Retour au cobbler, parfait pour l’été : des fruits gorgés de jus que la pâte briochée absorbe en cuisant. Ici j’ai voulu faire avec les pêches du marché et le romarin du jardin et malgré le fait qu’on avait zéro ingrédients… on a réussi. On a remplacé la crème par du yaourt, la levure chimique par une levure boulangère et le sucre roux par du sucre vanillé. Le résultat était délicieux (il ne manquait que la glace à la vanille). Comme quoi, même la patisserie tu peux improviser.
Chaque année, je n’arrive pas à me jeter assez vite sur les figues et cela me frustre. Le temps de réfléchir à ce que je vais faire et de les cuisiner, la saison est déjà presque passée… Cette année, j’ai acheté une grosse caisse pour faire une focaccia salée, un peu sur le modèle de ce clafoutis (je m’excuse d’avance pour cette photo atroce que je dois absolument refaire), dont j’ai trouvé la recette chez Piment Oiseau, et un cobbler, mélange de différentes recettes et de ce que j’ai trouvé dans mon frigo.
Mes colocs ont adoré le cobbler : j’adore avoir de nouveau des colocs qui viennent me demander ce que je cuisine, qui veulent tout goûter et qui me réclament des gâteaux. D’ailleurs, l’autre jour, alors que deux d’entre eux (nous sommes 17…) me faisaient la liste de ce qu’ils voulaient, j’ai proposé un nouveau « cake », et ils m’ont regardé, vaguement gênés devant mon manque de vocabulaire. J’ai alors appris que le mot « cake » se référait uniquement aux gros gâteaux d’anniversaire avec du glaçage… même le fondant au chocolat que j’avais fait la semaine précédente pour l’anniversaire de l’un d’entre eux n’était pas considéré comme un gâteau ! Du coup, à chaque fois que je leur promettais un cake et que je présentais un cobbler, un brownie ou autre, ils étaient perdus ! Bref, je ne fais donc pas de gâteaux, seulement des desserts. On en apprend tous les jours.
Enfin, la rhubarbe est revenue ! Un de mes fruits préférés et accessoirement l’un de ceux qui pousse chez ma grand-mère, chez qui j’étais justement le week-end dernier…(l’année dernière, avec la rhubarbe, je t’avais proposé ceci et l’année d’avant cela…) Ni une ni deux, je ramène un gros sac dans mes valises, et je concocte un bon gâteau pour mes collègues de bureau… Et oui, que veux-tu, pour se faire des amis, il faut de la bouffe.
Le cobbler, c’est un concept fort sympathique, dans la série fruits en dessous pâte au dessus : les fruits sont recouverts d’une pâte type scones, qui cuit en absorbant le jus des fruits j’en ai déjà fait des sucrés et dessalés, ça marche toujours…
Je suis rentrée de chez ma grand-mère avec un énorme cageot de pommes du jardin, un peu moches, un peu petites, mais délicieuses, ravie à l’idée de pouvoir cuisiner ça sous toutes les formes. Je n’en suis toujours pas venu à bout, mais on a bien mangé. Qu’est ce que j’ai fait ?
Sur les conseils de Jaune, une tarte tatin avec du caramel au beurre salé et une pâte sablée maison, servie avec une glace vanille noix de pécan, pure tuerie.
Un cobbler aux pommes caramel beurre salé pour une soirée jeux, où on a essayé de faire des crêpes -un échec retentissant. On s’est consolés avec de la bière, et ce dessert. Marron a fini ce qu’il restait le lendemain et elle a adoré.
Des roses de pommes pour un repas chez mon cher père : moyennement appréciées sur le coup, elles ont l’avantage d’être peu sucrées et de me permettre de tester ma pâte feuilletée inversée maison. Et puis d’être fort esthétique, et d’être de la mode de l’année dernière (je suis toujours un temps en retard je te dis).
J’avais déjà réalisé un cobbler à la patate douce ici, pour ceux qui ne connaissent pas encore le concept, c’est génial : une poêlée de légumes (ou de fruits, s’il est sucré) recouverte d’une pâte de scones qui cuisent en aborbant le jus des légumes /fruits, c’est délicieux.
Ici, j’en ai fait un selon les conseils de Becky & Liz, une genre de ratatouille de légumes d’été (pas trés sérieux, ok, c’est pas vraiment la saison) avec des scones au parmesan, mes testeurs ont carrément aimé (Merci Jamy pour ton aide <3) : c’est pas trop compliqué, ça se fait avec les fonds du placard, c’est classe et trop bon, tout ce qu’il faut.
Et oui ! J’atteins enfin le centième article. J’avoue quand j’ai commencé je pensais que je m’en lasserais bien avant, résultat, j’essaie de m’améliorer niveau photos, j’achète des beaux plats pour les photos et j’envisage même d’acheter un nom de domaine ! Bref, merçi aux copins qui viennent lire et qui me font des comz, et surtout à tous mes testeurs qui supportent mes essais chelous.
Parce que oui, du coup, on a organisé un dîner de gros avec les copains et les colocs, avec beaucoup trop de nourriture pour les 6 personnes qui nous étions. J’ai tenté une recette de gateau au chocolat mais le moule à cake avait disparu, j’ai improvisé, refait des courses, doublé les doses… et le résultat était vraiment pas terrible. Genre vraiment nul. Du coup je vous épargne cette recette, mais j’abandonne pas, je retenterais un jour ! Et pour le salé, j’ai fait un de mes classiques, le cobbler à la patate douce.
Le Cobbler salé c’était ma grande réussite culinaire d’Espagne : normalement, la recette est sucrée, on fait compoter des fruits qu’on recouvre d’une pâte à biscuit / brioche qui cuit en absorbant le jus. Trop bon. En version salée, on recouvre les légumes d’une pâte à scones. Le pain et le plat en même temps quoi, parfait pour l’hiver !