Salé

Bibimbap végétarien revisité

En ce moment, je suis obsédée par la série/télé réalité Selling Sunset, sur netflix, qui est extrêmement nulle mais impossible à arrêter. C’est une télé réalité sur des agentes immobiliers (immobilières ?) avec des talons de 14 cm qui vendent des manoirs à 44 millions à des gens qui ont besoin d’au moins 12 places de parking. Totalement mon quotidien quoi.

J’adore les maisons, j’adore les critiquer et les comparer comme si j’avais quelques millions en trop à mettre dans une maison avec deux jacuzzis, j’adore les dramas sans aucun sens, et je deviens assez douée pour reconnaître les poitrines ayant subi une augmentation mamaire (spoiler, dans cette série : toutes, elles les comparent même à un moment. Pour les lèvres, c’est 2/3, mecs compris. Quant au botox, c’est littérallement devant les caméras).

Je l’ai déjà vue deux fois en entier, et depuis que j’ai fini, je suis en deuil. On verra bien où mes clics mes mèneront la prochaine fois sur netflix.

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Le retour des soupes avec Ottolenghi : lentilles et tomates / courgettes et petits pois

La saison des soupes revient, et Ottolenghi change le game. Après avoir pas mal fêté la victoire de Biden, on mange un peu plus sainement avant le départ de L. (qui a légèrement tendance à nous faire commander tout le temps pendant ce confinement 2.0.) et je profite de Simple, Plenty More et NOPI, les seuls livres de cuisine que j’utilise (avec Veggie de Cléa). Merci Ottolenghi pour ces deux soupes délicieuses et que – incroyable – même L. a aimées.

En ce moment, je réfléchis pas mal à l’avenir du blog, et à rafraîchir son design, à bosser un peu plus sérieusement sur l’index aussi, qu’il soit plus accessible. Tu devrais bientôt voir des changements par ici…

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Boulettes de poulet caramélisées à la courge et à la grenade

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Pickles de radis rapides

Ca y est, le retour du confinement. Honnêtement, je ne m’y attendais pas du tout et ça a été un choc. Après une bonne réflexion, je reste à Paris avec ma coloc et L. (qui a encore 2 semaines en France), et j’irai au bureau de temps en temps, est-ce que ce sera pire ou moins pire que le premier confinement ? On verra bien. C’est un peu la déprime, mais on reprend des projets confinés : pâtisserie, réaménagement de ma chambre, un peu de couture, du sport… et des pickles.

Ici, une recette hyper rapide de pickles de radis, qui marche d’ailleurs aussi très bien avec des carottes rapées ! Bientôt, je te filerai des idées pour l’utiliser.

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Crumble carottes tomates au parmesan et thym

Ce crumble est une variante de mon crumble salé de l’été ou celui poireaux saumon, avec max de parmesan, et du thym du jardi… du balco… de la jardinière. Il est délicieux et parfait pour la transition automnale, quand il reste encore des bonnes tomates. Et nous l’avons mangé… en votant.

En effet, pour l’instant, L. est toujours en France. Heureusement, les US autorisent le vote par correspondance, ce qui lui a permis de donner sa contribution à la fin de l’obscurantisme (aka Trump) (d’autant qu’il vote pour le plus grand des swing states, donc c’est ultra important). J’ai été assez surprise par le processus, alors qu‘il y a deux ans j’étais surprise par le processus « normal » américain.

En gros, il a reçu un papier à imprimer… de quatre pages. Et là, des listes de choix (comme un QCM où si tu coches Trump tu as zéro (zéro health care, zéro liberté de la presse, zéro éducation accessible, et j’en passe)) : non seulement il faut choisir son président, mais également une liste d’élus plus ou moins obscurs (le représentant des eaux et des forêts de ton état par exemple. Inutile de dire que je ne sais pas ce que c’est exactement ni qui est le nôtre), et même voter pour ou contre des lois complètes ! Autant dire qu’il faut bien potasser ton sujet (en mangeant ton crumble). Une fois rempli, comme je devais travailler pour gagner ma croûte (je plaisante souvent en appelant les 4 squatteurs de la maison (+ le chat) les « chômeurs » alors qu’ils sont en télétravail. Je suis jalouse parce qu’ils se font des déjeuners ensemble et jouent avec le chat sans moi), c’est mon coloc, le comte de Bel air qui a accompagné L. pour l’épreuve la plus difficile : affronter la poste française pour acheter un timbre urgent pour les US. A voté.

Maintenant, on attend les résultats.

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Haricots blancs et carottes rôties au beurre

Mon coloc, le comte de Bel Air, est un grand fan de BD (et notamment indépendante) (d’ailleurs, en plus de sa coloc, je suis également son éditrice non payée non officielle et peut-être, un jour, son agente). Il change régulièrement les BDs à notre disposition dans les toilettes, et récemment, il a mis Une année exemplaire de Lisa Mandel. Depuis que je la lis (je l’adore), je réfléchis un peu à mon rapport au « sain » (si tu ne connais pas cette autrice, elle s’est donné le défi d’arrêter toutes ses addictions en 1 an, et spoiler, ça ne se passe toujours bien).

On me dit souvent que j’ai un style de vie « sain », mais tout est relatif. Je fais beaucoup de sport, c’est devenu un automatisme et un bonheur pour moi, mais au début c’était avant tout pour rentrer dans mes pantalons. Je ne fume pas mais j’essaie de contrôler ce que je bois (après tout je suis nordo-bretonne, on fait pas beaucoup mieux niveau alcoolisme croisé). Je ne dors pas beaucoup beaucoup mais bon, on ne peut pas tout avoir. Pour la nourriture, c’est avant tout le plaisir de cuisiner qui me pousse à ne pas manger beaucoup de choses industrielles, mais pendant quelques années – et au début de ce blog – j’avais un rapport un peu plus compliqué à la nourriture, de privations puis de cheat meals. Si tout n’est pas parfait maintenant, je ne me prive pas du tout, et c’est pour ça que depuis quelques années, ce genre de plats, plein de beurre salé, délicieux avec un peu de pain, j’en raffole. Un plat parfait pour l’automne donc, réconfortant et plein de gras.

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Condiment d’avocat et mangue au piment et au citron

En ce moment, je suis sans cesse la tête dans les travaux (et les mains dedans tous les week-ends) : si au début ça avançait à toute vitesse, le rythme a beaucoup ralenti et pour moi qui n’ait aucune patience, c’est extrêmement frustrant. Les finitions, c’est la moitié du travail, mais il faut à chaque fois des outils précis, un nombre de vis d’un diamètre défini, tout recommencer parce que ça ne passe pas à un centimètre près, et puis encore et toujours, aller à Leroy Merlin et à la benne.

Du coup, je cherche des plats un peu passe-partout sans prise de tête, et depuis la mangue au piment, citron vert et sel, je voulais une sorte de version salée, afin de pouvoir asaisonner mes plats ou d’avoir un accompagnement avec un peu de riz et un oeuf. Eh bien, il suffisait juste d’ajouter un avocat. Comme quoi la cuisine c’est pas compliqué.

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Courge rôtie au four, upgradée par Ottolenghi

A Noël dernier, j’ai reçu NOPI, le nouveau livre de Yotam Ottolenghi, et je me suis dit que je devais le tester le plus vite possible. C’est la raison pour laquelle j’ai tardé aussi longtemps.

En effet, à première vue, beaucoup de recettes m’ont fait peur (c’est un livre au niveau plus élevé que ses autres livres apparemment), mais je suis une tellement grande fan de courge rôtie que j’avais tout de suite noté cette recette et que si elle est assez longue, c’est vraiment un délice que je te recommande !

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Poulet thaï sauce cacahuète avec condiment de mangue

Avec ma coloc (qui sera ravie d’être « sur le blog »), nous avons commencé à regarder Emily in Paris. Ayant vécu aux États-Unis, j’ai déjà eu un petit aperçu de ce que les américains pensent être la France et les français (merci Pépé le putois). Mais là, c’était bien pire. Des clichés (beaucoup), des persos pas du tout crédibles qui parlent tous parfaitement anglais, et surtout aucune mention de tout ce qu’on déteste à Paris (les transports, les prix…)

Malgré cela, on a binge-watché la moitié des épisodes en une soirée, ce qui était excatement ce que je craignais, en mangeant distraitement, les yeux rivés sur l’écran. Alors qu’honnêtement on aurait mieux fait de consacrer notre attention à la bouffe, qui était ce curry de poulet avec une sauce aux cacahuètes, relevé par un condiment de mangue épicé. Parfait pour le mauvais temps actuel et les soirées devant de mauvaises séries…

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Lentilles du Puy au caviar d’aubergine, tomates et yaourt d’Ottolenghi

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