Thanksgiving 2020 était vraiment pourri, et pour cause… il a eu lieu sans moi.Depuis la fermeture ses frontières en mars, je n’ai pas pu retourner aux US, donc mes amis à New York et L. en Floride ont fété Thanksgiving pendant que moi je me morfondais en France… 2020 est vraiment de mieux en mieux.
Heureusement, la journée n’a pas été complètement gacgée car j’ai tout de même profité de l’occasion pour enfin finaliser ma recette de pumpkin pie !
En effet, ce n’est pas la recette avec laquelle je suis la plus à l’aise : je n’aime pas trop ça personnellement et j’ai déjà fait plusieurs tentatives ratées, mais là je me suis donnée à fond et j’ai fait de mon mieux pour ne pas la cramer (mais elle a un peu trop cuit quand même). Elle a eu beaucoup de succès chez moi, même si j’aurais préféré être aux US…
Autres recettes de Thanksgiving (et le récit de mes Thanksgiving 2018 et 2019) :
Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas attaquée aux gnocchis ; j’en ai déjà fait des classiques, des à base de potimarron, des à base de carottes, des gnudis et des merda de can, dans le même style. Cette recette n’est donc pas révolutionnaire dans ma cuisine, mais j’étais extrèmement fière de pouvoir y ajouter ma sauge du jardinbalcon pot de fleur sur le bord de la fenêtre de ma cour exposée au nord.
Le combo est délicieux et comme tu peux faire tes gnocchis en grande quantité et en congeler une partie (après les avoir cuit dans l’eau, de préférence), c’est presque du temps bien géré. Et de toute façon de mon côté, j’ai plein d’énergie à donner à la cuisine car, étant confinée à Paris, je ne peux pas avancer sur le chantier de ma maison à Lille. Dès que possible, j’y retourne pour les finitions/le grand nettoyage (en vrai faut compter au moins une semaine rien que pour le nettoyage) et enfin, les visites ! L’objectif de la louer en novembre n’a pas été atteint, par contre la louer en janvier ce n’est plus un objectif mais une obligation.
Une compotée bien réconfortante pour le froid qui arrive peu à peu, avec de la tomate (en boîte), des haricots et de la ricotta pour contre balancer le plat chaud. Dans le même genre, en Belgique il arrive de manger des frites chaudes avec de la compote de pommes froide, figure toi que c’est délicieux (dans le cas présent c’est beaucoup moins chelou évidemment). Avec un peu de pain grillé, c’est super facile à faire.
Si au précédent confinement j’avais repeint la salle de bain, j’ai réarangé complétement ma chambre sur celui-ci. Un peu de bricolage, pas mal de recherches sur le bon coin et vinted et j’ai l’impression d’avoir une nouvelle chambre. Ma nouvelle organisation me permet d’être plus concentrée, et moi et ma chère maquettiste qui m’aide (pour laquelle j’avais réalisé un naked cake l’an dernier) préparons activement la refonte du blog.
Quand j’ai préparé ce plat, L. l’a regardé, et m’a sorti, comme parfois : « I’m not sure I will want to eat that », « je ne suis pas sûr que j’aurais envie de manger ça ». Quand il y a « je ne suis pas sûr », chez L., ça veut dire « non ». Cependant, comme je suis trop chiante, je l’ai forcé à prendre une cuillerée… et il a fini par « manger ça ». En même temps, c’était délicieux, le quinoa et les légumes vont très bien avec le citron, le parmesan, l’ail et un peu de poivre. Servi avec un oeuf mollet, encore mieux.
En parlant de L., il a dû rentrer à New York, là où le reconfinement n’est qu’une vague possibilité, où on fête le résultat des élections, où les bars sont ouverts, où on se balade encore en pull et où les arbres sont magnifiques. Est-ce que c’est évident que New York me manque ?
En ce moment, je suis obsédée par la série/télé réalité Selling Sunset, sur netflix, qui est extrêmement nulle mais impossible à arrêter. C’est une télé réalité sur des agentes immobiliers (immobilières ?) avec des talons de 14 cm qui vendent des manoirs à 44 millions à des gens qui ont besoin d’au moins 12 places de parking. Totalement mon quotidien quoi.
J’adore les maisons, j’adore les critiquer et les comparer comme si j’avais quelques millions en trop à mettre dans une maison avec deux jacuzzis, j’adore les dramas sans aucun sens, et je deviens assez douée pour reconnaître les poitrines ayant subi une augmentation mamaire (spoiler, dans cette série : toutes, elles les comparent même à un moment. Pour les lèvres, c’est 2/3, mecs compris. Quant au botox, c’est littérallement devant les caméras).
Je l’ai déjà vue deux fois en entier, et depuis que j’ai fini, je suis en deuil. On verra bien où mes clics mes mèneront la prochaine fois sur netflix.
La saison des soupes revient, et Ottolenghi change le game. Après avoir pas mal fêté la victoire de Biden, on mange un peu plus sainement avant le départ de L. (qui a légèrement tendance à nous faire commander tout le temps pendant ce confinement 2.0.) et je profite de Simple, Plenty More et NOPI, les seuls livres de cuisine que j’utilise (avec Veggie de Cléa). Merci Ottolenghi pour ces deux soupes délicieuses et que – incroyable – même L. a aimées.
En ce moment, je réfléchis pas mal à l’avenir du blog, et à rafraîchir son design, à bosser un peu plus sérieusement sur l’index aussi, qu’il soit plus accessible. Tu devrais bientôt voir des changements par ici…
Les élections américaines nous ont rendus dingues. Au moment où j’écris cette article, nous ne savons toujours pas qui sera président, mais on sait déjà que ce sera la merde. Trump commence ses recours légaux alors que le décompte essaie de se poursuivre normalement, finissant (enfin on espére) son mandat aussi terriblement qu’il l’a entamé. J’imagine déjà que le fossé entre les deux Amériques se creusera encore plus après ça, et cela me met dans une rage folle.
Hier, nous avons donc fait une nuit électorale (et L. a même passé ses quelques heures de sommeil avec son ordi pour suivre l’avancée dès que possible). Nous avons mangé dans le stress, en discutant les particularités du système système américains avec mes colocs et L., et finalement on a pas vraiment fait attention à ce qu’on mangeait. Ce qui est dommage car c’était bon : des boulettes de boulet caramélisées, du riz à la noix de coco, de la courge et de la grenade. La mélasse de grenade dans la sauce et les graines sur le dessus unifient le plat, et c’est délicieux.
Ca y est, le retour du confinement. Honnêtement, je ne m’y attendais pas du tout et ça a été un choc. Après une bonne réflexion, je reste à Paris avec ma coloc et L. (qui a encore 2 semaines en France), et j’irai au bureau de temps en temps, est-ce que ce sera pire ou moins pire que le premier confinement ? On verra bien. C’est un peu la déprime, mais on reprend des projets confinés : pâtisserie, réaménagement de ma chambre, un peu de couture, du sport… et des pickles.
Ici, une recette hyper rapide de pickles de radis, qui marche d’ailleurs aussi très bien avec des carottes rapées ! Bientôt, je te filerai des idées pour l’utiliser.