Je t’ai déjà expliqué que je n’étais pas fan de fenouil mais que j’ai réussi à le dompter (surtout avec du miel), mais alors cru, j’avais encore du mal. Depuis, j’ai fait des essais, et ça va mieux : la clé, c’est de le couper à la mandoline très fin, de le faire mariner un peu et de bien le marier. Je te livre donc deux merveilleuses salades de fenouil cru !
De mon coté, j’ai passé une semaine de septaine déprimante à mon retour du Costa Rica. Avec le boulot et les restrictions, impossible de sortir prendre l’air ou faire les courses, rendant la transition vacances/boulot d’autant plus violente…
Avant que L. ne quitte la France, nous avons fait une tortilla party. Si seulement j’avais su dans quoi je me lançais avec un colombien.
J’ai osé sortir du fromage râpé et de la crême fraîche et évidemment, il a poussé des grands cris. Du coup, on a fait un compromis : j’ai fait les tortillas maison, il a fait des refried beans (c’était un gros compromis car il déteste qu’on cuisine ensemble), et sur la table, on a mis à la fois ingrédients français et « authentiques » (mais chacun a sa propre version) comme guacamole et pico de gallo, et puis c’était délicieux.
Ces deux recettes sont assez faciles, mais les quantités sont approximatives, parce qu’essaie de demander à une maman colombienne (ou à son fils) de te donner des indications claires, il te parleront du feeling et de la texture de la pâte… mais en y allant petit à petit, tu vas y arriver sans problème ! Si tu ne connais pas le refried beans, il s’agit de haricots qui ont cuits longtemps et qui ont une texture de purée, souvent laissés froids et réchauffés derrière, et c’est délicieux.
En ce moment je suis moins présente par ici (et la refonte du blog n’a pas encore lieu) simplement car… je n’ai plus une minute de libre. J’ai pu reprendre les travaux de la maison, et ce à 200 à l’heure car il faut que ce soit loué en janvier, je prépare le best-of, je fais les cadeaux de Noël, je crée l’album photo d’anniversaire d’une copine (et c’est beaucoup de boulot), je règle tous les détails administratifs de la maison… et puis après il y a la vie de tous les jours.
Je cuisine quand même pour me nourrir, mais un peu la cuisine de la facilité : je suis un peu désespérée à l’idée de ne pas pouvoir faire de bredele ou de stollen pendant les fêtes… Du coup je t’offre la cuisine de la facilité avec un coleslaw facile, délicieux sur du pain grillé.
Thanksgiving 2020 était vraiment pourri, et pour cause… il a eu lieu sans moi.Depuis la fermeture ses frontières en mars, je n’ai pas pu retourner aux US, donc mes amis à New York et L. en Floride ont fété Thanksgiving pendant que moi je me morfondais en France… 2020 est vraiment de mieux en mieux.
Heureusement, la journée n’a pas été complètement gacgée car j’ai tout de même profité de l’occasion pour enfin finaliser ma recette de pumpkin pie !
En effet, ce n’est pas la recette avec laquelle je suis la plus à l’aise : je n’aime pas trop ça personnellement et j’ai déjà fait plusieurs tentatives ratées, mais là je me suis donnée à fond et j’ai fait de mon mieux pour ne pas la cramer (mais elle a un peu trop cuit quand même). Elle a eu beaucoup de succès chez moi, même si j’aurais préféré être aux US…
Autres recettes de Thanksgiving (et le récit de mes Thanksgiving 2018 et 2019) :
Les élections américaines nous ont rendus dingues. Au moment où j’écris cette article, nous ne savons toujours pas qui sera président, mais on sait déjà que ce sera la merde. Trump commence ses recours légaux alors que le décompte essaie de se poursuivre normalement, finissant (enfin on espére) son mandat aussi terriblement qu’il l’a entamé. J’imagine déjà que le fossé entre les deux Amériques se creusera encore plus après ça, et cela me met dans une rage folle.
Hier, nous avons donc fait une nuit électorale (et L. a même passé ses quelques heures de sommeil avec son ordi pour suivre l’avancée dès que possible). Nous avons mangé dans le stress, en discutant les particularités du système système américains avec mes colocs et L., et finalement on a pas vraiment fait attention à ce qu’on mangeait. Ce qui est dommage car c’était bon : des boulettes de boulet caramélisées, du riz à la noix de coco, de la courge et de la grenade. La mélasse de grenade dans la sauce et les graines sur le dessus unifient le plat, et c’est délicieux.
Ca y est, le retour du confinement. Honnêtement, je ne m’y attendais pas du tout et ça a été un choc. Après une bonne réflexion, je reste à Paris avec ma coloc et L. (qui a encore 2 semaines en France), et j’irai au bureau de temps en temps, est-ce que ce sera pire ou moins pire que le premier confinement ? On verra bien. C’est un peu la déprime, mais on reprend des projets confinés : pâtisserie, réaménagement de ma chambre, un peu de couture, du sport… et des pickles.
Ici, une recette hyper rapide de pickles de radis, qui marche d’ailleurs aussi très bien avec des carottes rapées ! Bientôt, je te filerai des idées pour l’utiliser.
En ce moment, je suis sans cesse la tête dans les travaux (et les mains dedans tous les week-ends) : si au début ça avançait à toute vitesse, le rythme a beaucoup ralenti et pour moi qui n’ait aucune patience, c’est extrêmement frustrant. Les finitions, c’est la moitié du travail, mais il faut à chaque fois des outils précis, un nombre de vis d’un diamètre défini, tout recommencer parce que ça ne passe pas à un centimètre près, et puis encore et toujours, aller à Leroy Merlin et à la benne.
Du coup, je cherche des plats un peu passe-partout sans prise de tête, et depuis la mangue au piment, citron vert et sel, je voulais une sorte de version salée, afin de pouvoir asaisonner mes plats ou d’avoir un accompagnement avec un peu de riz et un oeuf. Eh bien, il suffisait juste d’ajouter un avocat. Comme quoi la cuisine c’est pas compliqué.
En quelques jours, nous sommes passés de l’été le plus indien que j’ai connu à Paris à un automne bien pourri. C’était radical, et violent, et tristoune. Du coup, on est repassés direct à la confort food.
Ok c’est un peu l’arnaque de te présenter ça comme une recette tellement c’est facile, mais c’est un peu un de mes go-to de quand je ne sais pas quoi cuisiner. Patate douce fondante avec ma sauce habituelle tahini/miel. Super facile, et toujours aussi délicieux.
Les travaux de ma maison ont bien commencé et, comme je pouvais l’imaginer, tout va mal.
Pas de panique, c’est une règle des travaux : tout ira mal, tout coûtera plus cher que prévu, et rien ne finira à temps. Cependant, cela ne change rien au fait qu’à chaque fois qu’on m’annonce une nouvelle dépense (gloups, le mur qu’on voulait abattre est en brique et ce sera trois fois plus cher), un nouveau problème (oups, la porte a été montée à l’envers et on ne peut donc plus mettre d’armoire dans la chambre), et un nouveau délai (mince, l’électricien est malade), une petite dose de stress s’ajoute en haut de tous les stress habituels que ma personne pleine d’angoisses porte à longueur de temps (le travail, gérer un petit salaire, l’administration, la to-do list sans fin etc etc).
Malgré tout cela, c’est tellement jouissif de voir un mur s’écrouler, la cave se vider de tout ce qui y était entassé, le plancher d’époque apparaître sous le plastique, les carreaux à motif disparaître à la benne…
Sinon (il paraît qu’ici c’est un blog de bouffe) aujourd’hui je te parle d’une façon d’accomoder le chou fleur roussi, dont je t’ai déjà parlé (en plat principal, en soupe, en salade), avec un accompagnement et une petite sauce qui va bien. J’ai ajouté des brochettes de poisson avec des courgettes, c’était sympa.