patate douce

Rösti géant de patate douce et cilbir (oeuf poché au yaourt à la turque)

Je t’avais déjà parlé du cilbir, et j’ai découvert il y a peu que c’est délicieux sur un rösti chaud ; bon, comme je suis toujours pas super douée en oeufs pochés, je les ai fait mollets, mais on peut considérer que du coup je t’ai simplifié la recette et donc you’re welcome.

Une chose n’est pas coutume, je vais utiliser ce blog comme une tribune pour un sujet de société : non, il ne s’agit pas des élections (#sendnupes) mais bien d’un fait bien plus grave et omniprésent dans la (ma) vie : les gens qui vivent sur cour, dorment les fenêtres ouvertes, et laissent leur réveil sonner.

Chaque été, je fais face à cette gangrène de notre société moderne : forcée par la chaleur à ouvrir mes fenêtres, je suis réveillée dès 6h30 du matin par l’énergumène que, malgré tous mes efforts, je n’ai pas réussi à localiser. Après l’avoir éteint au bout de cinq de minutes de sonnerie, il le laisse ensuite resonner à 6h45, puis 7h, puis 7h15, et ne s’arrête qu’à 7h30. Mais pourquoi ?? Pourquoi s’infliger ça, et m’infliger ça ?

J’ai bien envisagé de laisser un mot à l’entrée de l’immeuble mais je me suis dit que j’avais 27 ans et pas 70 et que je voulais rester une meuf sympa, n’empêche que tous les matins, alors que la sonnerie perce dans mon réveil, je maudit cet inconnu de la cour qui m’empêche de dormir.

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Röstis de patate douce (un peu comme un avocado toast avec un oeuf mollet)

Cette recette tient un peu de l’avocado toast en beaucoup mieux. J’adore les röstis, mais j’ai souvent la flemme de râper les pommes de terre, ou ici, patates douces. J’aurais encore plus la flemme désormais vu que je me suis littéralement râpé le doigt, et en plus, c’était déjà la deuxième fois cette semaine ! Du coup je n’ai fait que la moitié de la patate douce, je me suis laissée couvrir de pansements par mes colocs (ça saigne beaucoup, au doigt, mine de rien) et L. en a profité pour me dire que je me blessais tout le temps en cuisinant et qu’il fallait que je fasse attention. Ceci dit, je ne dis pas ça pour te décourager, déjà parce que tu pourrais très bien avoir un robot avec une râpe, ensuite parce que tu pourrais bien avoir plus de talent que moi et éviter de te blesser pour rien.

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Brandade de lieu à la patate douce

Après la recette tradi de brandade, un petit twist : lieu et patate douce, avec de l’ail en chemise mélangé aux patates douces, une tuerie.

Je n’avais jamais cuisiné de l’ail en chemise, mais dès que j’ai senti l’odeur, je me suis rappelé des dîners chez mes parents ou grand-parents, avec l’ail en chemise cuit dans le gras de poulet, à écraser sur une tranche de pain (l’ail en chemise c’est de l’ail cuit sans être épluché, qui devient tout fondant quand tu retires sa « chemise »). Et qu’est-ce que c’est facile à cuisiner ! Ca donne de toute sa saveur à ce plat…

Et si l’ail en chemise n’est pas ta madeleine de Proust (mes autres madeleines de Proust, si ça t’intéresse : les paupiettes de veau, la ratatouille, le riz juste cuit, le dahl aux lentilles, les pâtes au pesto et la soupe banane tomate), je suis sûr que tu trouveras d’autres qualités à ce plat fondant et super réconfortant.

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Légumes d’hiver rôtis à la clémentine et aux épices avec un crumble de parmesan

Tortillas de patate douce & Refried beans

Avant que L. ne quitte la France, nous avons fait une tortilla party. Si seulement j’avais su dans quoi je me lançais avec un colombien.

J’ai osé sortir du fromage râpé et de la crême fraîche et évidemment, il a poussé des grands cris. Du coup, on a fait un compromis : j’ai fait les tortillas maison, il a fait des refried beans (c’était un gros compromis car il déteste qu’on cuisine ensemble), et sur la table, on a mis à la fois ingrédients français et « authentiques » (mais chacun a sa propre version) comme guacamole et pico de gallo, et puis c’était délicieux.

Ces deux recettes sont assez faciles, mais les quantités sont approximatives, parce qu’essaie de demander à une maman colombienne (ou à son fils) de te donner des indications claires, il te parleront du feeling et de la texture de la pâte… mais en y allant petit à petit, tu vas y arriver sans problème ! Si tu ne connais pas le refried beans, il s’agit de haricots qui ont cuits longtemps et qui ont une texture de purée, souvent laissés froids et réchauffés derrière, et c’est délicieux.

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Gnocchis de patate douce à la sauge et au parmesan

Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas attaquée aux gnocchis ; j’en ai déjà fait des classiques, des à base de potimarron, des à base de carottes, des gnudis et des merda de can, dans le même style. Cette recette n’est donc pas révolutionnaire dans ma cuisine, mais j’étais extrèmement fière de pouvoir y ajouter ma sauge du jardin balcon pot de fleur sur le bord de la fenêtre de ma cour exposée au nord.

Le combo est délicieux et comme tu peux faire tes gnocchis en grande quantité et en congeler une partie (après les avoir cuit dans l’eau, de préférence), c’est presque du temps bien géré. Et de toute façon de mon côté, j’ai plein d’énergie à donner à la cuisine car, étant confinée à Paris, je ne peux pas avancer sur le chantier de ma maison à Lille. Dès que possible, j’y retourne pour les finitions/le grand nettoyage (en vrai faut compter au moins une semaine rien que pour le nettoyage) et enfin, les visites ! L’objectif de la louer en novembre n’a pas été atteint, par contre la louer en janvier ce n’est plus un objectif mais une obligation.

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Patate douce rôtie au tahini

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Poulet chipotle, frites de patate douce, feta, mangue, avocat et sauce coriandre/jalapenos

Les photos que j’ai prises aux États-Unis ne sont certainement pas les meilleures : très peu de vaisselle – et provenant majoritairement d’un emmaüs local -, une pièce principale aveugle, aucun accessoire, une minuscule table… mais pourtant, si tu aimes les plats épicés – et c’est le cas de L. – ne passe pas à côté de celui-ci : un mélange de poulet épicé, de frites de patate douce, de mangue et d’avocat frais, avec une sauce au jalapenos délicieuse.

En cuisinant, j’ai pu remarquer (avec ce plat et les burritos que nous avons fait par la suite avec les même piment chipotle) que non seulement mon palais, mais aussi ma peau, ne supportaient pas la nourriture épicée. Les deux fois, après avoir coupé les piments, mes mains m’ont brulé pendant toute la soirée (vraiment j’exagère pas), j’ai passé mes deux soirées avec un bol d’eau froide pour tremper mes mains, que je changeais régulèrement, afin que l’inflamation se calme. Si tu es médecin et que tu as une explication à ce phénomène bizarre, n’hésite pas à m’en faire profiter. Sinon, tu peux toujours cuisiner ce plat en espérant ne pas être une faiblarde comme moi.

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Les premières soupes de l’hiver 2019

Il était temps, en plein froid hivernal doublé de grèves, de publier quelques soupes bien réconfortantes.

Personnellement, les grèves ne me touchent pas trop, vu que je me déplace pas mal en vélo, mais dès que le trajet dépasse deux ou trois arrondissements, avec le froid, c’est un peu difficile. J’ai donc pu voir toute ma vie sociale dégringoler en une semaine (et mon week-end à Avignon être annulé)… Je suis d’autant plus contente d’avoir mes nouveaux colocs pour me tenir compagnie. Un chat, un sapin, Netflix et une bière, ça aide à ne pas déprimer. Tu rajoutes la soupe et tu seras presque content de ne pas avoir de transports.

Soupe patate douce poire

Éplucher et émincer 1 oignon, le faire revenir dans une poêle avec un peu d’huile d’olive. Une fois transparent, ajouter 1 patate douce épluchée et coupée en morceaux, 1 poire épépinée et coupée en morceaux (épluchée si elle n’est pas bio), 1 bouillon cube, du gingembre et de la cannelle. Recouvrir d’eau et laisser mijoter jusqu’à ce que la patate douce soit bien cuite. Mixer. Rectifier l’asaisonnement si nécessaire.

Soupe palestinienne au kale et aux beignets

Il ne faut pas hésiter à avoir la main lourde sur les épices pour que le bouillon soit bien parfumé !

  • 1 botte de kale
  • 1 oignon
  • 1 bouillon cube
  • Sel, poivre, 4 épices

Pour les dumplings :

  • 2 oeufs
  • 10 c à s de farine
  • Sel, poivre, 4 épices, cumin, piment d’espelette
  • 1/2 c à s de crème épaisse
  • 1/2 botte de coriandre hâchée

Éplucher et émincer l’oignon. Le faire revenir avec un peu d’huile d’olive dans une grande casserole. Au bout de 5 min, ajouter le kale lavé et grossièrement haché et le faire tomber comme les épinards. Une fois que le mélange a bien réduit, prélever une grosse c à s pour les dumplings. Ajouter ensuite les épices et le bouillon cube avec 800ml d’eau et faire cuire à feu doux.

Mélanger les ingrédients des dumplings avec le mélange oignon/kale prélevé. On doit obtenir une pâte épaisse et très collante. Avec deux cuillères (si besoin légèrement huilées), former des boulettes et les déposer dans le bouillon, jusqu’à ce qu’elles remontent à la surface. Une fois remontées (5-10min), elles sont cuites. Servir le bouillon avec les dumplings aussitôt.

Soupe de poivrons jaunes

Une soupe étonnante, assez sucrée, et très facile !

Éplucher et émincer 1/2 oignon, le faire revenir avec un peu d’huile d’olive dans une grande casserole. Laver et épépiner 3 poivrons jaunes. Les coupes en lamelles. Les faire revenir avec l’oignon : lorsque l’oignon est transparent, recouvrir tout juste d’eau et ajouter un bouillon cube. Laisser revenir environ 30 min jusqu’à ce que le poivron soit bien cuit. Mixer. Saler et poivrer si nécessaire.

Bon ap’ !

Patate douce rôtie à la béchamel végétale sésame et épinards

J’ai réalisé ce plat avant mes dernières vacances sur une recette de Cléa : cela faisait un moment que je voulais tester la béchamel à partir de l’huile d’olive et j’ai été épatée, une tuerie, pareille qu’avec du beurre !

Après avoir dévoré une moitié au dîner, je mets le reste dans un tupperware et finalement, le lendemain midi, on va manger dehors avec les collégues. Pas grave, je le congèle dans le congélo du boulot pour après les vacances. Au retour de congés, je le laisse donc à décongeler sur le plan de travail de la cuisine du bureau, pour éviter qu’il soit encore à moitié congelé quelques heures plus tard pour déjeuner. Lorsque je reviens, après une matinée de réunions intenses, je trouve toute l’équipe en train de se plaindre des gens qui laissent leurs plats à pourrir dans le frigo et ça pue et ça utilise toute la place… « et puis le truc tout moisi là sur le comptoir, j’hésite à le jeter ! »

Ils avaient pris les épinards pour du moisi… et mon plat a failli finir à la poubelle.

Moralité : méfie toi de tes collègues (même si ceux là ils sont trop bien, je les garde).

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