Quand c’est la crise du porte-monnaie et du frigo, en général, les oeufs sont la solution. En Espagne, je faisais souvent des oeufs brouillés avec des pommes au soja (oui, un peu chelou, mais sympa, je t’en reparlerai à l’ocaz), et en baby sit’, les oeufs brouillés ou l’omelette, c’est toujours la solution. Je fais parfois une piperade aussi, ici c’est un peu le même style, mais à la mexicaine, avec des tomates et des haricots rouges, donc plein de protéines pour les végétariens !
Rapide, facile et pas cher, que demande le peuple ?
J’ai beau ne plus avoir un sou sur moi vu les vacances de fou qui s’annoncent, j’ai craqué : j’ai acheté le livre de Clea, Veggie (et une combi-short à Naf naf, bref, passons). Un beau livre de cuisine végétarienne et vegan, 500 recettes ! Ca manque un peu de photos à mon goût mais je fais aveuglément confiance à Cléa pour ce qui est de la qualité des plats. J’ai donc recouvert le livre de marques pages, et j’ai fini par me décider sur deux recettes, dont cette tarte fait partie (la deuxième m’a moins convaincue, mais je t’en reparlerai peut être plus tard). Je l’ai un peu adaptée selon mes goûts, et j’ai été convaincue par le crumble feta-noisettes, qui donne un twist à la tarte !
Coup de chance, L. était sur Lille pour 4h ce jour là, elle m’a envoyé un texto au moment où je sortais la tarte du four, donc elle a pu venir la tester. Et en dessert, on a mangé le reste du fromage blanc avec des péches, du miel et quelques éclats de pralin, c’était fort bon !
Bah c’est bon, on a tout fini. Mémoire, Grand O, Soutenance. Le M1 quoi (même si on n’a pas encore les résultats). Les premières vacances (le lendemain) à Rennes avec les copines, week-end gastronomique à base de crêpes, de tarte tatin courgette chèvre pesto, de gâteau aux framboises (qui fut très apprécié) et de pumpkin pie. Et puis le retour à Lille pour deux petites semaines avant le Japon, il faut organiser le reste des vacances aussi, convertir les sous, prendre des AirBnb et des avions…
Bref, j’organise tout, prend en compte le fait que ja vais prendre 10 kg (au bas mot) au Japon, et dépenser tout l’argent qu’il me reste, donc je mange des choses économiques et bonnes pour la santé ! Et les légumineuses c’est parfait pour ça : pas cher, plein de protéines et bien nourissant. Je me souviens d’une soupe de pois-cassés aux lardons de mon voyage à Amsterdam il y a quelques années, là c’est complétement différent, un peu plus à l’indienne, une purée toute douce, super simple, j’ai vraiment apprécié !
Peu de publications en ce moment, je bosse dur sur le Grand O et la soutenance, maintenant le mémoire bouclé, et aprés je partirai beaucoup en vacances, donc cela ne va pas augmenter beaucoup… Et oui, cet été je fais Japon/Corée, Togo/Bénin/Burkina Faso, Bordeaux et Bretagne, aprés tout, ce sera probablement mon dernier été avant le terrible spectre de la vie active…
Du coup, aprés mes muffins à l’ail des ours, ayant acheté l’indispensable mixeur, j’ai pu partir sur le pesto à l’ail des ours. Les pâtes au pesto, c’est le plat incontournable des soirées boulot déprime, ça remonte le moral, c’est rapide et ça tient au corps. Je fais souvent mes pestos maison parce que ça permet de tester plein de variantes cheloues, avec un mixeur c’est super rapide ! En plus c’est parfait en fondde tarte !
Lors de ma visite rituelle chez ma mère, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir que de l’ail des ours poussait dans le jardin. L’ail des ours, tu sais, ce truc qui ne pousse que pendant une brève période de temps, qui coûte une fortune, qui ressemble à des fleurs normales mais dont les feuilles se mangent, un peu comme de la salade mais avec un arrière goût d’ail. Il me faisait envie depuis un bon moment sur la blogosphère, donc j’ai cueilli une bonne dose, dans l’idée de faire du pesto en rentrant à la maison…
Sauf que j’avais cassé mon mixeur / batteur sur le gâteau à étages de pacs. Bon. En attendant d’en trouver un sur le bon coin (c’est fait depuis), j’ai dû trouver une autre idée, et je me suis rabattue sur ces petits muffins, trouvés chez Piment Oiseau, qui étaient vraiment très bons, aérés, pas trop denses, aussi bons chauds que froids, bref, enfin une bonne recette de base de muffins.
Sinon, pour l’anecdote, chez ma mère, ça pousse prés du muguet, qui évidemment est hautement toxique. Inutile de dire qu’elle a failli empoisonner toute la famille…
J’ai fini de rédiger mon mémoire, ou presque (relectures en cours). Fini les journées à la bibli à scruter les pages en pétant des câbles pour tout et n’importe quoi ! Fini les déjeuners vite fait dans des tupperwares avant de retourner bosser en traînant les pieds devant le soleil ! Du coup, je me suis fait plaisir avec un curry sucré-salé, à manger tranquille chez moi devant GoT (maintenant faut que je rattrape mon retard) (L’année dernière, pour GoT, je faisais des petites tartes/brownie aux framboises…).
Alors l’une des questions numéro 1 que l’on te pose lorsque tu cuisines un peu végétarien est : comment tu fais le tofu ? (Je devrais écrire un article dessus). Tu le fais mariner, compoter avec des sauces plus fortes en goût, et de manière générale, mieux vaut l’acheter fumé. Là, j’ai trouvé du tofu curry mangue au magasin bio, donc je suis partie là dessus, et c’était délicieux ! Beaucoup plus convainquant que le curry à la rhubarbe de l’été dernier, n’en déplaise à ma chère colocataire…
Eh oui, en ce moment je fais plein de boulettes… Comme tu le sais, je fais rarement de la viande, donc aprés les boulettes au boeuf, je suis revenue sur du végétarien, d’aprés une recette de Clémentine Cuisine, un peu modifiée pour remplacer les oeufs (y’en avait plus) par le reste de ricotta. Et c’était super, super bon. Genre parfuméfondantmoelleuxtoutcequetuveux.
J’ai servi ça avec un sauce à base de tahini et de miel, comme pour les brocolis, c’était vachement bon (Et on est venu me demander si je pouvais passer la recette… VA SUR MON BLOG WESH), mais tu peux prendre de la sauce tomate, une sauce au yaourt, les manger avec des féculents ou dans un pain pita ou un naan (faut que je pense à faire des grosses doses et à en congeler…)…
Et oui, des salades et des légumes, on va dire que l’été revient, en tous cas on s’y croirait presque avec toutes ces salades…
Taboulé de chou-fleur à a grenade, pignons de pins et coriandre
J’vais déjà parlé des taboulés à base de chou-fleur,une alternative qui permet d’éviter les féculents et qui est vraiment bonne si tu as un chou-fleur frais.
Râper un chou-fleur, ajouter de la coriandre ciselée, les graines d’une grenade, le jus d’un citron, un peu de vinaigre balsamique, du sel, du poivre et des pignons de pins grillés à la poêle. Eventuellement tu peux y rajouter des petites crevettes grises, mais faut avoir la foi de les éplucher… Mettre au frais avant de servir.
Salade de chou rouge, feta et dattes
Alors je te préviens, le chou rouge, c’est traître : ca a pas l’air tant que ça, quand tu l’achète entier, mais rien qu’en coupant 1/4 t’en a pour 4 personnes… Donc mon conseil : N’EN ACHETE PAS UN ENTIER. Sinon tu vas galérer, et tomber sur des recettes ignobles style purée de chou-rouge (j’ai énormément regretté cette décision). Mais en salade, ou avec des falafels dans des pitas ou des naans c’est vraiment bon ! Super simple, et la feta et les dattes ajoutent vraiment la note qui fait apprécier le chou-rouge.
Hacher 1/4 ou 1/3 de chou-rouge. Le mettre dans un saladier avec de la feta émiettée, une dizaine de dattes sans noyaux en morceaux, sel, poivre et une petite vinaigrette.
Tabloué de chou-fleur (encore !) avec plein de trucs verts
Râper un chou-fleur, couper deux courgettes en petits dés : une crue directement avec le chou-fleur, l’autre revenue à la pôele. Une boîte de petits-pois égouttés, quelques feuilles de menthe, le jus d’1/2 citron, sel, poivre, un filet de vinaigre balsamique et des graines de sésame. Voilà !
Salade de haricots verts tièdes, feta, menthe et noix (recette trouvée chez Clémentine Cuisine, comme toujours top pour les salades !)
Equetter et faire cuire 200 g de haricots-verts. Les égoutter avant qu’ils ne soient trop mous. Emitter 100 g de feta, hâcher une poignée de cerneaux de noix, ajouter sel, poivre, vinaigre balsamique et quelques feuilles de menthe hachées.
Cette semaine, c’était un peu la folie diététique : il a fait beau, on a fêté un (non) Pacs, un barbeuc, un pique nique, bref la folie. Du coup, on tente un peu de revenir à quelque chose de plus raisonnable, même si on est dans la dernière ligne droite de mémoire et que perso je dirais pas non à une bonne brioche…
Du coup, aprés avoir réalisé mes carottes confites au four, j’ai voulu récidiver un peu en les intégrant à une salade, et c’était fort bon, avec une sauce au tahini et au miel comme pour les brocolis d’Ottolenghi, c’était vraiment bon, comme quoi les recettes végés / véganes ça peut être vraiment gourmang croquang. Il faut juste un peu de temps pour faire cuire les carottes…
Un accompagnement parfait, facile à faire, il suffit juste d’éplucher les carottes et de les laisser cuire pendant que tu regardes le dernier épisode Games of Thrones travailles (exemple totalement random). C’est sain, bon, un peu comme les frites de légumes au four mais les carottes sont plus fondantes, et tu peux même avoir l’air de quelqu’un de bien élevé qui cuisine sain et comme un adulte devant tes beaux parents.