Un plat classique de l’hiver, que je suis franchement étonnée de ne pas t’avoir encore présenté ! On mixe du potimarron rôti avec des épices et de la ricotta pour obtenir une sauce super savoureuse…
Bientôt, je pars en Tanzanie avec le séminiraire du boulot ; j’ai déjà les vaccins, les médicaments, le passeport, j’ai emprunté les vêtements, j’ai acheté un bob cochonou (presque uniquement pour ça), bref je suis équipée (majoritairement de deuxième main), et j’ai extrêmement hâte de retrouver cette excitation du voyage vers l’inconnu, d’explorer un endroit que je ne connais pas et, pour être honnête, que je n’avais jamais pensé visiter auparavant. Je sais déjà que ça va être incroyable.
Je sais, je sais. Les gens qui crient alerte dès qu’on parle de « fromage végétal » ou de « steaks de soja » vont sûrement crier maintenant : mais pourquoi faire une béchamel pas normale alors que c’est si bon et c’est l’identité française et le plaisir de manger etc etc??
Pour le fun.
Quand je vois ce genre de détournements (comme la peau de banane en mode pulled pork), ça me donne envie de tester, pour le challenge ou juste pour goûter de nouvelles saveurs, et le fait de pouvoir étonner les gens est un bonus.
Alors est-ce que c’est meilleur que de la béchamel normale ? Pas vraiment. Est-ce que c’est super différent ? Non, ça va. Est-ce que ça permet d’ajouter des légumes dans la sauce et d’alléger un peu ? Oui, et moi j’aime bien cette idée parce qu’en plus j’adore le chou-fleur (ce que tu sais si tu es là depuis le début). Bref, je te conseille de tenter. (et si ça t’intéresse j’ai aussi une recette à base de haricots blancs)
Je reviens de mes vacances à New York et évidemment c’était génial. J’ai beaucoup mangé, beaucoup bu, j’ai acheté plein de choses dont je n’avais pas besoin, et je suis rentrée sans avoir trop dormi… maintenant je fais face à l’angoisse des courses de Noël, des vacances à organiser, du boulot intense, du salon du livre, du séminaire d’entreprise… plein de trucs super excitants, mais qui me laissent peu le temps de cuisiner !
J’ai la chance (ou pas, ça dépend comment tu le vois) d’avoir une boss italienne. Qui dit boss italienne dit qu’elle commande toujours en italien dans les restos alors que toi tu prononce comme une quiche à côté, qu’elle dit des insultes en italien quand elle renverse un truc, qu’elle critique toutes les huiles d’olive française, qu’elle trouve toujours qu’il fait trop froid (mais en même temps elle est en manches courtes) mais surtout (et j’en arrive enfin à la partie qui t’intéresse), qu’elle a une machine à faire des pâtes. Et il n’y a que les italiens pour avoir une machine à pâtes / laminoir dans un appartement parisien, vu que ça prend environ la moitié de l’espace desdites cuisines.
Dans le but de me lancer ENFIN dans des raviolis maison (après les tagiatelles maison sans machine à pâtes), je lui ai empruntée (et je la remercie moult fois, malgré cette introduction fracassante) et ait pu constater que ça ne rentrait pas non plus dans mon panier de vélo. Du coup, après de nombreuses périgrinations, je l’ai ramenée chez moi dans le but de la tester lors de ma prochaine soirée « chill ».
Comme chacun le sait, c’est toujours quand on a une soirée « chill » qu’on finit par rentrer bourré après un verre impromptu. Mais qu’à cela ne tienne, j’avais acheté les ingrédients (et cher, y’a de la truffe hé), et c’était marqué dans mon progamme, donc j’allais faire mes raviolis. Alors évidemment, le niveau d’alcoolémie a compliqué la manoeuvre, et je n’ai pas fait la pâte aussi fine que j’aurais dû et je n’ai même pas réussi à brancher l’extension pour faire des raviolis facilement, alors j’ai tout fait à l’emporte pièce. Mais j’ai trouvé ça super : une fois installée la machine est super agréable à utiliser et c’est tellement satisfaisant de manger ses propres raviolis !
Si tu n’as pas de boss italienne, tu peux le faire au rouleau mais il va falloir plus de temps et d’huile de coude. Sinon, on m’a conseillé la machine à pâte / laminoir Liddl, qui, il paraît ne prend que le quart d’une cuisine parisienne.
Je ne m’étais pas rendue compte à quel point l’inflation pouvait vraiment être visible (et chiante). J’ai commencé à voir mes tickets de caisse exploser, et j’ai dû me résoudre à aller plus loin pour trouver un supermarché moins cher.
Je me suis donc rendue chez auchan pour faire un petit comparatif. En sortant, j’épluche le ticket de caisse : c’était effectivement bien moins cher, mais… 7 euros pour trois courgettes ?? Je savais que c’était les dernières de la saison m’enfin…
Du coup j’ai utilisé ces précieuses dernières courgettes dans ce gratin hyper facile, super bon et rapide, un vrai délice ! Je te conseille quand même de ne pas répéter mon erreur, et d’attendre que la saison revienne…
Et sinon, du coup, la nuit suivante, j’ai rêvé de supermarché et de tickets de caisse.
Depuis que L. est parti, je finis les restes. Il m’a laissé des moitiés de légumes, des yaourts protéinés, des jaunes d’oeufs, des bouts de fromage en tranches… et un concombre. Bon, ça, au moins, je savais quoi en faire : ma nouvelle salade préférée.
Cette salade, j’en ai mangé tout l’été. C’est une façon rapide et facile d’accomoder les concombres, la sauce est piquante mais très équilibrée, tu peux également ajouter du riz chaud pour en faire un plat complet. Alors évidemment les ingrédients de la sauce sont plutôt trouvables en épiceries asiatiques, mais perso j’en ai toujours chez moi et on peut les utiliser dans plein de choses, à commencer par du kimchi.
… et franchement c’était pas mal. Je ne sais pas s’il y a un quelconque intérêt gustatif, mais je ne peux pas résister à des expériences bizarres, dès que j’ai entendu parler de ce truc, il fallait que je tente. Ca n’a pas beaucoup de goût, enfin ça a le goût de l’asaisonnement, mais je trouve ça génial d’avoir pensé à tester ça et c’est une bonne manière d’utiliser les peaux de bananes !
Du coup, si tu as l’esprit aventurier, je te conseille de tenter ! (sinon, soyons honnête, tu as probablement arrêté la lecture de cet article en voyant le titre)
Trouver de l’orzo est une tâche difficile à Paris. J’ai arpenté les magasins, les traiteurs italiens et Eataly, et j’ai fini par me résigner… et commander en ligne. J’avais plein d’idées à tester une fois que j’aurais mis la main sur le précieux sésame, et ce genre de plat réconfortant assez crémeux avec du beurre et du citron était en haut de la pile ; je pense que ce serait très bon aussi avec du poulet !
Pour mon anniversaire, mon ami A. m’a envoyé une sauce soja sucrée made in France… rien à voir avec celle qu’on connaît. Très sucrée, presque sirupeuse, avec un goût d’agrumes plus prononcé et une texture super différent… je l’ai testée sur cette recette d’aubergines et d’oignons nouveaux avec un bol de riz blanc et c’était délicieux ! Une fois cette précieuse sauce soja sucrée finie, j’ai retenté la recette avec une sauce sucrée classique du commerce et c’était super aussi alors je te file la recette.
Un grand classique à la maison, mais que je n’avais jamais présenté parce que… c’est vraiment trop moche. Pourtant, c’est super facile, et ça fait une bonne salade fraiche en ces températures qui font monter l’éco anxiété au maximum. Ces derniers jours, c’est devenu tellement étouffant à Paris qu’on se réfugie dans notre appartement sans soleil (pour une fois que c’est un point positif) et on essaie de bouger au minimum…