Etudiante sur Lille, j'aime manger, tester des trucs, et torturer mes amis, ma famille et mes colocs Jaune et Marron [noms de code] avec plein de petits plats, plus ou moins mangeables et expérimentaux.
Ce début d’année avec mon retour en France est assez occupé de mon côté : je finis mon troisième (et dernier !) mémoire, je vois tous les gens que je n’ai pas vus depuis longtemps, je fais des baby-sittings, je cherche du boulot, en France et à New York, je me remets au sport… et à la cuisine évidemment, après quelques semaines sans accès à une cuisine ! Et quoi de mieux pour reprendre qu’Ottolenghi ? Cette fois-ci, je te propose une recette carnée, issue de son livre Jérusalem (tout comme celle ci d’ailleurs), des boulettes moelleuses et acidulées, une recette que je ne peux que te recommander, évidemment.
Depuis que je suis rentrée chez mes parents en France, je redécouvre la joie d’avoir une cuisine fonctionnelle, équipée et lumineuse… et des ingrédients qu’on ne trouve qu’en France, dont le potimarron. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il est absent aux États-Unis, mais il m’a manqué. Honnêtement, c’est le premier truc que j’ai acheté en allant au marché le dimanche de mon retour, et je l’ai aussitôt fait rôtir au four avec un peu de sel fou et de curry. Et puis après, j’ai tenté cette shakshouka…
Je t’avais déjà parlé de ce plat d’origine tunisienne ou algérienne dans laquelle les œufs cuisent dans une sorte de ratatouille épicée. J’avais fait une version inspirée thaïe, à peu près à la même époque l’année dernière, et j’ai renouvelé l’expérience avec du potimarron, parce que c’est vraiment un super repas quand il fait froid et qu’on a envie d’un truc doudou. Et évidemment, c’était délicieux.
Voilà enfin le moment que tu attendais tant (Non) : le best of de l’année !
Cette année a été un peu particulière pour moi parce que j’ai (enfin) fini mes études à Paris, que je faisais en alternance, et je suis partie faire un semestre à New York, que je t’ai pas mal partagé sur insta. Contrairement à ce que je pensais, j’ai adoré cette ville, j’ai eu de la chance d’arriver dans une coloc de 17 personnes avec des gens géniaux, et le retour à la dure réalité parisienne est très très difficile. La loterie des visas m’empêchant de travailler aux États-Unis pour l’instant, j’ai dû repartir… L’année qui arrive sera probablement complètement différente pour moi : je vais essayer de retourner à New York, mais cela paraît très compliqué, et de manière générale c’est le moment de prendre des résolutions d’adulte, de trouver un vrai travail, de payer des impôts…
Le blog reste toujours dans mes priorités, même si le mois de décembre a été compliqué niveau publications. Ma petite déception est que je n’ai pas pu publier mon article sur les protéines végétales type tofu, seitan etc cette année, mais il est en préparation ! Encore une fois merci à tous, à A. pour son aide technique (« au secours wordpress ne marche pas »), mes chers colocs internationaux pour leur soutien et leurs commentaires (pas très critiques, parce qu’ils sont trop gentils, et puis parce qu’ils ne parlent pas français) et spécialement à L. pour tout. Merci à tous pour vos messages, ici et sur insta, rien ne me fait plus plaisir que de savoir que vous avez aimé une recette !
Je commence l’année en me remettant des fêtes de fin d’année (comme chaque fois tu me diras), dont un délicieux nouvel an entre copains featuring cette tarte tatin, qui est longue et complexe mais qui est la meilleure tarte aux pommes que j’ai jamais mangée. Une tuerie. Mais janvier c’est aussi des soupes, des légumes, de quoi se tenir chaud et se remettre au boulot (et 2018 a été intense niveau études), et je retiens aussi ces petites boulettes végés, parce que serait un best of sans mes fameuses boulettes végés…
Un mois de pluies intense, de rues bloquées par la neige et de froid glacial dans mon pauvre appartement parisien mal isolé. Le choix était très difficile pour ce mois ci, mais dans les best of je préfère mettre les recettes que j’ai refaites (ce qui en dit beaucoup), et donc ma soupe préférée de l’année, faite et refaite maintes et maintes fois, l’emporte. Choisir un autre plat a été autrement plus compliqué. J’ai décidé de partir sur la brioche parce que vu ma passion pour la brioche, ce serait bizarre qu’il n’y en ai pas dans le best of. Mais ma Shakshouka thaïe aux amandes et à la feta et mon Bol type Banh-mi aux boulettes parfumées à la citronnelle auraient aussi pu figurer ici…
En mars, j’apprends que j’ai obtenu une bourse pour continuer à étudier l’édition… à New York ! Je fête ça avec du Mac’n’cheese (évidemment) et mon compagnon de voyage New Yorquais de l’année précédente, mon cher testeur T. Un mois doudou, avec toujours un froid terrible (et une grosse baladie pour moi, qui m’a même forcé à laisser tomber les cours et mon vélo pour aller au travail), donc beaucoup de féculents, avec la parfaite recette de base pour le quinoa, mais aussi de la tartiflette et du chocolat, pour l’anniversaire de P. (un succès), et des currys.
En avril, Paris est toujours gelé. Avec mon groupe de travail, on commence à bosser beaucoup pour notre projet, mais les formalités à faire le plus vite possible pour mon départ à New York me prennent aussi beaucoup de temps. Je cuisine tôt le soir avant de me mettre à étudier, et je fais des gâteaux pour aller aux réunions de travail, comme ces cookies bars qui ont eu énormément de succès. Je commence un album photo sur mon voyage au Japon et en Corée d’il y a deux ans et je cuisine ce Kimchi pancake, qui est un de mes favoris pour les soirs de flemme.
Le cheesecake était obligatoire dans ce best of, et depuis que j’ai trouvé ma recette préférée l’année dernière je ne fais que la décliner, ici avec mes parfums préférés, pistache et framboise. Les longs week-ends de mai m’ont permis de profiter beaucoup de Lille, du soleil dans le jardin, du barbecue avec les copains, mais aussi de bosser dehors, ce qui est quand même toujours plus sympa. Je profite des légumes d’été et de l’ail des ours, et je continue à me faire des bons plats réconfortants pour les soirées de boulot, dont ce rougail saucisse…
Je profite du dulce de leche ramené par ma testeuse Argentine L., je cuisine plein de rhubarbe… Je découvre ces deux recettes qui sont devenues des grands classiques de ma cuisine, par leur facilité et leur côté super sain, et je cuisine aussi plein de salades. J’ai une nouvelle collègue, qui va devenir l’une de mes meilleures amies (cassdédi J.), qui me fait découvrir un nouveau Paris que je ne connaissais pas encore, je clôture les cours avec une grosse présentation très officielle et très stressante de notre projet de l’année, et ça y est, fini l’école !
Pour ce mois là, cela a été très difficile de choisir, notamment à cause de la grande qualité des salades, avec des fruits en guest stars, mais aussi parce que je publie enfin un grand classique de mes repas : la patate douce/pois-chiches rôtis/sauce au tahini ou au fromage blanc. J’ai également fêté mon anniversaire avec une feuillantine (et plein de gâteaux et d’houmous qui seront publiés le mois suivant), je me suis cassée l’orteil quand une poule en bronze est tombée dessus (true story). J’ai profité du 14 juillet, de la coupe du monde (beaucoup), je me suis foulé une cheville pendant un essai de roller derby (pas la même que celle avec l’orteil cassé). Avec les copains, on est allés dans le Vercors, et c’était génial (j’ai aussi beaucoup cuisiné). J’ai fini mon alternance, dit au revoir à tout le monde les larmes aux yeux… Bref, un mois intense.
En août, je découvre la parfaite technique pour les oeufs durs (mon cher père m’a grandement félicité pour cette astuce, lui qui ne change jamais d’avis (ou presque) m’a dit qu’il faisait comme cela désormais !), je publie enfin tous mes gâteaux d’anniversaire dont ce gâteau banane sirop d’érable pécan, parfait pour les lendemains de soirées. Cette recette de chocolate pot m’a également séduite par sa facilité… Août pour moi, c’est toujours le départ en Bretagne, et ce séjour est un de mes moments préférés de l’année, mais cette fois-ci c’est aussi le départ à New York, avec tous les préparatifs et l’émotion qui va avec.
En septembre, je me fais à la vie New Yorkaise et à son rythme effréné, mais je publie encore les recettes faites pendant l’été : ma salade chouchoute de l’été et ma super recette parfaite pour les fin de mois et les placards vides, le Tamago-Kage Gohan. Vivre à New York est un peu difficile au début, entre mes deux stages et les cours du soir, je n’ai pas beaucoup d’occasions de rencontrer des gens, et je suis un peu sous l’eau. Aux États-Unis, même à New York, les gens ne sortent pas de manière aussi effrénée qu’en France, et se mêlent moins facilement, je me sens un peu perdue…
Cuisiner et surtout faire des bonnes photos est très compliqué dans ma cuisine américaine bondée, donc je publie encore des photos prises cet été, incluant ce super banana bread dont je finalise enfin la recette. Je commence à me faire au rythme américain, mes colocs deviennent mes meilleurs amis et je les pousse à sortir, donnant sens à tous les clichés taxant les français d’alcooliques. J’ai des copains qui viennent me voir, et on se balade le long de l’Hudson, bref, je deviens de plus en plus New Yorkaise.
Novembre, c’est mon premier Thanksgiving ! Je me suis enfin imposée comme cuisinière attitrée pour toutes les soirées, anniversaires, dîners du dimanche et autres évènements, donc je me jette sur l’occasion de cuisiner des desserts pour tout le monde, de découvrir la cuisson de la dinde et franchement, je commence à être convaincue par le mode de vie américain (enfin New Yorkais, ce qui est très différent). En cette saison des courges, je retiens ce délicieux gratin de courge spaghetti (ma chouchoute de l’hiver, plus facile à trouver à NY qu’en France), et cette courge butternut farcie, une tuerie que certains d’entre vous m’ont mentionné sur instagram…
Je passe Noël aux États-Unis dans la famille de mon cher coloc colombiano-américain L., pour qui j’avais réalisé ces croissants aux amandes maison. Un mois assez rempli pour moi, car je veux tester le maximum de choses à NY avant de partir, mais j’ai aussi mes examens et je dois dire au revoir à tout le monde, en cours, au travail et à la coloc. Je publie moins mais je fais quand même ces écorces garnies sont un super cadeau gourmand ultra facile pour les fêtes. Je rentre finalement en France les larmes aux yeux (enfin en pleurant, pour dire vrai).
Et voilà, j’espère que ce best of t’a plu ! Si tu veux jeter un coup d’œil aux best of des années précédentes, c’est par ici : 2015, 2016, 2017
J’ai trouvé cette recette chez Clothilde : j’adore ce genre de plats qui a l’air super simple à première vue mais avec l’assaisonnement qui fait tout, et cette petite sauce à base d’anchois et d’herbes fraîches fait très bien le job. En plus, j’adore cette courge parce qu’elle fait des jolies fleurs quand on la coupe en tranches, bonus instagramable.
Ce curry a été extrêmement difficile à photographier. Déjà, parce que comme la plupart des currys, il est moche. Ensuite, parce que je l’ai réalisé quatre fois, toujours pour plusieurs personnes, et à chaque fois tout a été mangé en deux secondes.
Bref, ce curry est épicé, réconfortant, plein de bons trucs, vegan et sans gluten.
Étant la seule française (et l’une de deux Européennes) de ma coloc de 17 personnes à New York, je me dois de représenter la cuisine française (et la mode apparemment, mais ça ça me laisse encore perplexe). Mes colocs et moi avons donc eu une discussion très animée à propos des croissants après avoir pris un petit-déjeuner dans un café à côté de la maison qui faisait des croissants infects. Déjà, pour eux, c’est juste une forme de pain (le mot viennoiserie n’existe pas en anglais). Ensuite ils ne comprennent pas le concept du croissant tout simple, sans fromage, jambon ou chocolat dedans (oui, le pain au chocolat est qualifié de « croissant au chocolat », ce qui me donne des haut-le-coeur). Comme toujours pour la France, une exception confirme la règle : le croissant aux amandes. Mon coloc Colombiano-Américain m’a alors confié que c’était son « gâteau » préféré. J’ai donc décidé de leur prouver la valeur des croissants français et j’ai fait la queue pendant trois quarts d’heure devant la pâtisserie de Dominique Ansel (connue pour ses cronuts, si jamais tu vas à New York vas-y direct) pour acheter des VRAIS croissants, et puis je les ai transformé en croissants aux amandes, ce qui est super facile et qui est une technique parfaite pour utiliser les viennoiseries du lendemain. Mes colocs ont adoré, mais je restais frustrée qu’ils n’aient pas goûté de croissant nature…
Une semaine après, en se baladant dans le West village (pour aller à Magnolia Bakery, pour être honnête, la bouffe toujours la bouffe), on est passés près d’une boutique du Merveilleux de Fred, qui était en train de fermer… Déception immense, je décrivais déjà les cramiques, ces brioches de Noël du Nord, les gaufres fourrées à la vergeoise et au rhum et les merveilleux fabriqués en vitrine… Et puis j’ai toqué pour demander si on ne pouvait pas acheter ce qui restait en magasin. La boulangère était française, elle a accepté de me vendre la dernière brioche, et puis elle nous a offert des croissants et des gaufres. Bonheur total. Mon coloc -qui proteste toujours que le croissant est juste une sorte de pain- est maintenant convaincu de la valeur de la gastronomie française.
En bonus, maintenant, je prononce « croissant » avec l’accent américain.
Je pourrais te chanter All I want for Christmas (indice : un visa pour les US) ou Last Christmas mais je pense que pas besoin, rien qu’avec les titres tu les a déjà dans la tête et tu comprends le thème de cet article. Noël est là : les rues de New York sont pleines de décos, le sapin du Rockerfeller center est allumé (oui, j’ai fait ma touriste et j’y suis allée), des gens boivent du chocolat chaud aux marshmallows et du cidre chaud, il a neigé et mes colocs américains me font regarder des films de Noël. C’est donc le moment pour un article de fêtes.
L’année dernière, je t’avais fait mes propositions de repas de fêtes, et je t’avais glissé un ou deux cadeaux gourmands en bonus, mais cette année j’ai décidé de faire un VRAI article complet dessus, parce que je suis comme ça, de rien. Les cadeaux gourmands sont la bonne technique pour économiser du flouze et donner un effet DIY qui impressionne les gens, et personnellement je n’ai eu que des bons retours dessus.
Le kitchari est un plat semblable au dahl (et tu connais mon amour pourledahl) mais avec du riz en plus, et plus de légumes, pour en faire un mix complet hyper sain (et bien sûr vegan et sans gluten). Je suis assez fière de ma version car alors que je cuisinais, ma coloc indienne a été attirée par l’odeur… « Ça sent comme à la maison ! » Autant te dire que je ne m’en suis toujours pas remise.
Bonus si tu es pressé, tu peux même précuire à part tes lentilles et ton riz (j’ai souvent des légumineuses et des féculents congelés perso). Et en cette période d’examens (d’où un rythme de publication un peu ralenti), c’est la vie.
Après le tofu, la viande. J’ai toujours adoré les côtes de porc mais c’est la première fois que j’en cuisine moi même, car comme tu le sais je ne suis pas très branchée viande, mais j’essaie de me diversifier de tous les côtés ! Et puis comme j’ai découvert la sauge il n’y a pas longtemps, j’en mets partout, et j’étais super contente de trouver cette recette ! C’est délicieux avec des légumes rôtis et un peu de riz basmati…
Dans les nouvelles du blog, l’index n’est pas à jour depuis un moment : mettre l’index à jour me demande une soirée complète dévouée entièrement à cela, or avec mes cours du soir, je n’ai pas trop le temps… Ce sera donc probablement mis à jour pendant les vacances de Noël, et en attendant je prépare déjà le best of !
J’avais réalisé cette recette pour ma maître d’apprentissage il y a quelques mois, afin de la remercier de tout ce qu’elle avait fait pour moi (et j’avais fait des chubbies pour ma deuxième maître d’apprentissage, et des patiences pour le reste du service (vu qu’ils avaient été patients. Qu’est ce qu’on rigole) : en plein été, j’avais peur que tout fonde et s’agglutine, mais ces petites écorces garnies avaient survécu et avaient eu énormément de succès. Tous ont cru que je les avais achetées chez un chocolatier, et ça avait l’air compliqué alors que pas du tout ! C’est la recette la plus simple du monde ! Il suffit de faire fondre du chocolat et de mettre des trucs dessus !
Comme je suis quelqu’un de bien, je te partage donc la technique pour faire ce cadeau fancy et personnalisé (tu mets ce que tu veux dessus) : le mieux c’est de servir ces écorces dans un petit sachet transparent avec un joli ruban…