jetée sur la recette ; je n’avais pas de feuilles de cerisier, évidemment, et les miennes sont un peu trop roses parce que le colorant m’a échappé des mains, mais la texture, qui est la partie la plus importante, est vraiment bien réussie ! Après, c’est pas du goût de tout le monde, le goût est assez subtil et la texture rebutante pour certains… mais si tu as envie de te lancer dans une recette japonaise très facile et de goûter ce classique, lance toi !

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Mochis daifuku à la noisette

Je suis en plein processus de vidage de placard et il me restait depuis l’année dernière (du tang yuan pour tout te dire) de la farine de riz gluant, et j’avais probablement besoin de ce coup de pied au derrière pour enfin me lancer dans les mochis…

J’avais peur de la complexité et du façonnage (surtout depuis que j’ai vu Dash & Lily), et en fait, c’était beaucoup plus facile que ce que je pensais ! Pour cette recette, tu as besoin d’un micro-ondes, mais je suis sûre que tu trouveras d’autres techniques sur le internet si tu n’en as pas). Pour la farce, tu peux te faire plaisir, perso j’ai vu une recette de farce à l’amande et je m’en suis inspirée pour faire cette version, très automnale et gourmande, avec une sorte de frangipane à la noisette.

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Entremet noisette et chocolat au lait (super simple)

Si si je te jure il est vraiment simple ! Juste un peu d’organisation pour faire les différentes couches et les laisser reposer : on peut faire la dacquoise en avance, la ganache a besoin de reposer au frigo et on peut tout monter 24h avant et le garder au frigo.

Je l’ai fait pour l’anniv d’un copain de prépa à moi, juste avant de m’envoler à nouveau pour NY pour les vacances ! Cela faisait un an que je n’avais pas pu y aller, et novembre est plutôt une bonne période (même si ma préférée reste septembre, mais j’ai trop de boulot en septembre pour partir) donc je m’absente une semaine pour profiter de la Pumpkin spice everything et les préparatifs de Thanksgiving !

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Mes premiers raviolis italiens, à la ricotta et à la truffe

J’ai la chance (ou pas, ça dépend comment tu le vois) d’avoir une boss italienne. Qui dit boss italienne dit qu’elle commande toujours en italien dans les restos alors que toi tu prononce comme une quiche à côté, qu’elle dit des insultes en italien quand elle renverse un truc, qu’elle critique toutes les huiles d’olive française, qu’elle trouve toujours qu’il fait trop froid (mais en même temps elle est en manches courtes) mais surtout (et j’en arrive enfin à la partie qui t’intéresse), qu’elle a une machine à faire des pâtes. Et il n’y a que les italiens pour avoir une machine à pâtes / laminoir dans un appartement parisien, vu que ça prend environ la moitié de l’espace desdites cuisines.

Dans le but de me lancer ENFIN dans des raviolis maison (après les tagiatelles maison sans machine à pâtes), je lui ai empruntée (et je la remercie moult fois, malgré cette introduction fracassante) et ait pu constater que ça ne rentrait pas non plus dans mon panier de vélo. Du coup, après de nombreuses périgrinations, je l’ai ramenée chez moi dans le but de la tester lors de ma prochaine soirée « chill ».

Comme chacun le sait, c’est toujours quand on a une soirée « chill » qu’on finit par rentrer bourré après un verre impromptu. Mais qu’à cela ne tienne, j’avais acheté les ingrédients (et cher, y’a de la truffe hé), et c’était marqué dans mon progamme, donc j’allais faire mes raviolis. Alors évidemment, le niveau d’alcoolémie a compliqué la manoeuvre, et je n’ai pas fait la pâte aussi fine que j’aurais dû et je n’ai même pas réussi à brancher l’extension pour faire des raviolis facilement, alors j’ai tout fait à l’emporte pièce. Mais j’ai trouvé ça super : une fois installée la machine est super agréable à utiliser et c’est tellement satisfaisant de manger ses propres raviolis !

Si tu n’as pas de boss italienne, tu peux le faire au rouleau mais il va falloir plus de temps et d’huile de coude. Sinon, on m’a conseillé la machine à pâte / laminoir Liddl, qui, il paraît ne prend que le quart d’une cuisine parisienne.

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Pâtes maison comme à Rome

Il y a quelques semaines, je suis allée à Rome avec mon groupe de potes de prépa. Nous faisons ça deux fois par an, avec un comité d’organisation (ou khomité, ceux qui ont fait prépa connaissent) qui prévoit notamment une activité surprise. Et cette fois-ci, nous avions prévu… un cours de pâtes ! Évidemment, en bons habitués des concours (prépa, j’ai dit), on s’est pris à fond au jeu de qui ferait les meilleures pâtes, et de retour à Paris, on a voulu tester nos nouvelles compétences.

Du coup, je te rapporte la technique, pas trop compliquée mais un peu chronophrage. C’est sans laminoir, mais évidemment si tu en as un la recette est la même, excepté que la partie étalage est beaucoup plus facile et rapide.

Tu as peut-être remarqué que je publiais moins en ce moment : mes symptômes de cet hiver ont repris, et la ronde des médecins recommence. De temps en temps j’ai espoir qu’on découvre ce que j’ai et que tout rentre dans l’ordre, parfois pas du tout, et ma motivation à publier suit ces vagues…

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Rösti géant de patate douce et cilbir (oeuf poché au yaourt à la turque)

Je t’avais déjà parlé du cilbir, et j’ai découvert il y a peu que c’est délicieux sur un rösti chaud ; bon, comme je suis toujours pas super douée en oeufs pochés, je les ai fait mollets, mais on peut considérer que du coup je t’ai simplifié la recette et donc you’re welcome.

Une chose n’est pas coutume, je vais utiliser ce blog comme une tribune pour un sujet de société : non, il ne s’agit pas des élections (#sendnupes) mais bien d’un fait bien plus grave et omniprésent dans la (ma) vie : les gens qui vivent sur cour, dorment les fenêtres ouvertes, et laissent leur réveil sonner.

Chaque été, je fais face à cette gangrène de notre société moderne : forcée par la chaleur à ouvrir mes fenêtres, je suis réveillée dès 6h30 du matin par l’énergumène que, malgré tous mes efforts, je n’ai pas réussi à localiser. Après l’avoir éteint au bout de cinq de minutes de sonnerie, il le laisse ensuite resonner à 6h45, puis 7h, puis 7h15, et ne s’arrête qu’à 7h30. Mais pourquoi ?? Pourquoi s’infliger ça, et m’infliger ça ?

J’ai bien envisagé de laisser un mot à l’entrée de l’immeuble mais je me suis dit que j’avais 27 ans et pas 70 et que je voulais rester une meuf sympa, n’empêche que tous les matins, alors que la sonnerie perce dans mon réveil, je maudit cet inconnu de la cour qui m’empêche de dormir.

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Pains plats au zaatar avec tzatziki, herbes hachées et boulettes végans

Le soleil commence à revenir à Paris, et faute de lumière dans mon appartement, j’essaie de prendre le soleil autrement, avec des plats qui font un peu voyager. Il y a peu je te parlais de la parfaite recette de boulettes vegans, et voici selon moi sa meilleure utilisation : dans une galette chause avec du tzatziki et des herbes fraîches. Alors c’est pas le plat qui s’improvise mais tu peux étaler la préparation sur plusieurs jours et cuire ou réchauffer les pitas le jour J, si tu as des invités ça fait son petit effet…

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Gyozas végétariens à l’aubergine et au miso

Après la farce « classique » des gyozas, voici la version végé, à laquelle tu peux ajouter du tofu émietté au moment de la cuisson si t’es en gros manque de prot’. Mon prochain challenge : faire moi même les feuilles de gyozas !

De notre côté, on se prépare avec L. au voyage dont on parle depuis notre rencontre : la Colombie, pour voir sa famille et profiter du soleil. Pendant notre voyage au Costa Rica, j’avais l’impression que partir au soleil alors qu’il faisait moche à Paris renforçait encore la déconnexion du boulot, alors j’ai encore plus hâte d’être enfin en vacances.

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