Je mets en application la technique de la sauce tomate augmentée : faire revenir de l’oignon et de l’ail et ajouter une sauce tomate toute prête. Avec quelques épices, ça pimpe vraiment une sauce tomate sans passer des heures à en faire une de zéro (et puis vraiment, bonne chance pour trouver des tomates de bonne qualité à Paris pour ça).
Je suis encore un peu dans l’indolence de l’été, je n’arrive pas à me réorganiser et me remotiver. Je fais des recettes rapides, avec des boîtes et des trucs confits qu’on met au four pendant 20min avant de les récupérer, comme celles-ci. Et parfois j’ai même un peu la flemme de les écrire mais j’y reviens toujours, comme à la cuisine.
Salade de blé aux poivrons et tomates confits
Mélanger 100 g de blé cuit, sel, poivre, une poignée d’olives confites, du basilic, des herbes de Provence et des pignons de pin. Ajouter 100 g de tomates cerises et 2 poivrons confits au four (20 min au four à 180°c) (tu peux enfourner les tomates comme ça, juste lavées, mais il faut laver et épépiner les poivrons et les couper en morceaux avant de les mettre au four. Sinon, tu peux utiliser des poivrons confits en boîte.)
Salade de blé et de plein de trucs confits
Mélanger 150 g de blé cuit, poivre, du basilic et des amandes. Ajouter 150 g de tomates cerises confites au four (20 min au four à 180°c), une boîte d’aubergines confites marinées, une boîte de piquillos confits, 150 g de tofu fumé grillé à la poêle, 75 g de fromage de chèvre (ou de feta) en morceaux.
Pour la sauce, mélanger 2 c à s de pesto, 1 c à s de jus de citron confit et 2 quartiers coupés en morceaux (tu peux faire ton citron confit maison)
Maintenant que L. est de nouveau avec moi, je me remets à cuisiner des quantités astronomiques pour deux. Et s’il n’était pas fan de tofu, il commence – grâce à moi, j’espère ? – à l’apprécier, et cette sauce presque-satay y est pour beaucoup. Si tu fais partie des derniers réfractaires (malgré mon article sur le sujet), je ne peux que te conseiller ce plat : des nouilles avec beaucoup de légumes, du tofu, des cacahuètes croustillantes au sésame, des herbes fraiches et du concombre. Combo parfait.
Et si vraiment tu n’es pas chaud pour le tofu, et que tu n’es pas vegan ou végé, tu peux le remplacer par du poulet sans changer le reste de la recette ou l’assaisonnement.
Bientôt, nous partons en Croatie. J’étais déjà allée là-bas il y a quelques années, mais en étant encore étudiante et sans le sou, donc nous n’avions pas trop profité des restaurants… je me souviens quand même d’un burger au poulpe et d’un risotto à la seiche à Split qui m’avait couté 2 bras et 1 jambes mais qui était délicieux… donc pour me préparer à cette gastronomie qui rappelle pas mal la cuisine italienne, j’ai fait un risotto, servi avec des pois chiches croquants et des tomates confites, qui permet d’upgrader un risotto classique.
J’avais un peu oublié le bonheur (et les mauvais côtés, autant ne pas se le cacher) d’avoir un chat. Chez mes parents, le chat -sobrement nommé Le Chat- était très peu calin, et cela faisait plusieurs années que je n’y habitais plus avant que ma mère m’annonce avec détachement qu’il y avait des souris dans la maison depuis la mort du chat (Véridique. C’est comme ça que j’ai appris que notre chat était décédé).
Du coup, depuis que j’ai emménagé avec ma coloc et son chat, Oeil De Lynx -sobrement nommé ODL, Le Chat, ou Caliméro (il se plaint tout le temps)- je redécouvre ce bonheur. Il se plaint si on ne le caline pas assez. Il nous attend à la sortie de la douche et va s’y installer dès qu’on en est sorti (je sais, c’est bizarre). Il miaule devant nos portes quand il trouve qu’on est trop lents à sortir du lit. Il adore squatter à côté de moi pendant que je rédige des articles, et c’est le cas maintenant.
Alors, avant de partir en vacances, je profite d’une soirée en tête à tête avec le chat, à manger ma shakshouka , une version assez classique cette fois-ci, additionnée de pois chiches grillés, et à rédiger un article. J’ai l’impression d’être une petite vieille mais sinon ça va.
Enfin, ENFIN arrivent les vacances. Bientôt, la Croatie et puis la Bretagne. On fait ses valises, on boucle les projets au taf et puis évidemment, on finit le frigo et le congélo.
Les galettes de ce qui traîne dans le frigo, c’est ma passion, et parfait pour finir les restes. J’ai retravaillé ma recette de galettes riz/courgettes et j’en ai tenté d’autres : à base de lieu, et de carottes. C’est délicieux, ça se transporte et ça se congèle facilement. Tu peux les manger avec un peu de moutarde, de sauce soja ou de pesto (les trois furent testés et approuvés).
Les navets ne sont pas trop un légume d’été mais quand j’ai vu cette idée passer sur insta, je ne pouvais pas résister. Je fais parfois du navet (souvent avec du miel ou des éléments sucrés pour contrecarrer le côté un peu amer) mais je n’avais jamais pensé à préparer des légumes tout simplement avec un peu de sauce teriyaki. Mon collègue, en voyant mon tupperware, m’a d’ailleurs dit « les navets ça se mange comme ça ? Je n’en ai jamais mangé autrement qu’en soupe ! » Mais en les faisant cuire lentement à la poêle avec le bon accompagnement, ils deviennent fondants et le résultat est délicieux !
Tu vas vite réaliser qu’en vrai, ici c’est une version cheap et rapide de la sauce teriyaki, tu peux évidemment également en faire une vraie, ou même en acheter de la toute faite !
Récemment, il m’a fallu partir de manière improvisée en Bretagne.
Je n’étais pas souvent allée dans la maison nantaise de mon grand-père paternel, mais je me souvenais d’un grenier sombre plein de berceaux en bois et de cartons et d’un salon de télévision où, une fois, nous avions regardé la trilogie du samedi soir avec mes cousins : je me souviens encore de l’intrigue et j’y avais repensé, il y a peu, essayant de reconstituer les différents fils de l’histoire rocambolesque et peu crédible.
Quand j’étais petite, ma tante avait écrit et illustré un album pour enfants qui s’intitulait « la maison de Papito n’est pas comme les autres maisons ». La maison était devenue un escargot, avec des chambre en bas, des chambres en haut, des courbes, des portes partout, des jardins à différent niveaux. En la retrouvant, je me suis rendue compte qu’il y avait aussi beaucoup de moquette, et puis j’ai pu ouvrir la porte, en sous-sol, qui menait directement à la falaise, au rocher sur lequel était construit la maison.
Cela nous a fait du bien de se retrouver en famille, de raconter mon grand-père et la maison, et de se souvenir des repas partagés ensemble. Dans ma famille comme dans toutes les familles, les repas rapprochent, et j’espère aussi qu’avec ce blog, je peux donner de la matière pour ces rassemblements, en été ou n’importe quand dans l’année.
Même si pour le gazpacho, c’est mieux l’été quand même.
J’ai l’impression que chaque famille a un peu son féculent fétiche (la base des repas de famille, surtout familles nombreuses comme la mienne) : personnellement, je suis partagée entre ma mère (pâtes à la crème) et mon père (riz basmati par absorbtion).
Avec cette recette, je les trahis tous les deux.
J’étais pas forcément convaincue par cette recette en la lisant, le fait de faire précuire le riz avant de le faire caraméliser me paraissait un peu trop compliqué pour pas grand chose, mais en fait, vraiment, c’est trop bon, et pas si compliqué que ça.
Le moment de l’année que j’adore/redoute arrive : mon anniversaire. Je déteste vieillir : pas très original, tu me dirais, mais moi je détestais ça même quand on appelait encore ça « grandir ». Je suis le genre de personne qui aimerait être coincée à 7-8 ans, ou alors au lycée, ou alors en études, mais en tous cas je suis très « c’était mieux avant ». J’enrobe donc la pilule en organisant chaque année un gros week-end chez mes parents : cette année cela a failli être compromis mais mes géniteurs ont craqué devant la difficulté de louer quelque chose en ces temps de covid. Ma coloc adorée nous organise même une murder party, donc avec un peu de chance, je me sentirais même pas tant que ça vieillir !
En attendant de te parler de mes traditionnelles recettes d’anniv, je te présente une nouvelle version twistée de ce condiment colombien (enfin qu’on retrouve dans une grande partie d’Amérique latine mais L. dit que c’est colombien avant tout) qui est parfaite pour les températures actuelles, et surtout pour les barbecues.