Mes premiers raviolis italiens, à la ricotta et à la truffe

J’ai la chance (ou pas, ça dépend comment tu le vois) d’avoir une boss italienne. Qui dit boss italienne dit qu’elle commande toujours en italien dans les restos alors que toi tu prononce comme une quiche à côté, qu’elle dit des insultes en italien quand elle renverse un truc, qu’elle critique toutes les huiles d’olive française, qu’elle trouve toujours qu’il fait trop froid (mais en même temps elle est en manches courtes) mais surtout (et j’en arrive enfin à la partie qui t’intéresse), qu’elle a une machine à faire des pâtes. Et il n’y a que les italiens pour avoir une machine à pâtes / laminoir dans un appartement parisien, vu que ça prend environ la moitié de l’espace desdites cuisines.

Dans le but de me lancer ENFIN dans des raviolis maison (après les tagiatelles maison sans machine à pâtes), je lui ai empruntée (et je la remercie moult fois, malgré cette introduction fracassante) et ait pu constater que ça ne rentrait pas non plus dans mon panier de vélo. Du coup, après de nombreuses périgrinations, je l’ai ramenée chez moi dans le but de la tester lors de ma prochaine soirée « chill ».

Comme chacun le sait, c’est toujours quand on a une soirée « chill » qu’on finit par rentrer bourré après un verre impromptu. Mais qu’à cela ne tienne, j’avais acheté les ingrédients (et cher, y’a de la truffe hé), et c’était marqué dans mon progamme, donc j’allais faire mes raviolis. Alors évidemment, le niveau d’alcoolémie a compliqué la manoeuvre, et je n’ai pas fait la pâte aussi fine que j’aurais dû et je n’ai même pas réussi à brancher l’extension pour faire des raviolis facilement, alors j’ai tout fait à l’emporte pièce. Mais j’ai trouvé ça super : une fois installée la machine est super agréable à utiliser et c’est tellement satisfaisant de manger ses propres raviolis !

Si tu n’as pas de boss italienne, tu peux le faire au rouleau mais il va falloir plus de temps et d’huile de coude. Sinon, on m’a conseillé la machine à pâte / laminoir Liddl, qui, il paraît ne prend que le quart d’une cuisine parisienne.

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