parmesan

Gratin de verts de poireaux

 

Ce week-end, on a voulu aller à Ikea.

Je me lançais dans des nouveaux projets de DIY donc je voulais des bases de meubles pas chères, L. voulait des étagères, et évidemment on a grave dépassé de la liste prévue au début, en ajoutant plein de petits trucs pas vraiment utiles mais quand même c’est pas cher et on a fait une heure de trajet pour arriver là donc autant en profiter… Après avoir fait le parcours en suivant bien les flèches, on avait faim, donc on a évidemment mangé les fameuses boulettes (franchement c’est de la bouffe de cantine quoi, mais comme on était au milieu de nulle part avec nos cartons, y’avait pas moult choix). Bref, on a joué les parfaits bobos parisiens à Ikea.

Et puis est arrivé le moment de rentrer à Paris. Impossible de refaire les 15 min de marche + 30 min de bus bondé + 30 min de métro bondé + marcher jusqu’à la maison + 6 étages sans ascenseur avec tous nos achats. Pas grave, on va prendre un uber !

Grossière erreur. On a attendu plus d’une heure dans le froid avec notre chariot qu’on avait évidemment sorti du centre commercial même si on avait pas le droit, dont tout tombait et avec le peu de patience qui me restait après 2h d’ikea… pour finalement réussir à avoir quelqu’un et faire 30 min de route en parfait silence, en pleine digestion de cette expérience humaine si spéciale que représente un ikea de banlieue.

Bref, tout ça pour expliquer pourquoi, ce soir là, j’ai pris une photo très moche de ce gratin de restes, très bon, très facile, probablement la meilleure façon de sauver des verts de poireaux !

(suite…)

Courge butternut comme une parmigiana

L’aubergine alla parmigiana est une des premières recettes que j’ai partagée par ici (et oui, les photo ça fait pas plaisir). Ma petite cuisine espagnole avec tous mes ustensiles bofs et mon appareil photo pourri a été le premier lieu de mes expérimentations culinaires et boudiou ! ça nous ramène loin. A l’époque, je lisais les blogs des autres sans oser me lancer, et ça faisait des mois que je réfléchissais à ce que j’écrirais « si ». Une fois le blog créé, je n’avais rien dit à personne, ni à ma famille, ni à mes amis, ni même à mon copain de l’époque. Ca a été mon petit secret pendant plusieurs mois, j’avais trop peur de me décourager…

Bref, reprendre cette recette en l’adaptant à l’automne, ça m’a donné un petit shot de nostalgie ! Ma testeuse a adoré le côté super confort food et pourtant plein de légumes, et impossible de ne pas aimer un plat avec autant de fromage, non ?

(suite…)

Poireaux rôtis au parmesan, à la crème et à la moutarde

Eh oui, j’ai une nouvelle table ! Déménager permet évidemment de redécouvrir des meubles qu’on avait oublié dans la cave, et c’est le cas de cette table rouge, celle sur laquelle mon père prenait son petit déjeuner quand il était enfant. Elle a maintenant toute sa place dans ma nouvelle cuisine, à côté des tabourets qui vont avec et d’un magnifique frigo rouge !

En vrai, je suis tellement contente d’avoir tout un nouvau terrain de bricolage et d’aménagement à explorer que je n’arrête pas, j’ai envie de tout faire moi-même et de tout changer… Heureusement, pour me contenir, j’ai L., qui lui aime bien prendre son temps et qui surtout me rappelle qu’il faut que je me garde des projets pour les années à venir, et que je ne fasse pas tout en deux mois !

Entre ça et la cuisine, du coup, un de mes auteurs m’a tout simplement appelé Mac Gyver Etchebest… et c’est probablement le meilleur surnom que j’ai jamais eu.

(suite…)

Tarte fine aux pommes de terre, oignons caramélisés et au parmesan

Pour cette tarte fine caramélisée qui est délicieuse en entrée ou en accompagnement d’une salade, tu auras besoin… d’une mandoline, cet instrument de torture rafiné qui consiste à te faire croire que tu gagne du temps et que tu fais des tranches parfaites mais qui finit en général par te râper le doigt. En vrai, tu peux tenter de le faire à la main mais les tranches risquent d’être plus grossières et de cuire moins bien et moins vite, sans l’effet caramélisation…

Et cette tarte, d’ailleurs, je l’ai faite dans mon ancien appartement, car dans le nouveau… je ne sais toujours pas où est la mandoline. On a récupéré pas mal de meubles sur le bon coin, mais je me suis lancée dans l’idée de construire un plan de travail pour la cuisine, donc pour l’instant ça reste en chantier. On arrive quand même à cuisiner, plutôt des trucs simples, mais j’ai hâte qu’on soit un peu plus posés et que l’appartement devienne vraiment notre maison !

(suite…)

Céleri rave… façon carbonara

J’ai été naïve. Je pensais que cette fois-ci, ce serait différent. Maintenant qu’on est deux, que j’ai un meilleur salaire et que L. a un bon salaire aussi, je pensais que POUR UNE FOIS, trouver un appart serait agréable. Voire même facile. Grave erreur.

Parce que même s’il a un bon salaire, ce n’est pas un salaire français. Et donc, non protégé par les assurances loyer impayé (qui représentent vraiment la lie de l’humanité). Du coup, notre stratégie oscille entre pipeauter et supplier, mais pour l’instant, ce n’est pas très concluant…

Du coup, je rentre souvent le soir déprimée, entre les visites, les appels et les dossiers à remanier… j’ai envie de plats doudous, et quand je suis tombée sur cette recette sur Le Monde, je me suis dit qu’il fallait absolument que j’essaie. Et résultat, c’état délicieux, vraiment une super façon de manger le céleri rave !

(suite…)

Mes premiers raviolis italiens, à la ricotta et à la truffe

J’ai la chance (ou pas, ça dépend comment tu le vois) d’avoir une boss italienne. Qui dit boss italienne dit qu’elle commande toujours en italien dans les restos alors que toi tu prononce comme une quiche à côté, qu’elle dit des insultes en italien quand elle renverse un truc, qu’elle critique toutes les huiles d’olive française, qu’elle trouve toujours qu’il fait trop froid (mais en même temps elle est en manches courtes) mais surtout (et j’en arrive enfin à la partie qui t’intéresse), qu’elle a une machine à faire des pâtes. Et il n’y a que les italiens pour avoir une machine à pâtes / laminoir dans un appartement parisien, vu que ça prend environ la moitié de l’espace desdites cuisines.

Dans le but de me lancer ENFIN dans des raviolis maison (après les tagiatelles maison sans machine à pâtes), je lui ai empruntée (et je la remercie moult fois, malgré cette introduction fracassante) et ait pu constater que ça ne rentrait pas non plus dans mon panier de vélo. Du coup, après de nombreuses périgrinations, je l’ai ramenée chez moi dans le but de la tester lors de ma prochaine soirée « chill ».

Comme chacun le sait, c’est toujours quand on a une soirée « chill » qu’on finit par rentrer bourré après un verre impromptu. Mais qu’à cela ne tienne, j’avais acheté les ingrédients (et cher, y’a de la truffe hé), et c’était marqué dans mon progamme, donc j’allais faire mes raviolis. Alors évidemment, le niveau d’alcoolémie a compliqué la manoeuvre, et je n’ai pas fait la pâte aussi fine que j’aurais dû et je n’ai même pas réussi à brancher l’extension pour faire des raviolis facilement, alors j’ai tout fait à l’emporte pièce. Mais j’ai trouvé ça super : une fois installée la machine est super agréable à utiliser et c’est tellement satisfaisant de manger ses propres raviolis !

Si tu n’as pas de boss italienne, tu peux le faire au rouleau mais il va falloir plus de temps et d’huile de coude. Sinon, on m’a conseillé la machine à pâte / laminoir Liddl, qui, il paraît ne prend que le quart d’une cuisine parisienne.

(suite…)

Malfadine alla barese

Tu sais déjà que j’aime bien les anchois dans les pâtes, alors quand j’ai découvert cette recette, je me devais d’essayer, d’autant qu’il me restait des pâtes un peu stylées dans le placard, des malfadine (tu sais, les pâtes un peu plus chères de Barilla, les collezione, plus stylées que les autres). Mais tu peux prendre n’importe quel style de pâtes évidemment. La recette traditionnelle se fait avec du cime di rapa, que je n’ai jamais, mais alors jamais vu dans un restaurant ou dans un magasin, donc pour moi ça se fait avec du brocolis, comme Beau à la louche.

(suite…)

Extrêmement faciles et rapides lasagnes de ravioles et de ratatouille

Pour remercier ma coloc de son escape game, nous avons décidé de lui offrir un trophée en plastique (qui, une fois livré, s’est trouvé être d’une taille ridicule). Nous avons donc organisé une remise de prix qui était censée être une surprise, et qui s’est soldée par un échec complet : mes potes ont croisé ma coloc dans l’escalier, ont prétexté que, par hasard, ils venaient m’emprunter un livre différent en même temps, et ensuite ont dit « tiens, tu fais des lasagnes pour 6 personnes, on peut s’incruster du coup ? Par hasard on avait justement chacun des bières dans notre sac ». Ce qui est bien, c’est que ça ne lui a pas mis la puce à l’oreille et du coup quand on a lancé la Marseillaise et qu’on lui a remis le prix, elle était vraiment surprise (et contente, j’espère).

Et donc, pour cette remise de prix, j’ai dû faire des lasagnes de dernière minute pour 6 personnes, donc j’ai fait rapide : un peu comme ces lasagnes de ravioles de courgettes et saumon mais en version plus rapide et plus d’hiver, c’est tellement rapide d’ailleurs que c’est un peu l’arnaque. Des ravioles en plaque pour remplacer la pâte à lasagnes, de la riste d’aubergines en bocaux, des courgettes, et tu peux même rajouter des champignons.

(suite…)

Ma recette fétiche de lasagnes

Je n’arrive pas à croire que je n’avais pas encore publié ma recette fétiche de lasagnes… Fondantes, crémeuses, bien lourdes mais délicieuses, assez différentes de la plupart des recettes que j’ai déjà publié ici (souvent végés, je te remets la liste plus bas), j’ai eu l’occasion de les faire en Bretagne avec de la pâte à lasagnes fraîche (sache qu’on dit abaisses, la vendeuse a été formelle et même un peu moqueuse), dans un immense plat pour 10 personnes, et donc de les prendre en photo, même si je l’avoue, la photo est un peu moche. Ca me donne envie de publier toutes mes recettes fétiches de mes débuts en cuisine, et peut-être d’en faire un article récapitulatif, fais moi signe si ça t’intéresse !

Si tu veux d’autres recettes de lasagnes :

(suite…)

Tarte rustique d’oignons confits et tomates au parmesan

En ce moment, je me surprends à réver de rénovations. Depuis que j’ai rénové ma petite maison à Lille, je passe un temps fou sur les comptes de gens qui achètent des petites ruines à la campagne et les retapent seuls avec leurs proches. Je rêve d’une maison en Bretagne, là où j’allais chez mon grand-père, où moi et amis pourrions aller le week-end et les vacances, la retaper petit à petit, prendre l’apéro sur la terrasse en construction, dormir dans des tentes et se laver avec des seaux d’eau en attendant d’avoir compris comment marchait la tuyauterie (oui je sais, ça fait beaucoup). J’avoue, je regarde mêmes les annonces immobilières, en sachant bien que j’ai zéro budget, et je fais les plans dans ma tête des murs que j’abatterai et où je mettrais le dortoir pour les gosses (il paraît que j’ai une obssession malsaine pour les murs à abattre…)

En attendant, je vais juste en vacances, exactement au même endroit en Bretagne, et je matte les maisons en vrai en saoûlant mes cousins avec mes plans de rénovation sur 10 ans. Pendant ces vacances, comme toujours, on mange beaucoup, et dans la série  » les plats d’été faciles pour les grandes tablées », il y a les tartes rustiques, et je t’en parle chaque année, mais en version sucrée, habituellement. Là, j’ai lancée la version d’été de l’année : oignons confits, tomates et parmesan. Tu fais une pâte, tu remplis de trucs, tu refermes les bords et le tour est joué.

(suite…)