J’avais réalisé cette recette pour ma maître d’apprentissage il y a quelques mois, afin de la remercier de tout ce qu’elle avait fait pour moi (et j’avais fait des chubbies pour ma deuxième maître d’apprentissage, et des patiences pour le reste du service (vu qu’ils avaient été patients. Qu’est ce qu’on rigole) : en plein été, j’avais peur que tout fonde et s’agglutine, mais ces petites écorces garnies avaient survécu et avaient eu énormément de succès. Tous ont cru que je les avais achetées chez un chocolatier, et ça avait l’air compliqué alors que pas du tout ! C’est la recette la plus simple du monde ! Il suffit de faire fondre du chocolat et de mettre des trucs dessus !
Comme je suis quelqu’un de bien, je te partage donc la technique pour faire ce cadeau fancy et personnalisé (tu mets ce que tu veux dessus) : le mieux c’est de servir ces écorces dans un petit sachet transparent avec un joli ruban…
Cette recette, trouvée sur Gastelovore, c’est celle de la pâte à tartiner utilisée pour finir mes placards avant de quitter mon appart’ parisien… Alors si tu cherches un substitut de Nutella (recette actuellement en cours de recherche pour éviter l’huile de palme), c’est pas ça, mais c’est délicieux quand même ! Le goût ici est plus fort, avec un chocolat plus noir et un final où on sent bien le sésame…
À NY, je commence à recevoir des visites et à faire tous les trucs touristiques… je cuisine toujours autant, mais bientôt j’arriverais à bout de mes photos prises en France et je vais retomber dans l’époque où j’écrivais pour le blog en Espagne, avec une vaisselle super moche, aucune lumière et aucun moyen de faire des photos potables ! En bref, je m’en excuse d’avance…
Pendant mes vacances en Bretagne, j’ai pu profiter du fait que A. avait ramené un pot de dulce de leche d’Argentine ; comme j’avais déjà fait des alfajores de maicena et que de toute façon la cuisine familiale bretonne n’était pas assez équipée pour des biscuits, je me suis lancée dans un banana bread marbré au dulce de leche avec quelques pépites de chocolat noir… Deux histoires marrantes à propos de ce banana bread (enfin marrantes, je m’avance peut-être un peu) :
La première fois que j’ai tenté un banana bread, il y a quelques années de cela, bien avant le blog, Petit Frère N°1 était devenu extatique. Il avait déclaré que c’était la meilleure recette que j’avais jamais faite (depuis, je me suis un peu améliorée quand même) et en avait dévoré une bonne partie. Alors quand j’ai retenté l’expérience, il y a un an et demi, il était là, prêt à avaler l’imprudent gâteau séance tenante. Manque de pot, en regardant s’il était cuit, j’ai tiré la grille du four trop brusquement et il s’est écrabouillé au fond du four. En panique, Petit Frère N°1 et moi nous sommes jetés dessus ; j’étais désespérée, mais il a tout simplement ramassé la bouillie à la cuillère, l’a remise dans le moule et a relancé la cuisson. Ni vu ni connu. J’étais convaincue par son idée de génie qui m’évitait de jeter le gâteau, mais en fait c’était franchement pas terrible, pas seulement à cause de cette étrange double cuisson mais car la texture était trop molle, pas assez aérée.
Alors quand j’ai voulu retenter un banana bread, avec le fameux dulce de leche de A., j’ai essayé une autre recette. Mais vu le dépouillement de la cuisine, on s’est arrangés : on a bidouillé les quantités en diminuant drastiquement le sucre, viré le buttermilk parce qu’on en avait pas, adapté à ce qu’on avait sous la main, et puis on se dit qu’on s’en souviendrait. GROSSIÈRE ERREUR. Au moment de commencer cet article, j’ai dû appeler A. en urgence pour savoir s’il avait toujours les captures d’écran qu’il avait fait de la recette de base, et s’il se souvenait si on avait eu assez de farine ou si on avait juste compensé avec des bananes, si on avait mis assez de lait ou si j’en avait rajouté pour le fun… Bref, heureusement qu’il était là, et que j’ai pu reconstituer cette délicieuse recette, UNE TUERIE ! Le banana bread est juste assez aéré et juste assez sucré, les becs sucrés peuvent rajouter le reste de dulce de leche, et les autres le manger comme ça, ou griller une tranche au grille-pain et laisser fondre un peu de beurre salé dessus… Il a disparu aussitôt et a été validé par la communauté de testeurs. Si tu veux supprimer le dulce de leche, tu peux rajouter un peu de sucre dans la pâte, si tu veux le remplacer par du Nutella, tu peux supprimer les pépites de chocolat…
Récemment, nous avons eu notre dernière semaine d’examens. Une semaine à réviser, se préparer, bosser et passer lesdits exams, c’était dur… Et comme toujours en période de gros boulot, cuisiner me détend. Je me suis donc fait un petit plaisir avec cette crème pour laquelle je dois remercier Jamie Oliver ; un petit pot de crème au chocolat bien noir, à servir en petites doses, mais tellement onctueuse ! Elle se fait vraiment rapidement en plus, même si elle doit passer quelques heures au frigo, et je ne peux que recommander cette recette pour faire plaisir à des invités sans faire quelque chose de trop lourd.
Je l’avoue, j’ai tenté le Dry January. Personnellement, je n’avais pas décidé de me passer d’alcool, mais de café : mes trois cafés par jour m’ont un peu détruit l’estomac, alors j’ai fait une cure.
J’ai craqué deux fois dans les trois premières semaines, et puis ça me manquait trop, j’ai arrêté. Je souffrais trop de ne pas pouvoir dévorer mes macarons avec un café ou faire un coffee cake… Pour moi, le sucré prend tout son sens avec un café, et c’est complètement le cas de ces cookies bars.
J’avoue avoir choisi cette recette à l’origine pour finir un pot de caramel beurre salé et un tas de flocons d’avoine donnés par la fameuse M. devenue intolérante au gluten. La pauvre a dû vider ses placards, et en bonne amie j’étais là pour récupérer avoine, semoule et autres pâtes. Les deux m’ont donc permis de tester les cookies bars, deux couches de pâtes à cookie ensérant une couche de caramel beurre salé, le tout à découper en carrés et à dévorer avec les doigts qui collent. Parfait quand on est malade, comme c’était mon cas
Malheureusement pour les photos, j’étais pressée, je devais découper le tout pour l’emmener à ma journée de boulot avec mon groupe de travail (qui a tout mangé), donc je n’ai pas eu le temps de laisser le tout refroidir assez pour découper des belles parts, tout coulait… En arrivant chez C. pour notre rdv, je l’ai mis au frigo 15min, et c’était bon ! Je te conseille donc de vraiment le laisser refroidir avant de démouler.
On a envie de dire Kamoulox mais même pas. Pour l’anniversaire de P., j’ai organisé la soirée, réservé le bar, acheté le cadeau, et ÉVIDEMMENT j’ai fait le gâteau. Mais pas n’importe quel gâteau : un gâteau au chocolat, parce que les gens sont classiques et pas drôles, et une tartiflette. Les plats préférés de P. étant la tartiflette et les pâtes à la carbonara (le cliché du mec de base), c’était plus facile de plonger des bougies dans la tartiflette. La soirée fut un succès. On a fini le gâteau en raclant le moule avec les doigts.
Du coup je te mets la recette de la tartiflette, classique mais on me l’a demandé pendant la soirée, et celle de ce délicieux fondant, refait depuis, là aussi classique mais délicieux, bien coulant au milieu, difficile à manger dans la situation où nous étions mais tellement bon !
Pour sa crémaillère, mon ex-coloc Jaune voulait des lava cookies (comme pour sa toute première crémaillère). Ça me tentait moyen, ça manquait de challenge et de fun… Bon, sinon je peux jouer sur les parfums… Citron vert banane ? Elle aime pas le citron vert, Café ? Elle aime pas le café, Amaretto ? Bof. « T’as pas du chocolat ou du caramel plutôt ? ». Ce sera donc caramel, chocolat et noisettes.
Mais pourquoi est-ce que les gens ne demandent pas des gâteaux originaux, des trucs funs et qui changent ?! J’EN AI MARRE QU’ON ME DEMANDE DU CHOCOLAT ! (Hier encore, un apéro, « tu peux faire un truc au chocolat ? »… Finalement j’ai fait un brownie et des naans)
Bon, je suis quand même ses instructions, et je me lance dans une tuerie calorique (malheureusement, j’ai sauté une étape et les cookies se sont un peu étalés, mais si tu es sérieux tout ira bien). Quand j’arrive, on me demande avec circonspection : « rien de bizarre dedans ? » « NON. Juste des trucs pas marrants. » « Ok, je goûte (air de réflexion intense) Eh mais c’est trop bon ! ». Et c’est vrai, c’est délicieux, plutôt pour les becs sucrés quand même, mais ça attire les foules…
J’ai enfin fini mon vide placard avec la noix de coco râpée. La première et la dernière fois que j’en achète ; pas que je n’aime pas, mais je ne pense jamais à l’utiliser. Il m’a donc fallu 6 mois pour me décider à faire des biscuits à la noix de coco, et pas n’importe lesquels, ceux de Felder et Lesecq. Les proportions sont ultra facile à retenir et la quantité de noix de coco est optimale : le goût n’est pas trop fort, juste ce qu’il faut ! Je les ai trempés dans du chocolat fondu et je les ai amenés au boulot : malgré leur forme… anarchique, ils ont eu beaucoup de succès.
Ces biscuits m’ont également servi à fêter autre chose dont je t’ai déjà un peu parlé : mon diplôme de Sciences Po ! Bah oui, après moult années à hanter les couloirs de Pipo (son petit nom dans le milieu), j’ai fini par être balancée dans le monde du travail, avec tous les désagréments que cela engendre. Mais bon, c’était une bien belle cérémonie, avec tous mes amis, dont L. rentrée spécialement de Buenos Aires, plein de champagne et de petits fours, et une fin rocambolesque -comme toujours- lors du gala en Belgique. Ah, la jeunesse.
OUI JE SAIS LA TOUSSAINT C’EST PASSÉ MAIS CA PEUT SERVIR POUR L’AN PROCHAIN WALLAH ET MÊME AVANT PAS BESOIN D’EXCUSES POUR MANGER ! Eh oui, parce que j’ai eu l’occasion de participer à ce fabuleux atelier panellets la veille de la Toussaint (donc vraiment au dernier moment), avec deux de mes nouvelles camarades de classe, avec qui nous formons un groupe de choc pour les projets de fin d’année. L’idée est venue du fait qu’une d’entre elles étant catalane, elle fait toujours ces petites bouchées traditionnelles pour la Toussaint. Elle nous a donc enseigné la technique, celle de sa maman, l’occasion de tout dévorer en une soirée, ou presque.
Maintenant, le cœur du sujet : c’est bon comment ? Eh bien ce sont de délicieuses petites bouchées (petites donc tu peux en manger plus), à base d’amandes et de patate douce, avec un petit goût de pâte d’amande, parfumées aux pignons, aux amandes, au citron (mes pref’), à la noix de coco et au cacao. elles cuisent très rapidement et se dévorent dès la sortie du four, mais tout comme les bredele alsaciens de Noël, elles se gardent très bien et sont meilleures le lendemain ! Mon article manque de photos post-cuisson malheureusement…
Si tu as essayé de te connecter au blog dimanche dernier, tu as dû être rempli d’effroi, et pour cause : il était hors ligne pour cause de piratage. Heureusement, j’ai un ami qui bosse chez OVH, mon hébergeur, je l’ai appelé en larmes (j’exagère à peine), et il a passé l’après-midi à me sauver la vie (enfin celle du blog). Il a ma reconnaissance éternelle (et des gâteaux à volonté). Merci encore.
Sinon, comme tu l’as probablement compris dans mon blablatage de vie, j’ai signé pour une septième année d’études, soit un deuxième master 2 (never give up), et j’ai eu la joie de découvrir la fac pour la première fois de ma vie, après la prépa et Sciences po ! On va pas se mentir, c’est globalement pareil, surtout quand on est 20 dans la promo. Mais qui dit nouvelle fac dit nouvelles personnes… J’aime bien partir sur des bonnes bases (sisi) et notre premier cours était annulé, donc j’avais le temps de leur faire un gâteau. Une occasion également de tenter de finir ce pot de farine de sarrasin ouvert depuis 10 ans, grâce à la recette de Clothilde ! J’avais déjà testé le sarrasin pour remplacer entièrement la farine normale dans une tarte, et franchement, j’avais été déçue (c’est pour ça que tu ne l’as pas vue passer), le sarrasin dominait trop… Mais ici, avec le chocolat et la vergeoise (ma touche perso), pas du tout ! Cela apporte un côté rustique et automnal tout à fait bienvenu ! Et puis mes nouveaux collègues ont adoré, donc tout va bien de ce côté là. (suite…)