Végétarien
Lasagnes végétariennes à la courge butternut, potimarron, ricotta, sauce tomate et plein de fromage
J’ai déjà fait des lasagnes à la butternut, et des lasagnes végés avec des tomates cerises rôties dans la sauce mais là, j’ai fait un combiné de trucs trop bons : une couche de béchamel, une couche de pâtes, une couche de crème butternut/ricotta, une courge de potimarron rôtie, une couche de sauce tomate, une couche de fromage, et bim. Tout se marie très bien et donne des lasagnes très onctueuses mais pas non plus trop lourdes car principament faites avec des légumes. Avec un peu de chair à saucisse dans la sauce tomate je suis sûre que ça doit être également délicieux. Un plat doudou parfait pour l’hiver, un peu long mais pas compliqué !
Pourtant je mentirais si je te disais que je m’en régale en ce moment même, parce que là je me prépare à partir au Costa Rica, afin de m’échapper de la France avant le 3eme confinement… Évidemment il reste la possibilité que les fronières ferment mais je préfère ne pas y penser, donc pour l’instant je touche du bois (littéralement) et je remplis ma valise de crème solaire et de répulsif anti-moustique en pensant à m’échapper…
Courge butternut rôtie à la ricotta et au citron
Un plat hyper simple mais super efficace, un peu comme cette courge butternut au tahini, parfait avec un oeuf mollet.
Est-ce que c’est le bon plat pour te souhaiter un joyeux Noël ? Je ne suis pas sûre, mais nous on fait Noël la veille de Noël donc c’est un plat parfait pour le lendemain d’un gros repas de fête donc du coup c’est un plat parfait pour te souhaiter joyeux Noël ! C’était un Noël bizarre pour moi, avec ces frontières toujours fermées, et sûrement pour beaucoup d’autres gens aussi. En ce moment je croule sous le boulot à tel point que j’ai l’impression d’être retournée en prépa ou à l’époque des rendus de mémoires, et je suis aussi sur les dernières finitions de la maison avant de passer la main aux locataires, donc je ne me sens pas du tout dans l’esprit des fêtes… je veux surtout enterrer 2020 et pouvoir revenir à une vie où on peut faire des projets librement…
Tortillas de patate douce & Refried beans
Avant que L. ne quitte la France, nous avons fait une tortilla party. Si seulement j’avais su dans quoi je me lançais avec un colombien.
J’ai osé sortir du fromage râpé et de la crême fraîche et évidemment, il a poussé des grands cris. Du coup, on a fait un compromis : j’ai fait les tortillas maison, il a fait des refried beans (c’était un gros compromis car il déteste qu’on cuisine ensemble), et sur la table, on a mis à la fois ingrédients français et « authentiques » (mais chacun a sa propre version) comme guacamole et pico de gallo, et puis c’était délicieux.
Ces deux recettes sont assez faciles, mais les quantités sont approximatives, parce qu’essaie de demander à une maman colombienne (ou à son fils) de te donner des indications claires, il te parleront du feeling et de la texture de la pâte… mais en y allant petit à petit, tu vas y arriver sans problème ! Si tu ne connais pas le refried beans, il s’agit de haricots qui ont cuits longtemps et qui ont une texture de purée, souvent laissés froids et réchauffés derrière, et c’est délicieux.
Aloo Paratha : galettes indiennes farcies aux pommes de terre
C’était pas facile comme rythme, et j’ai un peu craqué en milieu de semaine, après une tentative ratée d’aller à Bricorama qui m’a fait fondre en larmes, suivie par la prise d’une route à contresens et je te passe les détails. Mais la maison était prête pour les visites, et dans deux jours de travail elle devrait même être prête tout court ! J’espère qu’elle trouvera preneur et que je n’aurais plus à y mettre les pieds pendant un moment, parce que je n’en peux plus.
Et quand je rentrais le soir à la maison, j’avais ces galettes de pommes de terre indiennes, réalisée la semaine précédentes et congelées, et ça faisait un bien fou. Elles sont parfaites avec un curry par exemple (et il y en a des recettes de curry sur ce blog, d’ailleurs j’ai réorganisé l’index pour que tout soit plus facile à trouver !)
Coleslaw d’hiver avec du raddichio et de la pomme
En ce moment je suis moins présente par ici (et la refonte du blog n’a pas encore lieu) simplement car… je n’ai plus une minute de libre. J’ai pu reprendre les travaux de la maison, et ce à 200 à l’heure car il faut que ce soit loué en janvier, je prépare le best-of, je fais les cadeaux de Noël, je crée l’album photo d’anniversaire d’une copine (et c’est beaucoup de boulot), je règle tous les détails administratifs de la maison… et puis après il y a la vie de tous les jours.
Je cuisine quand même pour me nourrir, mais un peu la cuisine de la facilité : je suis un peu désespérée à l’idée de ne pas pouvoir faire de bredele ou de stollen pendant les fêtes… Du coup je t’offre la cuisine de la facilité avec un coleslaw facile, délicieux sur du pain grillé.
Gnocchis de patate douce à la sauge et au parmesan
Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas attaquée aux gnocchis ; j’en ai déjà fait des classiques, des à base de potimarron, des à base de carottes, des gnudis et des merda de can, dans le même style. Cette recette n’est donc pas révolutionnaire dans ma cuisine, mais j’étais extrèmement fière de pouvoir y ajouter ma sauge du jardin balcon pot de fleur sur le bord de la fenêtre de ma cour exposée au nord.
Le combo est délicieux et comme tu peux faire tes gnocchis en grande quantité et en congeler une partie (après les avoir cuit dans l’eau, de préférence), c’est presque du temps bien géré. Et de toute façon de mon côté, j’ai plein d’énergie à donner à la cuisine car, étant confinée à Paris, je ne peux pas avancer sur le chantier de ma maison à Lille. Dès que possible, j’y retourne pour les finitions/le grand nettoyage (en vrai faut compter au moins une semaine rien que pour le nettoyage) et enfin, les visites ! L’objectif de la louer en novembre n’a pas été atteint, par contre la louer en janvier ce n’est plus un objectif mais une obligation.
Compotée de haricots blancs à la tomate et à la ricotta
Une compotée bien réconfortante pour le froid qui arrive peu à peu, avec de la tomate (en boîte), des haricots et de la ricotta pour contre balancer le plat chaud. Dans le même genre, en Belgique il arrive de manger des frites chaudes avec de la compote de pommes froide, figure toi que c’est délicieux (dans le cas présent c’est beaucoup moins chelou évidemment). Avec un peu de pain grillé, c’est super facile à faire.
Si au précédent confinement j’avais repeint la salle de bain, j’ai réarangé complétement ma chambre sur celui-ci. Un peu de bricolage, pas mal de recherches sur le bon coin et vinted et j’ai l’impression d’avoir une nouvelle chambre. Ma nouvelle organisation me permet d’être plus concentrée, et moi et ma chère maquettiste qui m’aide (pour laquelle j’avais réalisé un naked cake l’an dernier) préparons activement la refonte du blog.
Quinoa, petits pois, parmesan, citron… le combo parfait pour un accompagnement
Quand j’ai préparé ce plat, L. l’a regardé, et m’a sorti, comme parfois : « I’m not sure I will want to eat that », « je ne suis pas sûr que j’aurais envie de manger ça ». Quand il y a « je ne suis pas sûr », chez L., ça veut dire « non ». Cependant, comme je suis trop chiante, je l’ai forcé à prendre une cuillerée… et il a fini par « manger ça ». En même temps, c’était délicieux, le quinoa et les légumes vont très bien avec le citron, le parmesan, l’ail et un peu de poivre. Servi avec un oeuf mollet, encore mieux.
En parlant de L., il a dû rentrer à New York, là où le reconfinement n’est qu’une vague possibilité, où on fête le résultat des élections, où les bars sont ouverts, où on se balade encore en pull et où les arbres sont magnifiques. Est-ce que c’est évident que New York me manque ?
Bibimbap végétarien revisité
En ce moment, je suis obsédée par la série/télé réalité Selling Sunset, sur netflix, qui est extrêmement nulle mais impossible à arrêter. C’est une télé réalité sur des agentes immobiliers (immobilières ?) avec des talons de 14 cm qui vendent des manoirs à 44 millions à des gens qui ont besoin d’au moins 12 places de parking. Totalement mon quotidien quoi.
J’adore les maisons, j’adore les critiquer et les comparer comme si j’avais quelques millions en trop à mettre dans une maison avec deux jacuzzis, j’adore les dramas sans aucun sens, et je deviens assez douée pour reconnaître les poitrines ayant subi une augmentation mamaire (spoiler, dans cette série : toutes, elles les comparent même à un moment. Pour les lèvres, c’est 2/3, mecs compris. Quant au botox, c’est littérallement devant les caméras).
Je l’ai déjà vue deux fois en entier, et depuis que j’ai fini, je suis en deuil. On verra bien où mes clics mes mèneront la prochaine fois sur netflix.