Gâteau nantais

J’ai réalisé ce gâteau pour l’anniversaire traditionnel du 15 août. Mon cousin fêtait ses 17 ans, mon oncle ses 61 ans. 32 personnes à table, ma salade tomates/mangue/mozza/basilic était prête (ok, j’ai forcé quelques uns de mes cousins à la réaliser sur mes instructions), et voilà que je pose la question du gâteau. Grand débat familial : nous en avions déjà deux au chocolat, les fruits c’est nul et l’amande c’est nul selon mes cousines. Mais quand j’ai abordé l’idée du gâteau nantais, mon oncle -celui même dont c’était l’anniversaire- a sauté sur l’occasion et l’a réclamé à grands cris. C’était donc parti pour le gâteau nantais.
Au cours de la réalisation, on avait un peu tiqué sur la quantité de rhum mais on avait suivi les instructions aveuglément. Et puis lors de la dégustation… j’ai trouvé ça super fort. Juste à côté, mon oncle machait sa part en déclarant la bouche pleine que c’était la recette parfaite. En fait, plus les convives étaient agés, plus ils ont adoré la quantité de rhum. Donc mon conseil, c’est plutôt de miser sur 20g, mais si ton entourage est de type agé, augmente la dose.
Petit bonus histoire familiale : mon (autre) oncle en a profité pour me raconter que mon grand-père, au caractère ronchon légendaire, avait osé critiqué une fois le gâteau nantais de sa compagne en disant qu’il n’y avait pas assez de rhum. Celle-ci avait attrapé la bouteille et avait versé la moitié sur son gâteau. Il l’avait alors fini sans dire un mot.








Cette recette est un très bel exemple de la boulette que je suis. Avec les copains, on prévoit une aprem jeux, je décide donc de faire un gâteau, et ça tombe bien, il me restait du Nutella de la visite de L. (j’en achète pas vraiment sinon, et évidemment tu peux utiliser une pâte à tartiner sans huile de palme) ! Je retrouve donc cette petite recette déjà réalisée pour un anniversaire il y a quelques années, et je commence…







