Cet automne passe à une vitesse folle. Entre le boulot, les présentations, les weekens entre copains, les histoires de ma maison, les vacances qui arrivent, puis le salon du livre, les bouclages au boulot, le séminaire d’entreprise… Je n’ai pas vu l’automne passer, et c’est vraiment agréable par rapport au reste de l’année où j’ai été pas mal malade. J’ai réussi à trouver un nouveau rythme, moins intense mais plus agréable, et de passer le maximum de temps avec mes copains.
D’ailleurs, jai vraiment hâte d’aller à New York car, exactement comme quand j’y suis allée avant le covid et que je me suis retrouvée piégée là bas, mon cousin sera dans la ville en même temps que moi, en plus d’un couple d’amis qui a déménagé à Washington : je vais pouvoir retrouver l’ambiance de la ville entre amis, et ensuite profiter de quelques jours à me balader seule, à faire les frippes et dévorer des cronuts.
L’autre jour, je me suis retrouvée coincée dans l’ascenseur de l’appartement. A 5h30 du matin, de retour de soirée, passablement éméchée, mais heureusement sans avoir trop envie de faire pipi (c’est important, en vrai). Après quelques coups de pieds dans la porte et 10 000 appels à mes colocs qui ne se sont jamais réveillés pour venir m’aider, j’ai dû appeler le technicien d’ugence. Celui-ci, ma foi très sympathique, m’a envoyé quelqu’un, m’enfin j’ai quand même passé 1h30 coincée. Super retour de soirée.
Pour me réconforter, le lendemain, j’ai fait un dahl, mais pas n’importe quel dahl : grâce à frichti, j’ai découvert une nouvelle variante, qui manquait à ma vie, la version aux poivrons ! Effet réconfort garanti.
Quand j’étais au lycée, mon père m’a légué l’appareil photo argentique de ma tante : un canon argent et noir avec ses objectifs et sa sangle en cuir, dans son sac digne d’un reporter. Pendant quelques années, je l’ai pas mal utilisé, et j’avais commencé à vraiment maîtriser la manipulation d’un reflex argentique. Et puis le diaphragme s’est cassé, et malgré tous mes efforts, impossible de le réparer : les réparateurs ne prenaient pas d’appareil aussi vieux. Je l’ai laissé chez mes parents et je le gardais avant tout comme souvenir, ce sac plein d’objectifs et de petits pense-bêtes pour savoir bien le régler.
Et puis je suis retombée dessus, et j’ai demandé à mon beau-père une réparation pour mon anniversaire. Il a cherché, comme moi, un réparateur : impossible. Et finalement, il a trouvé un boîtier identique (mais pas noir et argent mais seulement argent, à ma grande tristesse) au Japon et me l’a offert. Quand je l’ai reçu, j’ai retrouvé les gestes d’ouverture du boîtier, d’installation de la pellicule et le petit clic pour la remonter entre chaque photo. J’ai aussi beaucoup oublié comment ça marchait, donc L. et moi avons poncé youtube (tellement d’ailleurs qu’il a fini par s’en acheter un aussi tellement il était à fond) et j’ai relu mes petits pense-bêtes. Je viens de recevoir la première pellicule et il y a des ratés mais aussi des belles photos…
Pourquoi je te raconte ça ? Clairement pas parce que je vais faire des photos de nourriture sur argentique, l’attente jusqu’à ce que la pellicule soit finie et qu’on récupère les photos est beaucoup trop longue, mais plutôt parce que de manière générale ça m’a replongé dans la photo et que je veux d’autant plus m’améliorer.
Et cela explique notamment que j’ai pris la peine d’arranger mes rondelles de courgette comme ça (et oui, tout ce bla bla pour en arriver à cette conclusion). Elles sont très peu cuites pour rester croquantes et habillent une semoule au lait coco, car oui, on peut cuire la semoule avec du lait de coco, et c’est délicieux ! (Il faut juste que le grain de la semoule ne soit pas trop fin) Alors teste et dis moi ce que tu en penses !
Cette semaine est passée à toute vitesse : entre le boulot, les trucs d’appart, les obligations sociales et la préparation de mon voyage en Bosnie, j’ai à peine eu le temps de cuisiner et d’écrire pour le blog. Cependant, avant qu’on n’aie plus de potimarron, je voulais te présenter la recette que j’ai améliorée tout l’hiver : la soupe thaïe, avec plein de légumes et d’épices, des nouilles de riz et du saumon, mais évidemment tu peux enlever les ingrédients que tu n’aimes pas et les remplacer par autre chose sans problème.
Une nouvelle recette de soupe pour l’hiver, qui se fait facilement avec des surgelés et des restes d’herbes fraîches, et qui est délicieuse.
Récemment, ma coloc a testé plusieurs recettes de soupe provenant d’ici et cela me ravit ! Cela m’a fait réaliser que les quantités que je donne ici sont souvent assez importantes, déjà parce que j’adore les restes et congelés, mais aussi parce que je pense à ceux qui cuisinent pour une famille (aka ma famille à moi de six personnes qui mangent beaucoup). Donc n’hésite pas à diviser les quantités par deux ou trois si tu es tout seul !
Avec ma coloc (qui sera ravie d’être « sur le blog »), nous avons commencé à regarder Emily in Paris. Ayant vécu aux États-Unis, j’ai déjà eu un petit aperçu de ce que les américains pensent être la France et les français (merci Pépé le putois). Mais là, c’était bien pire. Des clichés (beaucoup), des persos pas du tout crédibles qui parlent tous parfaitement anglais, et surtout aucune mention de tout ce qu’on déteste à Paris (les transports, les prix…)
Malgré cela, on a binge-watché la moitié des épisodes en une soirée, ce qui était excatement ce que je craignais, en mangeant distraitement, les yeux rivés sur l’écran. Alors qu’honnêtement on aurait mieux fait de consacrer notre attention à la bouffe, qui était ce curry de poulet avec une sauce aux cacahuètes, relevé par un condiment de mangue épicé. Parfait pour le mauvais temps actuel et les soirées devant de mauvaises séries…
Ok, voilà l’arnaque du siècle. Un peu comme ma purée de pois-cassés au lait coco : tu dois juste tout mixer, simplicité encore plus maximum si tu achètes une boite de petits pois, je te jure c’est le bonheur. J’ai pu me la pêter au boulot, sans aucun effort. La douceur des petits-pois se marie très bien avec le lait coco et le gingembre et la coriandre pimpent un peu le tout.
J’écris cet article en faisant ma valise pour partir en vacances une semaine à NY, profiter des rooftops, des barbecues et des parcs que je n’avais peu eu l’occasion de voir l’été dernier. Mes chères collégues m’ont demandé de leur ramener « des hot-dogs » (encore merci) et mes parents en ont profité pour me refiler un tas de trucs à faire « quand je m’ennuierai ». Bref, de vraies vacances.
Cette recette fait partie de mes classiques et pourtant je ne l’ai jamais partagée ici. Je n’achète pas souvent de pommes de terre, à vrai dire, mais après la visite de L. il m’en restait dans le frigo et je me suis dit que j’allais en profiter…
Quand j’étais petite, ma nounou (la fameuse du gratin de chou-fleur) faisait le meilleur des gratins dauphinois, et puis en grandissant je me suis fait ma propre version, un peu plus originale, « exotique » et plus légère. Et franchement, c’est trop bon.
Ce gratin dauphinois remplira donc les premiers tupperwares de ma première semaine de boulot, et ça c’est assez cool.
Je te présente la recette super facile parfaite pour les soirs d’hiver, que ma mère fait souvent avec une base en boîte à laquelle elle ajoute les fonds du frigo, et qui est végétarianisable très facilement ! L’hiver, je suis grave team soupe, et comme mes parents (chez qui je vis depuis mon retour des US) en ont marre des soupes de légumes, j’ai fait cette version avec des pâtes pour que ça fasse « plus comme un repas complet » (nanmé je te jure). La dernière fois que je l’avais réalisée à NY, mon coloc Américain avait été très perturbé par le fait que je le mangeais avec une grande cuillère, parce que est-ce que c’est une soupe ou est-ce que c’est des pâtes ? Bonne question, c’est un mix. Je te laisse méditer ça.
Depuis que je suis rentrée chez mes parents en France, je redécouvre la joie d’avoir une cuisine fonctionnelle, équipée et lumineuse… et des ingrédients qu’on ne trouve qu’en France, dont le potimarron. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il est absent aux États-Unis, mais il m’a manqué. Honnêtement, c’est le premier truc que j’ai acheté en allant au marché le dimanche de mon retour, et je l’ai aussitôt fait rôtir au four avec un peu de sel fou et de curry. Et puis après, j’ai tenté cette shakshouka…
Je t’avais déjà parlé de ce plat d’origine tunisienne ou algérienne dans laquelle les œufs cuisent dans une sorte de ratatouille épicée. J’avais fait une version inspirée thaïe, à peu près à la même époque l’année dernière, et j’ai renouvelé l’expérience avec du potimarron, parce que c’est vraiment un super repas quand il fait froid et qu’on a envie d’un truc doudou. Et évidemment, c’était délicieux.