Italie

Canederli : Bouillon d’épluchures et boulettes de pain

On est dans un thème « restes », dernièrement. Après le gratin de verts de poireaux, le bouillon d’épluchures ! En effet, depuis qu’on vit à deux, on a plus de restes, on arrive moins bien à s’organiser et comme on cuisine en alternance mais un peu à l’improviste, on a du mal à juger, et avec un grand frigo (c’est nouveau pour moi), on oublie parfois des trucs dans les coins.

Je suis donc ravie d’avoir découvert cette recette italienne qui me permet à la fois d’utiliser les restes de pain, mais aussi les restes de légumes ! Elle consiste en un bouillon avec des genre de gnocchis de pain.

Perso, j’ai un tupperware dans lequel je congèle les restes de légumes au fur et à mesure, et quand j’en ai assez (et des variés, tu ne veux pas que du poireau ou du céleri). Tu peux éventuellement ajouter du parmesan râpé aux boulettes, ou les faire revenir dans une poêle avec un peu de matière grasse avant de les pocher. (suite…)

Pâtes au potimarron, sauge et noisettes

Un plat classique de l’hiver, que je suis franchement étonnée de ne pas t’avoir encore présenté  ! On mixe du potimarron rôti avec des épices et de la ricotta pour obtenir une sauce super savoureuse…

Bientôt, je pars en Tanzanie avec le séminiraire du boulot ; j’ai déjà les vaccins, les médicaments, le passeport, j’ai emprunté les vêtements, j’ai acheté un bob cochonou (presque uniquement pour ça), bref je suis équipée (majoritairement de deuxième main), et j’ai extrêmement hâte de retrouver cette excitation du voyage vers l’inconnu, d’explorer un endroit que je ne connais pas et, pour être honnête, que je n’avais jamais pensé visiter auparavant. Je sais déjà que ça va être incroyable.

(suite…)

Mes premiers raviolis italiens, à la ricotta et à la truffe

J’ai la chance (ou pas, ça dépend comment tu le vois) d’avoir une boss italienne. Qui dit boss italienne dit qu’elle commande toujours en italien dans les restos alors que toi tu prononce comme une quiche à côté, qu’elle dit des insultes en italien quand elle renverse un truc, qu’elle critique toutes les huiles d’olive française, qu’elle trouve toujours qu’il fait trop froid (mais en même temps elle est en manches courtes) mais surtout (et j’en arrive enfin à la partie qui t’intéresse), qu’elle a une machine à faire des pâtes. Et il n’y a que les italiens pour avoir une machine à pâtes / laminoir dans un appartement parisien, vu que ça prend environ la moitié de l’espace desdites cuisines.

Dans le but de me lancer ENFIN dans des raviolis maison (après les tagiatelles maison sans machine à pâtes), je lui ai empruntée (et je la remercie moult fois, malgré cette introduction fracassante) et ait pu constater que ça ne rentrait pas non plus dans mon panier de vélo. Du coup, après de nombreuses périgrinations, je l’ai ramenée chez moi dans le but de la tester lors de ma prochaine soirée « chill ».

Comme chacun le sait, c’est toujours quand on a une soirée « chill » qu’on finit par rentrer bourré après un verre impromptu. Mais qu’à cela ne tienne, j’avais acheté les ingrédients (et cher, y’a de la truffe hé), et c’était marqué dans mon progamme, donc j’allais faire mes raviolis. Alors évidemment, le niveau d’alcoolémie a compliqué la manoeuvre, et je n’ai pas fait la pâte aussi fine que j’aurais dû et je n’ai même pas réussi à brancher l’extension pour faire des raviolis facilement, alors j’ai tout fait à l’emporte pièce. Mais j’ai trouvé ça super : une fois installée la machine est super agréable à utiliser et c’est tellement satisfaisant de manger ses propres raviolis !

Si tu n’as pas de boss italienne, tu peux le faire au rouleau mais il va falloir plus de temps et d’huile de coude. Sinon, on m’a conseillé la machine à pâte / laminoir Liddl, qui, il paraît ne prend que le quart d’une cuisine parisienne.

(suite…)

Malfadine alla barese

Tu sais déjà que j’aime bien les anchois dans les pâtes, alors quand j’ai découvert cette recette, je me devais d’essayer, d’autant qu’il me restait des pâtes un peu stylées dans le placard, des malfadine (tu sais, les pâtes un peu plus chères de Barilla, les collezione, plus stylées que les autres). Mais tu peux prendre n’importe quel style de pâtes évidemment. La recette traditionnelle se fait avec du cime di rapa, que je n’ai jamais, mais alors jamais vu dans un restaurant ou dans un magasin, donc pour moi ça se fait avec du brocolis, comme Beau à la louche.

(suite…)

Pâtes maison comme à Rome

Il y a quelques semaines, je suis allée à Rome avec mon groupe de potes de prépa. Nous faisons ça deux fois par an, avec un comité d’organisation (ou khomité, ceux qui ont fait prépa connaissent) qui prévoit notamment une activité surprise. Et cette fois-ci, nous avions prévu… un cours de pâtes ! Évidemment, en bons habitués des concours (prépa, j’ai dit), on s’est pris à fond au jeu de qui ferait les meilleures pâtes, et de retour à Paris, on a voulu tester nos nouvelles compétences.

Du coup, je te rapporte la technique, pas trop compliquée mais un peu chronophrage. C’est sans laminoir, mais évidemment si tu en as un la recette est la même, excepté que la partie étalage est beaucoup plus facile et rapide.

Tu as peut-être remarqué que je publiais moins en ce moment : mes symptômes de cet hiver ont repris, et la ronde des médecins recommence. De temps en temps j’ai espoir qu’on découvre ce que j’ai et que tout rentre dans l’ordre, parfois pas du tout, et ma motivation à publier suit ces vagues…

(suite…)

Bredele 2021 (même si c’est publié en 2022) : amaretti et lunes à la noisettes et au chocolat

Je me fustigeais de ne publier les recettes de bredele 2021 que maintenant, et en regardant mes anciens articles, j’ai réalisé que j’avais carrément sauté l’année 2020… Alors bon, mieux vaut tard que jamais !

Cette année je me suis contentée de deux sortes avec une cuisson plutôt simple et rapide parce que je n’avais pas beaucoup de temps, mais le résultat était délicieux ! J’adore surtout ces petites lunes à la noisette, qui vont dans mon top des bredeles (en plus j’adore le moment où on les trempe dans le chocolat fondu).

Si tu cherches d’autres recettes, tu peux aller avec ici :

(suite…)

Ma recette fétiche de lasagnes

Je n’arrive pas à croire que je n’avais pas encore publié ma recette fétiche de lasagnes… Fondantes, crémeuses, bien lourdes mais délicieuses, assez différentes de la plupart des recettes que j’ai déjà publié ici (souvent végés, je te remets la liste plus bas), j’ai eu l’occasion de les faire en Bretagne avec de la pâte à lasagnes fraîche (sache qu’on dit abaisses, la vendeuse a été formelle et même un peu moqueuse), dans un immense plat pour 10 personnes, et donc de les prendre en photo, même si je l’avoue, la photo est un peu moche. Ca me donne envie de publier toutes mes recettes fétiches de mes débuts en cuisine, et peut-être d’en faire un article récapitulatif, fais moi signe si ça t’intéresse !

Si tu veux d’autres recettes de lasagnes :

(suite…)

Le retour des salades

Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait un article de salade, mais j’avais pas mal de recettes en attente dans les tiroirs, et en salade, j’ai la même stratégie qu’en habillement : si tu th’abilles/manges comme s’il faisait un grand soleil, le soleil viendra à toi. Et même si tu n’es pas fana de ce (faux) adage, jette un coup d’oeil, il y en a pour tous les goûts, avec une petite préférence de mon côté pour la salade chinoise de concombre et d’avocat…

 

Salade de fraises, concombres et pastéque

Laver, équeuter et couper 1 barquette de fraises en 4. Eplucher et couper 1 concombre en demi-cercles. Couper 1/4 de pastèque en petits cubes. Laver et hacher quelques feuilles de menthe. Saler, poivrer et ajouter un peu de vinaigre balsamique.

Salade de maïs, poulet et mûres

Couper en morceaux 2 escalopes de poulet, les faire revenir dans une poêle avec un peu de matière grasse, sel et poivre. Ajouter de la salade lavée, 400 g de maïs en boîte, 1 barquette de mûres (ou de myrtilles), 1/2 oignon rougé épluché et émincé, quelques noix de pécan hachées et 100 g de feta émiettée. Assaisonner avec vinaigrette classique de moutarde, huile d’olive, vinaigre balsamique, sel et poivre.

Salade chinoise de concombre, avocat et oignon rouge

Laver, épucher et émincer 1 concombre. Enlever peau et noyau d’1 avocat et le couper en cubes. Ajouter 1/2 oignon rouge émincé finement. Faire la sauce avec 2 c à c de sauce soja, 2 c à c de vinaigre de riz, 1 c à c d’huile de sésame, 1 gousse d’ail épluchée et écrasée. Servir avec de la coriandre fraîche lavée et hachée et des graines de sésame.

 

Raviolis de courgette fourrés à la ricotta et à la mozzarella avec tomates rôties

Ce week-end, nous nous sommes rassemblés avec mes potes de prépa. 10 ans d’amitié, 10 amis, une grande table ronde : c’était parti pour le G10. Le choix de Berck pour ce sommet internaional de la plus grande importance était controversé et ne fut pas notre meilleure décision (tricher tous ensemble aux DM de maths il y a dix ans, ça c’était une bonne décision), vu qu’il a plu non stop, mais qu’est-ce qu’on s’est marrés ! On a fait un barbeuc finalndais, on a essayé de se souvenir de tous les noms des 42 personnes de notre classe (avec les noms de famille, c’est pas facile), on a mangé plus de 2 kilos de pâtes, on s’est baignés au coucher du soleil, on a bu des bières et on a pas beaucoup dormi.

Le retour fut un peu violent : si notre week-end était un nutriscore, ce serait nutriscore E. Du coup, en rentrant, j’ai essayé de lever un peu le pied sur la bouffe grasse ; ces raviolis sont plutôt pas mal dans ce style, vu que la ricotta finalement c’est assez léger comme fromage, et qu’il y a plein de légumes. Le « façonnage » n’est vraiment pas compliqué et ça fait son petit effet !

(suite…)

Gianduja de Michalak

Pour mon dernier week-end chez mes parents la vieille du troisième confinement (enfin techniquement au début), j’ai décidé d’anticiper les semaines à venir : j’ai récupéré de l’ail des ours, j’ai fait des courses de produits difficiles à trouver à Paris et j’ai utilisé leur mixeur surpuissant en faisant du gianduja, dans le but d’en faire des pâtisseries une fois rentrée à la maison. C’était un pari sur l’avenir (rien que ça) car le gianduja se conserve plusieurs semaines, voire mois, et la recette est super simple (mais si tu n’as pas de bon mixeur, pas la peine). Je reviens bientôt avec des idées recettes pour l’utiliser mais du peux même le manger comme ça en petits cubes comme dans les boîtes de chocolat de Noël.

Et dans ce même week-end, j’ai découvert les joies de Koh Lanta. Marron et Jaune, mes anciennes colocs de Lille, m’ont en effet « forcé » à une soirée pizza, bières, coups de soleil et immunité. Et j’ai adoré. Après les anges de la téléréalité, séduction haute tension et selling sunset, j’ai trouvé ma nouvelle addiction régressive. Et c’est nécessaire parce que depuis le début du covid, on regarde beaucoup (trop) la télévision, faute de pouvoir sortir et même d’avoir un horizon pour de quelconques projets…

(suite…)