Gazpacho de tomates, melon et poivrons
Récemment, il m’a fallu partir de manière improvisée en Bretagne.
Je n’étais pas souvent allée dans la maison nantaise de mon grand-père paternel, mais je me souvenais d’un grenier sombre plein de berceaux en bois et de cartons et d’un salon de télévision où, une fois, nous avions regardé la trilogie du samedi soir avec mes cousins : je me souviens encore de l’intrigue et j’y avais repensé, il y a peu, essayant de reconstituer les différents fils de l’histoire rocambolesque et peu crédible.
Quand j’étais petite, ma tante avait écrit et illustré un album pour enfants qui s’intitulait « la maison de Papito n’est pas comme les autres maisons ». La maison était devenue un escargot, avec des chambre en bas, des chambres en haut, des courbes, des portes partout, des jardins à différent niveaux. En la retrouvant, je me suis rendue compte qu’il y avait aussi beaucoup de moquette, et puis j’ai pu ouvrir la porte, en sous-sol, qui menait directement à la falaise, au rocher sur lequel était construit la maison.
Cela nous a fait du bien de se retrouver en famille, de raconter mon grand-père et la maison, et de se souvenir des repas partagés ensemble. Dans ma famille comme dans toutes les familles, les repas rapprochent, et j’espère aussi qu’avec ce blog, je peux donner de la matière pour ces rassemblements, en été ou n’importe quand dans l’année.
Même si pour le gazpacho, c’est mieux l’été quand même.