Sucré

Granola d’automne au pommes, noix de pécan, cranberries et sirop d’érable

Dans la suite de la recette de base de Granola et de celle de Granola au chocolat, voici une nouvelle recette super automnale, avec des pommes, plein d’épices et du sirop d’érable… Même aux États-Unis, je continue avec mon rituel du fromage blanc (je te dis pas le temps qu’il m’a fallu pour trouver du fromage blanc comme chez nous) + granola maison post-sport avant d’aller au boulot, ce qui fait probablement de moi une petite mamie qui ne peux pas changer ses habitudes… Par contre, ce granola se garde moins longtemps que les autres à cause des pommes dedans, donc si tu es tout seul, je te conseille d’en faire des plus petites quantités ! Tu peux le conserver deux semaines environ dans un récipient en verre ou en plastique fermé.

Dans la continuité de cette recette automnale, je passe beaucoup de temps en ce moment à planifier le repas de Thanksgiving (ou plutôt Friendsgviving parce que si on le fait pas en famille ce n’est pas un Thanksgiving)… Je te ferai un petit article dessus, je ne vais pas tout cuisiner mais une bonne partie, et surtout je tanne mes colocs pour qu’ils m’apprennent à cuisiner les spécialités américaines ! J’ai plutôt méga hâte de t’en parler.

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Sablés d’Yves Camdeborde

À chaque fois que j’arrive dans un nouveau groupe (rentrée des classes, nouveau stage, nouveau boulot, nouvelle maison…) ou que je quitte un groupe (changement de boulot, déménagement…), je fonctionne de la même manière : je fais des biscuits. Plus qu’une stratégie d’adaptation, c’est plutôt une manière de me présenter, et de remercier les gens avec lesquels j’étudie/travaille/vis. À tel point que c’est devenu un rituel de passage pour moi, et je mets toujours de côté des petits paquets et emballages pouvant servir à emballer joliment des biscuits.

Alors lorsque j’ai fini mon premier stage à New York, j’ai fait comme d’habitude, sauf que cette fois-ci, les choses se corsaient : je devais représenter les traditions culinaires françaises (fun fact : au niveau de l’habillement, on m’a régulièrement dit que j’étais « so French », et du coup maintenant je réfléchis beaucoup trop quand je m’habille, sans savoir si c’est typiquement français ou pas). J’ai donc choisi une recette de sablés au beurre 200% français : très friables, avec un bon goût de beurre salé et les bords légèrement caramélisés, c’est une délicieuse recette de biscuits, et pour le coup parfaite pour les cadeaux gourmands. Tout le monde a adoré, et comme j’ai fini par avoir un deuxième stage dans les bureaux voisins, j’en entend souvent reparler…

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Ma contribution 2019 à la saison des figues : focaccia figues, jambon cru, mozarella et oignons nouveaux et cobbler aux figues et aux amandes

Chaque année, je n’arrive pas à me jeter assez vite sur les figues et cela me frustre. Le temps de réfléchir à ce que je vais faire et de les cuisiner, la saison est déjà presque passée… Cette année, j’ai acheté une grosse caisse pour faire une focaccia salée, un peu sur le modèle de ce clafoutis (je m’excuse d’avance pour cette photo atroce que je dois absolument refaire), dont j’ai trouvé la recette chez Piment Oiseau, et un cobbler, mélange de différentes recettes et de ce que j’ai trouvé dans mon frigo.

Mes colocs ont adoré le cobbler : j’adore avoir de nouveau des colocs qui viennent me demander ce que je cuisine, qui veulent tout goûter et qui me réclament des gâteaux. D’ailleurs, l’autre jour, alors que deux d’entre eux (nous sommes 17…) me faisaient la liste de ce qu’ils voulaient, j’ai proposé un nouveau « cake », et ils m’ont regardé, vaguement gênés devant mon manque de vocabulaire. J’ai alors appris que le mot « cake » se référait uniquement aux gros gâteaux d’anniversaire avec du glaçage… même le fondant au chocolat que j’avais fait la semaine précédente pour l’anniversaire de l’un d’entre eux n’était pas considéré comme un gâteau ! Du coup, à chaque fois que je leur promettais un cake et que je présentais un cobbler, un brownie ou autre, ils étaient perdus ! Bref, je ne fais donc pas de gâteaux, seulement des desserts. On en apprend tous les jours.

D’autres idées de recettes avec des figues :

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Mangue au sel, piment et citron vert

Pour Labor day, la fête du travail américaine (le premier mai avec les manifs politiques en moins), mes colocs et moi sommes allées voir la parade de la communauté caribéenne. Il faisait une chaleur torride mais il y avait partout des barbecues, des énormes plats de mac&cheese, d’épis de maïs rôtis, de ribs…

Ma coloc allemande a pris un épi de maïs, et celle australienne une brochette, mais moi j’avais besoin de quelque chose de frais… Je n’arrêtais pas de voir des fruits dans des sachets de congélation sur le bord de la route, je suis donc allée voir, et j’ai découvert la mangue au piment, sel et citron vert (featuring une super photo de ma main).

Un délice, ultra rafraîchissant, et tellement facile à faire ! Ça rappelle un peu l’ananas au piment et au sel qu’on trouve dans certains restaurants asiatiques, mais sans la texture de l’ananas, que j’aime moins. Et ça fait un autre dessert très facile à base de mangue, qui associe le classique mangue-citron vert et des trucs chelous, ma marque de fabrique quoi.

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Pâte à tartiner chocolat sésame

Cette recette, trouvée sur Gastelovore, c’est celle de la pâte à tartiner utilisée pour finir mes placards avant de quitter mon appart’ parisien… Alors si tu cherches un substitut de Nutella (recette actuellement en cours de recherche pour éviter l’huile de palme), c’est pas ça, mais c’est délicieux quand même ! Le goût ici est plus fort, avec un chocolat plus noir et un final où on sent bien le sésame…

À NY, je commence à recevoir des visites et à faire tous les trucs touristiques… je cuisine toujours autant, mais bientôt j’arriverais à bout de mes photos prises en France et je vais retomber dans l’époque où j’écrivais pour le blog en Espagne, avec une vaisselle super moche, aucune lumière et aucun moyen de faire des photos potables ! En bref, je m’en excuse d’avance…

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Nice cream à la banane (sans sorbetière)

La Nice cream, c’est la glace végane, et celle ci est la plus facile du monde car elle ne contient qu’un ingrédient… une banane trop mûre.

Dit comme ça, c’est pas très engageant, mais c’est délicieux, pas cher et plutôt sain ! Pas de sorbetière, donc, mais un bon mixeur, et pas un mixeur plongeant. À part ça, zéro complexité.

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Banana bread au dulce de leche

Pendant mes vacances en Bretagne, j’ai pu profiter du fait que A. avait ramené un pot de dulce de leche d’Argentine ; comme j’avais déjà fait des alfajores de maicena et que de toute façon la cuisine familiale bretonne n’était pas assez équipée pour des biscuits, je me suis lancée dans un banana bread marbré au dulce de leche avec quelques pépites de chocolat noir… Deux histoires marrantes à propos de ce banana bread (enfin marrantes, je m’avance peut-être un peu) :

La première fois que j’ai tenté un banana bread, il y a quelques années de cela, bien avant le blog, Petit Frère N°1 était devenu extatique. Il avait déclaré que c’était la meilleure recette que j’avais jamais faite (depuis, je me suis un peu améliorée quand même) et en avait dévoré une bonne partie. Alors quand j’ai retenté l’expérience, il y a un an et demi, il était là, prêt à avaler l’imprudent gâteau séance tenante. Manque de pot, en regardant s’il était cuit, j’ai tiré la grille du four trop brusquement et il s’est écrabouillé au fond du four. En panique, Petit Frère N°1 et moi nous sommes jetés dessus ; j’étais désespérée, mais il a tout simplement ramassé la bouillie à la cuillère, l’a remise dans le moule et a relancé la cuisson. Ni vu ni connu. J’étais convaincue par son idée de génie qui m’évitait de jeter le gâteau, mais en fait c’était franchement pas terrible, pas seulement à cause de cette étrange double cuisson mais car la texture était trop molle, pas assez aérée.

Alors quand j’ai voulu retenter un banana bread, avec le fameux dulce de leche de A., j’ai essayé une autre recette. Mais vu le dépouillement de la cuisine, on s’est arrangés : on a bidouillé les quantités en diminuant drastiquement le sucre, viré le buttermilk parce qu’on en avait pas, adapté à ce qu’on avait sous la main, et puis on se dit qu’on s’en souviendrait. GROSSIÈRE ERREUR. Au moment de commencer cet article, j’ai dû appeler A. en urgence pour savoir s’il avait toujours les captures d’écran qu’il avait fait de la recette de base, et s’il se souvenait si on avait eu assez de farine ou si on avait juste compensé avec des bananes, si on avait mis assez de lait ou si j’en avait rajouté pour le fun… Bref, heureusement qu’il était là, et que j’ai pu reconstituer cette délicieuse recette, UNE TUERIE ! Le banana bread est juste assez aéré et juste assez sucré, les becs sucrés peuvent rajouter le reste de dulce de leche, et les autres le manger comme ça, ou griller une tranche au grille-pain et laisser fondre un peu de beurre salé dessus… Il a disparu aussitôt et a été validé par la communauté de testeurs. Si tu veux supprimer le dulce de leche, tu peux rajouter un peu de sucre dans la pâte, si tu veux le remplacer par du Nutella, tu peux supprimer les pépites de chocolat…

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Pêches pochées dans du sirop de verveine

Je t’avais déjà parlé de la verveine du jardin de ma tante (on dirait le titre d’un roman de Proust). Cette année, malheureusement, je n’ai pas pu avoir ma cargaison habituelle, mais j’ai profité de ce qui me restait avant de déménager de Paris, en l’utilisant dans cette recette super simple (trouvée sur Gastelovore, dont les titres sont toujours aussi inspirants, ici, « les pêches savantes »), qui permet de faire un dessert un peu fancy avec trois fois rien. Et pour le coup, je me retrouve en effet avec trois fois rien (pour cuisiner, je ne parle pas de mon assurance maladie, même si on pourrait en parler de cette blague) aux États-Unis. Je ne voulais rien acheter et me contenter de ce qui était fourni dans ma maison (il y a tout de même un blender et un extracteur de jus dernier cri), mais j’ai craqué et j’ai acheté un batteur à oeufs, une balance (les cups, cette invention incompréhensible) et un unique plat pour tous mes gâteaux à venir (attends toi à le voir beaucoup sur les photos). De même, je n’arrive toujours pas à trouver certains ingrédients (adieu crème fleurette) même si j’en découvre des nouveaux (coucou le beurre de macadamia), et si certains sont beaucoup moins chers (les oléagineux) d’autres le sont beaucoup plus (j’ai trouvé du vrai beurre salé qui coûte un rein mais je ne regrette rien). Bref, les États-Unis, une découverte culinaire permanente.

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Gâteau super moelleux aux myrtilles

Cette année, comme chaque année, je suis allée passer des vacances familiales en Bretagne. Je pourrais de nouveau te rabâcher à quel point ces séjours iodés me sont essentiels, et à quel point j’aimerais pouvoir y passer plus de temps, mais tu vas commencer par en avoir marre de mon radotage. Alors je vais aller droit au point de mon article : la bouffe. En Bretagne, on mange BEAUCOUP (trop). Pendant, évidemment, le long d’interminables apéros, repas et autres auberges Espagnoles (je n’ai pas encore tout mis en ligne, mais cette année j’ai notamment cuisiné cette salade de pommes de terres et poivrons rôtis avec du chorizo, mes fameuses pizzas d’aubergine, un crumble aux pommes, un gâteau cramé que tu ne verras jamais, un délicieux banana bread au dulce de leche que tu verras prochainement…), mais aussi avant, car il faut se donner des forces pour survivre à un covoit de 6h dû à l’annulation des trains venant de la gare Montparnasse…

J’ai donc fait une salade pour A. et moi, et puis j’ai trouvé ce gâteau sur Cake in the city… Un délice : il est TELLEMENT moelleux ! A. n’arrête pas de m’en reparler, il a été dévoré à toute vitesse ! Le secret, c’est le lait ribot qui lui donne cette texture…

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Un Victoria-sponge cake pas comme les autres (mais plutôt comme Jamie Oliver)

J’adore répondre aux commandes. On me demande toujours des choses auxquelles je ne m’attends pas, que je n’aurais jamais pensé faire spontanément parce que ce n’est pas dans mes goûts, et ça me pousse à réinventer des recettes et à me torturer la tête pour faire ce qu’on me demande tout en mettant mon petit grain de sel. Ce gâteau en est l’illustration parfaite : cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de gâteau pour I., et je me suis dit que sa soirée jeux de société (durant laquelle mon équipe a gagné, précision essentielle) était l’occasion parfaite. Or, cette chère I., qui a vécu en deux ans en Angleterre me demande… un Victoria-sponge cake. Comme je suis sympa, je m’exécute. Et puis je vois la recette : deux génoises basiques (sous forme de quatre-quart), de la confiture industrielle et de la crème au beurre.

Beurk.

Hors de question que je fasse cela ; qu’à cela ne tienne, je me balade sur le Internet mondial (ou « Je surfe sur la toile », comme disaient nos parents dans les années 2000) et je découvre la version de Jamie Oliver. Aussitôt vue, aussitôt faite, avec quelques arrangements (notamment parce que sa version à lui est également parfumée à la rose, mais je n’aime pas trop les gâteaux avec des parfums de fleurs (ironique pour ceux qui me connaissent)). On arrive donc à deux génoises parfumées avec l’utilisation du sucre muscovado (qui leur donne cette couleur un peu brune) et du beurre salé, une crème fouettée aérienne à la vanille, un peu de confiture quand même et surtout des fruits frais.

Le transport dans le métro en pleine canicule aurait pu le réduire à néant, mais il n’en fut rien, et le gâteau a eu un franc succès !

Pour l’info historique, j’ai checké pour toi et oui, le nom vient bien de la Reine Victoria (comme le poulet). You’re welcome, comme ils disent.

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