verveine

Pêches pochées dans du sirop de verveine

Je t’avais déjà parlé de la verveine du jardin de ma tante (on dirait le titre d’un roman de Proust). Cette année, malheureusement, je n’ai pas pu avoir ma cargaison habituelle, mais j’ai profité de ce qui me restait avant de déménager de Paris, en l’utilisant dans cette recette super simple (trouvée sur Gastelovore, dont les titres sont toujours aussi inspirants, ici, « les pêches savantes »), qui permet de faire un dessert un peu fancy avec trois fois rien. Et pour le coup, je me retrouve en effet avec trois fois rien (pour cuisiner, je ne parle pas de mon assurance maladie, même si on pourrait en parler de cette blague) aux États-Unis. Je ne voulais rien acheter et me contenter de ce qui était fourni dans ma maison (il y a tout de même un blender et un extracteur de jus dernier cri), mais j’ai craqué et j’ai acheté un batteur à oeufs, une balance (les cups, cette invention incompréhensible) et un unique plat pour tous mes gâteaux à venir (attends toi à le voir beaucoup sur les photos). De même, je n’arrive toujours pas à trouver certains ingrédients (adieu crème fleurette) même si j’en découvre des nouveaux (coucou le beurre de macadamia), et si certains sont beaucoup moins chers (les oléagineux) d’autres le sont beaucoup plus (j’ai trouvé du vrai beurre salé qui coûte un rein mais je ne regrette rien). Bref, les États-Unis, une découverte culinaire permanente.

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Flognardes à la verveine et aux poires

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J’ai la chance d’avoir une famille paternelle pleine d’humour (à se demander de qui j’ai hérité ça) (Ma tante a mon blog en raccourci sur son portable donc j’ai pas intérêt à raconter n’importe quoi). Du coup, quand, l’été dernier, ma tante m’a proposé une partie de sa récolte de verveine du jardin, j’ai accepté avec plaisir, sans me douter de ce à quoi je me risquais… Soit la « weed à Vovette » (« Même si on dit pas fils à putes mais fils de putes », m’a t-on précisé).

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Certes.

Cette verveine a beau être délicieuse, la meilleure que j’ai jamais goûté, les gens me regardent toujours bizarrement quand je sors cet énorme sachet… Et quand j’ai aperçu cette recette. sur la blogosphère, je me suis dit que ce serait une parfaite occasion d’utiliser cette verveine familiale pour un dîner avec ces même cousins paternels ! La deuxième chose qui m’a convaincu dans cette recette, c’est la présence de poires… j’aime tellement les poires que quand j’étais petite, mes parents m’interdisaient d’en manger, parce que je me rendais malade à force de les manger pas mûres (et y’en avait plus pour eux)… Mais après tout

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Conclusion : une recette d’automne, un flan doudou aux poires, délicatement parfumé, à dévorer tiède avec une vraie verveine… Et puis l’occasion de tester ces petites cocottes offertes par E. (merci !)

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