Confort food

Courge rôtie au four, upgradée par Ottolenghi

A Noël dernier, j’ai reçu NOPI, le nouveau livre de Yotam Ottolenghi, et je me suis dit que je devais le tester le plus vite possible. C’est la raison pour laquelle j’ai tardé aussi longtemps.

En effet, à première vue, beaucoup de recettes m’ont fait peur (c’est un livre au niveau plus élevé que ses autres livres apparemment), mais je suis une tellement grande fan de courge rôtie que j’avais tout de suite noté cette recette et que si elle est assez longue, c’est vraiment un délice que je te recommande !

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Patate douce rôtie au tahini

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Lasagnes végétariennes presque comme les vraies

Je mets en application la technique de la sauce tomate augmentée : faire revenir de l’oignon et de l’ail et ajouter une sauce tomate toute prête. Avec quelques épices, ça pimpe vraiment une sauce tomate sans passer des heures à en faire une de zéro (et puis vraiment, bonne chance pour trouver des tomates de bonne qualité à Paris pour ça).

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Udons sautés au tofu et poivrons

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Risotto aux épinards, tomates confites et pois-chiches grillés

Bientôt, nous partons en Croatie. J’étais déjà allée là-bas il y a quelques années, mais en étant encore étudiante et sans le sou, donc nous n’avions pas trop profité des restaurants… je me souviens quand même d’un burger au poulpe et d’un risotto à la seiche à Split qui m’avait couté 2 bras et 1 jambes mais qui était délicieux… donc pour me préparer à cette gastronomie qui rappelle pas mal la cuisine italienne, j’ai fait un risotto, servi avec des pois chiches croquants et des tomates confites, qui permet d’upgrader un risotto classique.

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Paupiettes de veau à la moutarde et aux champignons

Les paupiettes de veau, c’est mon plat doudou, celui que mes parents font quand je rentre à la maison, et celui auquel je ne m’étais pas encore attaquée parce que je ne suis pas une grande spécialiste de la viande, et puis parce que la nourriture c’est toujours meilleur quand c’est papa et maman qui cuisinent.

Une seule chose pouvait me convaincre : de la viande prête à expirer en promo.

Une de mes résolutions de janvier, que je tiens haut la main, est d’acheter uniquement de la viande et du poisson de très bonne qualité/issus d’élevages ou de pêche responsable… ou alors issus du rayon prêts à être jetés parce que gaspillage. C’est aussi une bonne action.

Du coup, j’achète du saucisson à 7€, et je mange de la viande quasi périmée, mais au moins j’ai pu cuisiner des paupiettes et elles étaient délicieuses.

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Riz persan croustillant

J’ai l’impression que chaque famille a un peu son féculent fétiche (la base des repas de famille, surtout familles nombreuses comme la mienne) : personnellement, je suis partagée entre ma mère (pâtes à la crème) et mon père (riz basmati par absorbtion).

Avec cette recette, je les trahis tous les deux.

J’étais pas forcément convaincue par cette recette en la lisant, le fait de faire précuire le riz avant de le faire caraméliser me paraissait un peu trop compliqué pour pas grand chose, mais en fait, vraiment, c’est trop bon, et pas si compliqué que ça.

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Tomates farcies au risotto aux crevettes

Voilà une recette pour twister le risotto, un plat réconfortant et délicieux adaptable avec n’importe quel risotto bien sûr, si tu es végé ou que tu n’aimes pas les crevettes, même si c’est très étrange.

Dès que je cuisine des crevettes, je pense à nos séances de pêche à la lampe en Bretagne. L’été, armés d’une frontale, ma famille et moi allons parfois pêcher la crevette de nuit, quand la marée est descendante. Ma cousine et moi formons une excellente équipe : je repère les yeux des crevettes qui luisent dans la nuit et elle les attrape. Parce que oui, l’ennui c’est qu’en général on est tellement qu’on a pas une lampe et un filet pour chacun, donc on se partage les rôles.

J’espère pouvoir recommencer la pêche de nuit cette année, avec L. et mes cousins, comme d’habitude. Summer will not be cancelled.

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Crumble poireaux, courgettes et deux saumons

Ca y est, le confinement est devenu insupportable.

Depuis une semaine, nous avons tous passé le cap à la maison : on en peut plus. On a beau s’occuper, faire des jeux, discuter, cuisiner, on a juste atteint cet état de triste déliquescence dont il est difficile de s’extraire, une sorte de mollesse et de déprime générale. Le soir, on se raconte à peine à quel point notre journée était nulle et on s’avachit devant nos assiettes (et en vrai, perso j’ai un peu perdu l’appétit, du coup on cuisine moins aussi) et ensuite on va se coucher pour recommencer la même chose le lendemain.

Ce qui me manque, encore plus que les bars, c’est l’impossibilité de pouvoir se projeter, prévoir, et essayer de construire quoi que ce soit. Ce temps cyclique me tue.

Ceci dit, avant d’atteindre cet état de déprime généralisée, j’ai fait ce crumble aux deux saumons et aux légumes et c’était trop bon. Vu que je m’impose maintenant des régles strictes sur l’achat de viande et de poisson, les deux saumons m’ont coûté un smic, mais ça faisait du bien de changer un peu. Le parmesan va parfaitement avec le mélange et le citron vert relève le tout.

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Jambalaya

Avec en guest star une photo vraiment moche et un plat absolument pas végétarien : le jambalaya, un plat de Louisiane, qui ne contient pas moins de 3 types de viande et des crustacés (ou, comme mon ancien coloc suédois l’a dit « what animals didn’t you kill to make this? ») Une grosse casserole (à l’américaine, soit un gros plat mijoté), complète et vraiment délicieuse !  Je ne suis pas sûre que ma recette est authentique, et j’avais peur de ne pas réussir l’assaisonement, mais mes compagnons de confinement ont adoré.

Changer de confinement et de compagnons de confinement a été très difficile au début, mais retrouver la maison rend forcément les choses plus fluides, et on s’ennuie moins quand on a plein de trucs à faire. Le plus difficile maintenant, c’est d’affronter l’inconnu du déconfinement, du retour au boulot mais surtout, de l’ouverture des frontières. Ne plus pouvoir voyager normalement est quasiment impensable de nos jours, et cela rend la situation extrèmement stressante.

On a plus qu’à prendre notre mal en patience.

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