Sucré

Brioche roulée au gianduja

Pour mon anniversaire, mes copains se sont tous cotisés pour m’offrir des billets pour Florence, et c’était juste le meilleur cadeau du monde. Avec L, nous avons pu profiter de trois journées au soleil à se balader, boire des spritz et manger des pâtes. J’en ai profité pour ramener des pâtes multicolores… et un pot de gianduja.

Cela a offert l’opportunité à ma collégue italienne de se moquer de ma prononciation de gianduja, et aussi d’adapter cette recette avec ce que j’avais pour la ramener à un brunch avec mes copines d’édition. Cette brioche a eu énormément du succès, sur instagram grâce à son visuel et évidemment, au brunch car elle était délicieuse ! Tu peux évidemment la faire avec du nutella, du lemon curd ou de la confiture !

(suite…)

Brioche crème d’amande et rhubarbe

Avant le vrai début de l’automne et de boucler mes cartons, je profite de la fin de mes placards et des dernières tiges de rhubarbe pour une brioche à la rhubarbe et à l’amande qui a eu énormément de sucès au boulot, pas trop sucrée et très équilibrée, m’ont dit les testeurs. Je n’irais pas jusqu’à te dire qu’elle est rapide, mais la rhubarbe n’a pas besoin d’être pochée et la crème d’amandes se fait très facilement, du coup franchement ça passe. Attention cependant, les quantités sont pour une très grosse brioche, ou deux normales ! J’avais une armée de collégues à nourrir donc j’ai fait la totale mais tu peux viser la moitié.

Avant de déménager, j’essaie de trier tout ce que j’ai, de me débarasser de vêtements notamment, mais en même temps je suis contente d’avoir plus d’espace pour pouvoir avoir un vrai bureau, une table de chevet, une lampe etc… Bref, le paradoxe du déménagement. J’ai un peu peur en m’installant en coloc de me retrouver dans l’accumulation de bazar, et en même temps j’aime vivre dans une maison un peu remplie… je suppose qu’on gérera ça au prochain déménagement !

(suite…)

Gâteau nantais

J’ai réalisé ce gâteau pour l’anniversaire traditionnel du 15 août. Mon cousin fêtait ses 17 ans, mon oncle ses 61 ans. 32 personnes à table, ma salade tomates/mangue/mozza/basilic était prête (ok, j’ai forcé quelques uns de mes cousins à la réaliser sur mes instructions), et voilà que je pose la question du gâteau. Grand débat familial : nous en avions déjà deux au chocolat, les fruits c’est nul et l’amande c’est nul selon mes cousines. Mais quand j’ai abordé l’idée du gâteau nantais, mon oncle -celui même dont c’était l’anniversaire- a sauté sur l’occasion et l’a réclamé à grands cris. C’était donc parti pour le gâteau nantais.

Au cours de la réalisation, on avait un peu tiqué sur la quantité de rhum mais on avait suivi les instructions aveuglément. Et puis lors de la dégustation… j’ai trouvé ça super fort. Juste à côté, mon oncle machait sa part en déclarant la bouche pleine que c’était la recette parfaite. En fait, plus les convives étaient agés, plus ils ont adoré la quantité de rhum. Donc mon conseil, c’est plutôt de miser sur 20g, mais si ton entourage est de type agé, augmente la dose.

Petit bonus histoire familiale : mon (autre) oncle en a profité pour me raconter que mon grand-père, au caractère ronchon légendaire, avait osé critiqué une fois le gâteau nantais de sa compagne en disant qu’il n’y avait pas assez de rhum. Celle-ci avait attrapé la bouteille et avait versé la moitié sur son gâteau. Il l’avait alors fini sans dire un mot.

(suite…)

Tartelettes pistache framboises

Comme je le répète à chaque anniversaire, pistache et framboise sont mes parfums préférés. J’avais donc plein de restes de mon anniversaire, que j’ai combiné un dimanche après-midi pour faire ces petites tartelettes à base de pâte sablée à la pistache, confiture de framboises, crème patissière, framboises et pistaches concassées.

Mon séjour à NY est presque terminé et je repars bientôt en Bretagne. Il a été intense : l’anniversaire de L., un match de baseball (j’avoue on a regardé les règles sur youtube avant) avec vue sur la skyline de Staten Island , un spectacle interactif complètement dingue dans un immeuble entier, deux journées de plage, un broadway show très kitch, NY Restaurant Week… Comme à chaque fois, c’est difficile de repartir et je réalise à quel point New York me manque, mais j’ai hâte de profiter de la Bretagne, comme chaque été.

(suite…)

Pour mes 25 ans, deuxième partie : Cookies comme chez Levain Bakery

L’autre jour, grande première, j’ai changé de recette de cookies. Alors attention, je reste fidèle à ma recette originelle, toujours aussi parfaite mais pour mon anniversaire j’avais envie de quelque chose de plus décadent, j’avais envie… de Levain Bakery.

Levain Bakery, c’est l’endroit où dénicher les meilleurs cookies de New York. Je trouve régulièrement une excuse pour y aller, et dès que j’ai des invités, je les y emmène. Les cookies sont énormes, décadents, croustillants à l’extérieur et fondants à l’intérieur. Et grâce à un mélange de plusieurs recettes, j’ai réussi à les reproduire presque à l’identique : ils ont eu beaucoup de succès à mon pique-nique d’anniv !

(suite…)

Pour mes 25 ans, première partie : financier géant citron myrtilles

Il paraît qu’on n’est pas censé faire ses propres gâteaux pour son anniversaire. Pourtant, chaque année, je ne veut pas laisser ce plaisir à quelqu’un d’autre et je les fait moi même.

Pour mon gâteau d’anniversaire au boulot, avant le gâteau d’anniversaire parisien et le gâteau d’anniversaire lillois, je le voulais assez léger, aux fruits, facile à transporter et à partager. J’ai donc choisi cette recette de Cake in the city qui donne un gâteau super parfumé. Et il a beaucoup plu, un de mes collègues est d’ailleurs passé à mon bureau : « Tu sais, il y avait un problème de transports ce matin et j’étais super stréssé, pas parce que j’allais arriver en retard mais surtout parce que j’arrêtais pas de me dire que ton gâteau allait disparaître avant que je sois là et je ne voulais pas rater ça ! » J’ai de la chance avec mes collègues, et de manière générale j’ai eu la chance d’avoir un super anniversaire de 25 ans, du petit déjeuner acheté par ma collègue de bureau au pique-nique (et à la surprise) le soir en passant par le magret de canard à midi, la vieillesse c’est pas si mal.

(suite…)

Flan patissier de Michalak

Lors de mon dernier séjour à New York, J’ai profité de mes jours pluvieux pour cuisiner, comme à mon habitude. J’ai fait un poulet aux plantains, que je te dévoilerai bientôt, mon gâteau préféré, dévoré à même le plat avec les doigts en fin de soirée, un banana bread raté, que je ne te dévoilerai pas, mon porc aux aubergines au miso et… un flan.

L. a en effet une passion pour la vanille et les desserts « nature » (ça veut dire pas au chocolat ou aux fruits), et j’ai voulu jouer la carte frenchie en réalisant le flan de Michalak, avec une créme patissière réalisée à froid, mais en rajoutant une pâte sablée (Michalak fait le sien sans pâte). Il m’a fallu quelques heures et une longue balade à Manhattan pour trouver des gousses de vanille entières, dans un magasin installé au sous sol d’un restaurant indien… Au cours de cette aventure, j’ai d’ailleurs été alpaguée par une liseuse de bonne aventure qui m’a proposé de me tirer les cartes. Apparemment elle voyait « lots of good things and energy » « something about California » et « a major career change ». Voilà.

Tout cela valait le coup : le flan était délicieux, nous l’avons dévoré.

(suite…)

Pims maison

Après la visite de L., je suis restée avec plein de choses dans le frigo que j’ai moyennement l’habitude de manger. Je t’ai déjà parlé du Nutella, mais dans la folie de la découverte du pain français, il avait également acheté de la confiture. Me voilà donc avec un pot de confiture entamé, et aucune envie de le gâcher. Je ne suis pas une grande fan du roulé à la confiture, et je n’avais pas de levure pour une brioche. Que me restait-il ? Les pims.

En effet, je ne sais pas si tu connais la Petite Supérette, un site qui reprend les recettes industrielles et les faits en version « maison », mais j’aime beaucoup le principe et j’ai déjà testé plusieurs de leurs recettes, dont les dinosaurus dont je te reparlerai peut-être un jour. Cette fois-ci, j’ai donc tenté les pims : le processus est un peu long, mais ça a exactement le même goût que les vrais !

Si tu veux éviter le gâchis de génoise en découpant les ronds dedans, tu peux faire une sorte de gâteau pims géant (en laissant la génois entière donc), ou bien tu peux faire comme moi : récupérer tous les coins et bords de génoise, les mettre dans une assiette, recouvrir du reste de confiture puis du reste de chocolat et les manger à la petite cuillière avec une amie revenant d’Argentine.

(suite…)

Fondants ultra rapides au Nutella

 Cette recette est un très bel exemple de la boulette que je suis. Avec les copains, on prévoit une aprem jeux, je décide donc de faire un gâteau, et ça tombe bien, il me restait du Nutella de la visite de L. (j’en achète pas vraiment sinon, et évidemment tu peux utiliser une pâte à tartiner sans huile de palme) ! Je retrouve donc cette petite recette déjà réalisée pour un anniversaire il y a quelques années, et je commence…

Évidemment, il restait grosso modo une cuillière à soupe de Nutella. Et pas 280 g. Très loin de là. Mais j’étais déjà lancée, et j’avais pas le temps de redescendre mes six étages pour faire des courses, et puis j’aurais fait quoi du reste de Nutella après ça ? C’était un problème très fort complexe (et c’est pour ça que d’habitude je fais ma recette fétiche de fondants à base de chocolat). Du coup, j’ai réalisé un mini fondant. Pour 4 personnes. Ils se sont bien moqués de moi mais n’empêche qu’il était délicieux. Et tellement ultra facile et rapide !

(suite…)

Cake chocolat aux pépites de chocolat

Si tu me suis depuis un moment, tu sais probablement que nouveau travail = nouveaux collègues = nouveaux testeurs = gâteau. Pas d’exception à la règle ici, ma première semaine achevée (oui il ne faut pas frapper les esprits trop vite), me voilà lancée dans un premier test de gâteau.

Comme d’habitude, nouveaux testeurs implique chocolat (pour ne pas choquer dès le début avec des associations étranges). Pour la facilité de transports, j’ai préféré un cake, et me voilà lancée dans une approximation de cette recette. Approximation parce qu’évidemment en plein dans la recette je me suis rendue compte que je n’avais pas assez de beurre, plus de cacao et plus de fleur de sel. J’ai bidouillé, j’ai redescendu mes 6 étages pour faire des courses, et j’ai sauvé la situation.

Conclusion : un cake au chocolat bien noir, avec des pépites de chocolat fondantes et de la fleur de sel. Une tuerie qui a disparu en 30 min au bureau.

(suite…)