Fruits

La parfaite salade de fruits

Est-ce que c’est un peu bullshit de faire une recette là dessus ? Pas tellement parce que je l’ai faite plusieurs fois, et qu’à chaque fois elle a eu beaucoup de succès !  » Quoi, il y a juste ça ? Que des fruits, pas de sucre ? » Eh oui, pas 10 000 fruits différents, pas de sucre en plus, éventuellement un peu de citron vert ou de menthe… Mais attention sur le choix des fruits, qui doivent être bien mûrs ! J’ai trouvé cette idée fabuleuse sur Beau à la louche, et je t’invite à tester avec les beaux jours qui arrivent.

Pour 4 personnes :

  • 2 mangues
  • 250 g de framboises

Éplucher la mangue, enlever le noyau et détailler en petits cubes. Mélanger avec les framboises lavées. Éventuellement, ajouter un peu de citron vert ou de menthe. Conserver au frais avant de manger.

Bon ap’ !

Gâteaux aux amandes, poires et pommes

Quand je rentre sur Lille, je me retrouve en général chez mon père le samedi midi. On mange du riz, des légumes, du poisson, du pain, du fromage, des pommes et du chocolat avec le café. Rien de mieux que ces gros repas du samedi midi, où enfin je me sens rentrée à la maison.

Or la dernière fois, sur un malheureux malentendu, j’avais compris samedi midi, il avait compris samedi soir. Panique quand je débarque à midi : que va t-on manger ? Dans la générosité qui m’est coutumière (c’est pas comme si mon père m’avait nourri tous les jours pendant des années), j’ai pris en charge le repas. De rien.

Bon en vrai, j’ai rien fait de très compliqué. Ma soupe du moment, une soupe thaï aux lentilles et à la patate douce avec du lait coco, de la pâte de curry et de la citronnelle, servie avec du potimarron cuit au four avec du thym du jardin et du laurier (on ne change pas une équipe qui gagne), et seule touche de folie : un gâteau. Mais aux fruits, simple et sans chichis, sinon mon père se crispe et imagine que ça sera pas bon et trop sucré. La dernière fois, j’avais fait ce délicieux gâteau aux poires, mais je n’aime pas me répéter, donc j’ai récupéré cette recette : un délice ; un gâteau bien réconfortant, avec des fruits d’hiver et une croûte croustillante aux amandes sur le dessus !

Merci à petit frère n°2 pour le mannequinat.

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Macarons au citron bergamote

Il y a quelques temps, j’ai fait mon premier marché à Paris, dans le 12ème.

Je sais, j’allais toutes les semaines au marché à Lille ; avec mes ex-colocs, on faisait les courses et on achetait un poulet rôti ou deux, qu’on allait dévorer en terrasse au soleil, dans le jardin de mes parents avant de jouer au molki, sur la terrasse de Z. ou tout simplement à la maison, tout ça avant de prendre un très long café avec un jeu de tarot. Et souvent, je faisais un gâteau pour accompagner (j’ai notamment fait cette tarte amandine aux coings, ce gâteau avocat pavot, ces pancakes au potimarron…).

Mais à Paris, c’est différent : à Paris, la coutume c’est le brunch, pas le marché et surtout, je trouve que les marchés sont hors de prix, et que ce n’est pas du tout la même ambiance. Il n’y a pas le bruit, la musique, les gens qui boivent et mangent en terrasse, les grands sacs d’olives marinées à tous les goûts dans lesquels on peut goûter, les gözlemes à dévorer histoire de tenir jusqu’au poulet rôti, les caisses à moitié prix à la fin du marché, la quasi certitude de croiser des gens qu’on connaît… Bref, les marchés sont moins sympas.

Malgré mon tempérament de râleuse, ça m’a fait tellement plaisir de retourner au marché ! De dévorer le pain tout chaud qui sort de la boulangerie, d’acheter des bouquets de coriandre et des légumes dont on a pas besoin, de chercher une terrasse au soleil (qu’on a pas trouvé d’ailleurs)… et évidemment, j’ai craqué, sur des citrons bergamotes, les premiers de l’année, et au lieu de travailler, j’ai passé ma journée à réfléchir à ce que j’allais en faire : j’avais des blancs d’œufs au congélo, donc macarons.

Et je n’ai jamais aussi bien réussi mes coques ! C’est de la meringue française mais elle a une très belle collerette, et ce curd, ce délicieux curd m’a tué. Je l’ai fini à la petite cuillère. Malheureusement, ils ramollissent vite dès le lendemain : ils étaient dans un tupperware à l’air libre et pas au frigo, et ils se sont un peu liquéfiés… À dévorer vite donc.

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Tarte tatin un peu comme William Lamagnère

J’ai fini mon nouvel an à siroter un bol de soupe à 5h du matin. Oui. Mais attention, c’était un nouvel an génial ! On a bien mangé, bien dansé et bien ri, on a juste fini avec de la soupe. C’est peut-être ça, finalement, l’adulterie… Ça avait commencé par un grand repas avec foie-gras, saumon fumé, feuilletés, fromage, en veux-tu en voilà, et évidemment, j’ai insisté pour faire le dessert. Pour nouvel an, je voulais des fruits, quelque chose de pas trop lourd, mais d’un peu classe… Et comme par hasard, mon beau-père, qui prépare un CAP pâtisserie, avait acheté un coupe-lanière pour ses expériences culinaires, ce qui m’a permis de me jeter sur cette merveilleuse tarte tatin, créée par le pâtissier William Lamagnère, qui a eu énormément énormément de succès ! (Z. m’a dit que c’était la meilleure qu’elle avait mangé de sa vie)

Les pommes sont coupées très finement, comme des feuilles de lasagnes et enroulées bien serrées avant de cuire très longtemps dans un caramel au beurre salé… Elles deviennent extrêmement fondantes, c’est un délice.

Alors le gros problème de cette tarte (en dehors du fait qu’elle prend 3h à faire), c’est qu’il te faut absolument un coupe lanière, ou son équivalent qui se fixe sur kitchenaid (sur kitchenaid c’est super cher, mais sinon c’est accessible, après il faut avoir de la place dans sa cuisine, pas comme moi…), comme ceci :

J’ai scrupuleusement suivi la façon de faire, excepté pour la chantilly dulcey vanille, que j’ai trouvé lourde à la première dégustation (ledit beau-père avait inauguré le coupe lanière avec cette tarte), mais dont tu peux trouver la recette par , et pour l’huile d’olive. William Lamagnère ajoute en effet de l’huile d’olive au caramel, mais perso le goût m’avait un peu gêné à la première dégustation donc je l’ai virée et ça n’a rien changé à la cuisson. C’est pour ça que c’est « un peu comme William Lamagnère » (j’ai failli mettre « à la manière de William Lamagnère » mais je me suis retenue. De justesse).

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15 idées pour les fêtes de fin d’année

Je te l’avais promis, tu as crié, trépigné, pleuré et le voilà ! L’article pour t’aider à tout gérer pendant les fêtes de fin d’année. De rien. (Cadeau)

Tu n’es pas sans savoir (sauf si tu es nouveau. Coucou toi.) que je mange très peu de viande ; or, c’est ce qui compose souvent le repas de Noël. Des viandes ou poissons chers, que je cuisine rarement, ou encore du foie-gras, des huîtres… Donc plutôt que de te proposer une recette tristoune à base de poulet, je vais me contenter de te proposer des plats principaux végés, qui sont des suggestions d’accompagnement ou de plat principal si tu es végé/a mangé trop de foie-gras en entrée. Bon ap’ !

 

En attendant Noël…

Des bredeles évidemment !

Bonnets de moine                               Zimsterme                           Vanille Kipferl

 

Orangettes                       Spéculoos

 

Entrée

Chez moi, l’entrée c’est traditionnellement fois-gras et huîtres (qu’on mange avec du bon pain de campagne et du beurre salé (oui je sais c’est bizarre)) mais si tu veux faire un truc un peu plus original, voilà quelques idées.

           

Soupe potimarron lait coco saumon fumé        Tartare de saumon à la poire        Little bee jack cocotte

Plat

Végé donc, si tu as suivi. Il y avait beaucoup de plats qui s’y prêtaient sur le blog, mais tout dépend de ton accompagnement, donc n’hésite pas à regarder dans l’index salé

              

Purée de patate douce, pois-chiches, crumble de fruits secs    Butternut farcie au chèvre       Risotto au gorgonzola, poires et noisettes

 

Dessert :

De notre côté, mon beau-père passe son CAP pâtisserie… donc autant te dire qu’on est servis niveau desserts et en plus on a plein de tests dans les jours qui précédent, un vrai bonheur. Si tu n’as pas cette chance, je t’ai fait une petite sélection, pas d’entremets -trop lourds- mais des trucs un peu classe quand même, et plutôt des fruits. Je ne suis pas très bûche, mais je t’ai quand même mis quelques idées…

Gâteau fourré au chocolat, glaçage au café    Tartes chocolat amandines poires       Tarte citron praliné

                        

Tarte framboises pistaches comme Michalak     Bûche citron chocolat fleur de sel    Bûche poire crème de marrons et pralin

 

Pour faire passer les cadeaux nuls…

 

Rhum arrangé à la banane et aux épices

 

Bonus : les cadeaux gourmands

Parce que tu t’es acheté un manteau qui t’a coûté deux smics et que tu peux plus payer de cadeaux… Voilà des idées pô chères.

                                            

Chocolat chaud et cookies in a jar                     Sucre vanillé maison

 

Bonnes fêtes à toi, tente de ne pas te rendre malade en te gavant de toute cette bouffe et ne casse pas tout de suite tes cadeaux !

Bisous bisous !

Panellets : petits gâteaux aux amandes catalans pour la Toussaint

OUI JE SAIS LA TOUSSAINT C’EST PASSÉ MAIS CA PEUT SERVIR POUR L’AN PROCHAIN WALLAH ET MÊME AVANT PAS BESOIN D’EXCUSES POUR MANGER ! Eh oui, parce que j’ai eu l’occasion de participer à ce fabuleux atelier panellets la veille de la Toussaint (donc vraiment au dernier moment), avec deux de mes nouvelles camarades de classe, avec qui nous formons un groupe de choc pour les projets de fin d’année. L’idée est venue du fait qu’une d’entre elles étant catalane, elle fait toujours ces petites bouchées traditionnelles pour la Toussaint. Elle nous a donc enseigné la technique, celle de sa maman, l’occasion de tout dévorer en une soirée, ou presque.

Maintenant, le cœur du sujet : c’est bon comment ? Eh bien ce sont de délicieuses petites bouchées (petites donc tu peux en manger plus), à base d’amandes et de patate douce, avec un petit goût de pâte d’amande, parfumées aux pignons, aux amandes, au citron (mes pref’), à la noix de coco et au cacao. elles cuisent très rapidement et se dévorent dès la sortie du four, mais tout comme les bredele alsaciens de Noël, elles se gardent très bien et sont meilleures le lendemain ! Mon article manque de photos post-cuisson malheureusement…

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Enfin… THE RECETTE DE CHEESECAKE, ONCE AND FOR ALL

Cela fait combien, deux ans que je te rabâche ma passion pour le cheesecake et mon désespoir parce que je ne trouve pas la recette parfaite ? J’ai publié trois recettes de cheesecake sur ce blog, mais depuis que j’ai testé celle-ci, j’en ai supprimé une, parce qu’elle ne lui arrivait pas à la cheville et que c’était donc de la publicité mensongère et puis j’ai mis les précisions d’usage sur les autres (j’ai laissé celle de J.F. Piège parce que tout de même, et celle-ci, qui est un peu plus dense mais après tout il en faut pour tous les goûts).

Mais alors, qu’est ce qui a changé et qui fait que cette recette est parfaite ?

  • Le sucre. J’adore le sucre roux, notamment la vergeoise, en cuisine, même si elle donne une coloration plus foncée aux cheesecakes. Mais NON, ERREUR : la texture n’était pas du tout la même ! Bref, sucre blanc basique.
  • Les biscuits. En général, je prends des spéculoos parce que je viens du Nord et que c’est trop bon ; ici c’est toujours le cas, mais j’en ai mis beaucoup plus, en les faisant remonter sur les bords, ce qui empêche le cheesecake de craqueler en sortant du four (la crème ne va pas se rétracter de la même façon avec les biscuits autour)
  • La crème : au lieu de mettre 100% philadelphia, j’ai mis une toute petite partie de crème fleurette (pour être honnête, c’était surtout parce qu’il m’en restait, mais pari réussi).
  • La cuisson : moins fort, plus longtemps.

Du coup, voilà ma recette finale, désormais je crois que je ne ferais que des adaptations de cette recette (à part pour le cheesecake au chocolat blanc que je veux absolument tester), et ici c’est une version absolument décadente mais ouf : Spéculoos, banane, caramel beurre salé (offert par mes ex-collègues). Si tu préfères le classique coulis de framboises, je ne te juge pas.

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Faire griller des châtaignes au four en automne…

Ok, c’est un peu un article « trucs et astuces » plutôt qu’une vraie recette (un peu comme pour les barbeuc). Mais j’ai été choquée du nombre de personnes qui ne savaient pas qu’on pouvait manger des châtaignes grillées sans avoir de cheminée fonctionnelle. Alors je viens à ton secours.

Déjà : ne confonds pas châtaignes et marrons. Je t’épargne la peine de taper sur google « Comment différencier châtaignes et marrons », je l’ai fait pour toi (j’assume). En gros, la châtaignes, y’en a plusieurs dans la bogue, et marrons un seul. Perso, j’en ai eu un tas au boulot, ou quelqu’un a mis en libre service des châtaignes de son jardin, donc comme y’avait pas la bogue, j’ai fait aveuglément confiance à cette bonne âme (et pour l’instant, je ne l’ai pas regretté).

Ensuite : super facile. Préchauffer ton four à 200°c, et sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé, met tes châtaignes incisées en croix des deux côtés. Enfourne pour 20-30 min. Laisse refroidir un peu avant d’enlever la coque grillée. Et dévore, en ayant l’impression d’être chez papa maman après une balade en forêt, et pas frigorifié dans ton appart parisien avec la pluie qui tombe.

Alley kiss.

Flognardes à la verveine et aux poires

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J’ai la chance d’avoir une famille paternelle pleine d’humour (à se demander de qui j’ai hérité ça) (Ma tante a mon blog en raccourci sur son portable donc j’ai pas intérêt à raconter n’importe quoi). Du coup, quand, l’été dernier, ma tante m’a proposé une partie de sa récolte de verveine du jardin, j’ai accepté avec plaisir, sans me douter de ce à quoi je me risquais… Soit la « weed à Vovette » (« Même si on dit pas fils à putes mais fils de putes », m’a t-on précisé).

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Certes.

Cette verveine a beau être délicieuse, la meilleure que j’ai jamais goûté, les gens me regardent toujours bizarrement quand je sors cet énorme sachet… Et quand j’ai aperçu cette recette. sur la blogosphère, je me suis dit que ce serait une parfaite occasion d’utiliser cette verveine familiale pour un dîner avec ces même cousins paternels ! La deuxième chose qui m’a convaincu dans cette recette, c’est la présence de poires… j’aime tellement les poires que quand j’étais petite, mes parents m’interdisaient d’en manger, parce que je me rendais malade à force de les manger pas mûres (et y’en avait plus pour eux)… Mais après tout

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Conclusion : une recette d’automne, un flan doudou aux poires, délicatement parfumé, à dévorer tiède avec une vraie verveine… Et puis l’occasion de tester ces petites cocottes offertes par E. (merci !)

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La plus parfaite des recettes de carrot-cake

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J’ai profité de l’anniversaire du petit frère numéro 2 (l’année dernière j’avais fait un délicieux gâteau à l’avocat, et celle d’avant, un pudding crémeux de Bourgogne) pour me jeter sur une recette que je voulais tester depuis un moment : celle de carrot cake de ma belle-mère. La dernière fois qu’elle nous l’avait fait, j’avais adoré : super moelleux, parfumé… j’ai bien diminué les doses de sucre et ajouté un glaçage au cream-cheese, et voilà selon moi la recette parfaite !

Et puis il faut avouer que c’est le gâteau parfait pour l’arrivée de l’automne et du cinnamon spice everything…

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