J’adore cuisiner pour mes amis, mais, comme tout le monde, j’adore aussi être invitée et mettre les pieds sous la table. En dehors du fait de se sentir privilégiée et choyée, c’est une super occasion de découvrir des trucs de cuisine et des recettes. Et c’est justement à l’occasion d’un dîner chez C. que j’ai découvert ces patates douces : j’adore les frites de patate douce au four, mais ici, les patates douces sont bien plus garnies et festives. Servies avec une petite salade, c’est une tuerie, super facile en plus ! Il suffit en gros de couper les patates douces et de mélanger des trucs…
Depuis un peu plus d’un an, avec L., nous avons créé un club de lecture. Eh oui, comme des mamies, un club où on se retrouve pour parler d’un livre, boire du vin et manger du houmous. Et parlons-en, du houmous ; au bout d’un moment, on avait un peu fait le tour de ceux du supermarché, et je n’en avais toujours pas fait maison. Alors que je m’apprêtais à faire ma recette classique, P., membre dudit club, me demande ce qu’elle peut faire avec du beurre de cacahuètes (on m’envoie souvent ce genre de demandes…) Je commence à faire la liste, et je me dis : mais en fait, on pourrait en mettre dans du houmous… Aussitôt dit, aussitôt fait. Ça ajoute un peu twist, et c’est délicieux !
Précision importante sur le beurre de cacahuètes : ne SURTOUT PAS acheter le peanut butter qu’on trouve dans les supermarchés, ou même chez Marc & Spencer. Si tu regardes la composition, parfois il n’y a que 40% de cacahuètes!!! Le vrai beurre de cacahuètes c’est 100% de cacahuètes, on en trouve super facilement en magasin bio avec les autres « beurres » d’oléagineux. Et sous cette forme là c’est en fait une source de graisse super bonne pour la santé !
Au fait, notre club s’appelle l’Armée de Dumbledore.
Dans mon groupe de boulot en cours, nous sommes quatre, M., intolérante au gluten, P., qui part bientôt avec moi à NY, et C. qui combat avec ferveur… a peu près tout et surtout (pas forcément dans cet ordre) les gens qui écrivent/publient de la mauvaise littérature, les gens qui se font opérer des yeux (?) et les gens qui ont des choix alimentaires étranges.
Ces boulettes, c’est tout ce que C. déteste et c’est pour ça que je lui dédie. Vegans, sans gluten, bonnes pour la santé, sans friture… des boulettes qui, en fait, sont pour tout le monde !
Kézako ? N’aie crainte, je te prépare un article sur comment cuisiner tofu, seitan, tempeh et autres bizarreries, bref les protéines végétales trouvables en magasin bio qui ne font pas forcément hyper envie mais qui, bien cuisinées, sont délicieuses !
Voici donc mon dernier test en la matière : trouvée sur ce blog, cette recette est vraiment facile et permet de cuisiner ce genre de protéines végétales sans devoir les faire mariner à l’avance, parfait donc en cas de manque de temps. Cela permet un bon shot de protéines si, comme moi, tu as décidé de faire sortir le sportif caché en toi… En effet, récemment, j’ai traîné ma collégue J. à… un cours de cross fit.
Est-ce que nous avons souffert ? Oui. Est-ce qu’elle a passé une partie de la séance à m’insulter ? Oui. Est-ce que j’ai adoré et elle a détesté ? Oui. Est-ce qu’on y retournera ? Pas tout de suite. Est-ce que les questions/réponses comme ça c’est chiant ? Probablement.
Le nouvel article des salades : avec l’été, celles-ci reviennent en force dans mes menus, surtout quand c’est une soirée de boulot (comme beaucoup en ce moment). Je lance les haricots, je fais une sauce et j’assaisonne bien, et voilà c’est tipart.
Salade de haricots verts d’Ottolenghi
J’ai un peu modifié à ma sauce, notamment parce que je trouve que beaucoup de recettes de salade sont noyées dans l’huile alors que ça n’a pas de sens, mais on reste dans l’esprit d’Ottolenghi, et c’est comme toujours délicieux et très parfumé !
Faire cuire 400 g de haricots frais (surtout pas surgelés ou en boîte) pour qu’ils soient croquants. Ottolenghi ajoute aussi 400 g de pois-gourmands mais je n’en avais pas : tu peux t’en passer. Laisser refroidir, saler, poivrer et mélanger à 70 g de noisettes décortiquées et torréfiées et une sauce à base de poivre, sel, le zeste et le jus d’1 orange, 1 gousse d’ail épluchée et hachée, 2 c à s d’huile de noisette et un peu de ciboulette.
Salade de radis très fraîche
Utiliser 1 botte de radis avec ses fanes : couper les fanes, les laver et les hacher. Laver les radis et enlever la petite queue avant de les couper en rondelles. Les mélanger avec les fanes, 100 g de chèvre frais, du sel, du poivre, du zeste de citron et de la ciboulette. Ajouter le jus d’1 citron et un peu de vinaigre balsamique, avec des pignons de pin ou des pistaches grillés à sec.
Salade de haricots à la vinaigrette de framboises (trouvée chez Clea)
Les haricots, ma passion en ce moment (et en général en fait). Même si les équeuter est parfois décourageant, ça passe vite à plusieurs ou devant une série. Avec cette vinaigrette de framboises, c’est un délice !
Faire cuire 400 g de haricots frais (surtout pas surgelés ou en boîte de nouveau) pour qu’ils soient croquants. Laisser refroidir, saler, poivrer. Émietter 100 g de chèvre frais ou de brie. Pour la sauce, mixer 100 g de framboises avec 2 c à s de vinaigre balsamique et 1 c à c de moutarde. Servir avec quelques framboises et des noix de pécan grillées à sec.
Salade d’algues wakamé au sésame
Pour avoir l’idée de cuisiner des algues et que des algues, il fallait bien être Clémence Catz…
Bien rincer une poignée d’algues (achetées au rayon frais d’un magasin bio). Les servir telles quelles avec une sauce faite avec 1 c à s de tahini, 1 c à c de miel ou de sirop d’agave, 1/2 citron pressé, 1 c à s de graines de sésame et 1 c à s de gomasio, en ajoutant un peu d’eau pour avoir une texture plus liquide si nécessaire.
Bientôt, je serais inscrite à New York University, et je m’en irai vers d’autres cieux. Je ne sais pas trop comment je continuerai à publier de là bas, en fonction de la cuisine et des ustensiles que j’aurais à ma disposition, mais je sais que je continuerai à cuisiner, et que je publierai au maximum ! J’espère aussi ne pas prendre 20kg ou passer ma vie à Chinatown et dans les 1$ pizza, mais là c’est un autre débat…
En attendant mon départ, je fais des tests, comme d’habitude (comme tu le sais, je fais très très rarement des recettes déjà testées) ; ici, des petits chaussons parfaits pour emmener dans un tupperware ou pour un pique nique. La garniture est bien sûr interchangeable ; j’ai fait des chaussons fourrés d’un reste de dhal avec un peu de fromage il n’y a pas longtemps, c’était délicieux ! Mais le mélange courgette abricots secs et chèvre est un must à tester !
Les tartes sucrées salées sont parfaites pour les brunchs et pour les pique-niques (je te renvoie d’ailleurs à mon dernier article sur le brunch). Ici, j’ai repris un peu l’idée de ma tarte pomme chèvre noix oignons mais en la faisant plus sucrée que salée, et avec ma pâte sucrée aux amandes de cette tarte rustique aux abricots. Un délice ! On l’a finie au soleil dans un parc… La rhubarbe, comme la mangue ou la pomme, est un fruit qui s’accommode très bien en salé, donc le sucré salé marche très bien avec elle ! Je n’ai pas eu le courage de faire un joli montage de croisillons de rhubarbe par contre, sorri, la prochaine fois…
J’ai bien profité des longs week-end de mai, en rentrant quasiment à chaque fois à Lille, pour le plaisir de travailler au soleil dans le jardin de mes parents, avec un bon café et le chat qui dort à côté de moi, de faire des barbecues avec moult viandes, salades, cheesecakes, bières et copains, de jouer au molkky et aux cartes dans les parcs… Bref, de retrouver mon chez moi.
Un autre avantage d’être à Lille, c’est de pouvoir récolter la production massive d’ail des ours du jardin de mes parents (ainsi que du romarin et du pavot, je t’en reparlerai plus tard) ; j’ai profité de la profusion de testeurs ce week-end là pour me lancer dans des tempuras de fleurs d’ail des ours et des gnocchis à l’ail des ours. J’ai passé des heures à façonner, cuire et faire sauter chaque gnocchi, dans l’idée d’en faire un gratin le soir chez Marron, mon ex-coloc. Finalement, on s’est retrouvés au parc avant avec un groupe d’amis, et 5h plus tard, on était toujours là et on avait super faim. Boire ou manger, le dilemme était ardu ; il y avait toute cette nourriture chez mes parents, mais on ne pouvait pas y rester… Prise de décision : on va chez Y., je pars avant en vélo, je passe chercher les gnocchis et les tempuras, les autres vont acheter à boire et on finira de les préparer chez lui. J’ai donc dû improviser le fameux gratin de gnocchis dans un plat à tarte, avec un reste de fromage et un tout petit pot de sauce tomate, et évidemment, sans aucun appareil photo. Ce plat restera donc absent de ces pages, à mon grand désespoir parce que c’était délicieux et qu’on a tout dévoré, à 10 avec 4 pauvres fourchettes.
Quant aux tempuras (après tout c’est le sujet de cet article), on les a mangées à l’apéro, et c’était super bon, en plus d’étonner tout le monde. Rien de très difficile, il faut juste une toute petite casserole si on ne veut pas utiliser trop d’huile dans la friture, et surtout les manger chaudes, avec une petite sauce type sauce au yaourt avec un peu d’ail.
À Paris, la vraie coutume du dimanche, ce n’est pas de faire le marché comme à Lille, mais de bruncher. Pas qu’on ne brunche pas à Lille, mais ce n’est pas le même phénomène culturel ; il n’y a pas le même foisonnement de brunchs (surtout en buffets illimités !) ni la ruée vers les brunchs en terrasse au premier rayon de soleil.
Alors si tu veux économiser 30€ (oui, c’est Paris), tu peux te faire un super brunch maison ! Voilà donc des super idées pour bruncher chez toi, en pyjama, tout en t’en mettant quand même plein la panse. D’après ma propre expérience, je te conseille de faire la bouffe la veille, histoire de vraiment profiter de ton dimanche matin sans rien faire, important si tu as une gueule de bois.
Je t’ai déjà fait un speech sur ma recette de kimchi : une recette un peu longue mais super facile, et surtout, autant l’avouer, qui te permet de te la pêter en mode « exactement, c’est moi qui l’ai fait ». Bref, tout ce qu’on aime. Et bien j’ai voulu tenter des variantes : une très traditionnelle, avec du concombre, l’Oï sobagi, et une très moi, avec des carottes, à laquelle je ne vais pas essayer de donner un nom coréen parce que je ne parle pas coréen.
En ce moment, j’ai beaucoup de boulot pour les cours, alors pour les soirs où je n’ai pas faim (parce que j’ai mangé trop de pizzas à midi, en général) ou que j’ai pas trop le temps, je me sers une dose de kimchi avec quelques carottes et un oeuf mollet, et j’ai mon repas.