Alokos : les bananes plantains frites
Comme je radote vachement, j’ai déjà dû t’expliquer que l’été dernier, je suis partie (ou plutôt retournée) en Afrique de l’Ouest : j’ai voyagé deux semaines au Bénin et au Burkina Faso à la barbare avec deux amies, c’était ouf, je suis tombée hyper malade, mais passons.
Gustativement, de mon premier séjour (de deux ans) au Burkina Faso, j’avais avant tout été frappée par le tô : une espèce de mixture infâme à base de farine de mil et d’eau, une texture de colle et absolument aucun goût (et en vérifiant ces informations, j’ai appris que c’était le plat national du Burkina. Tout est dit). Je ne m’attendais donc pas à grand chose.
J’avais tort : j’ai redécouvert l’attiéké, la force du miel africain, la pintade grillée, le fromage peul…j’ai découvert les sandwichs à l’avocat, le dolo, le foufou, les spaghettis au gras… Et surtout, j’ai découvert l’aloko.
L’aloko, c’est de la banane plantain (en gros, une grosse banane violette, qui est en fait un féculent) frite. La banane plantain est difficile à trouver en France, mais selon ton quartier, cela peut s’arranger (Wazemmes à Lille, sisi) et j’en ai même découvert à Carrefour en ce moment ! Du coup je me suis jetée dessus et j’ai découvert que c’était super facile à faire. Alors, au départ, tu peux être un peu réticent, tu en as probablement jamais mangé, mais franchement, n’hésite pas une seconde, c’est délicieux, très facile à faire, à l’apéro ça va faire un carton. Ou en plat, juste pour toi tout seul.