Mon père collectionne les citrons séchés ; si tu as déjà oublié un peu trop longtemps un citron dans ton bol de fruits, tu as peut-être remarqué qu’il évolue ensuite selon une de ces deux tendances :
1. Moisir et contaminer tout le reste du bol de fruits
2. Devenir tout sec et rabougri et léger léger léger
Les citrons de mon père prennent tous le deuxième chemin, et ce depuis plus de 30 ans. Il a donc un saladier de citrons séchés qu’il transporte au gré des déménagements et qui ne pèse rien du tout, c’est assez impressionnant. Et apparemment, c’est de famille, car mes citrons prennent aussi ce chemin. Du coup, quand j’essaie de prendre en photo une recette au citron, je me sers de cette collection (qui sert aussi de balle au chat, qui les adore), comme tu peux le voir sur cette recette…
Et si faire sécher des citrons ne t’intéresse pas, tu peux toujours faire cette délicieuse tarte.
Après notre séminaire au pôle nord et une année covid sans séminaire, nous avons eu le retour du séminaire d’entreprise, au ski cette fois-ci ! En vrai on devait aller en Tanzanie, mais avec la situation actuelle le voyage a été remplacé last minute et on a tous galéré à trouver des vêtements de ski en 4 jours. Et c’était un séminaire de folie.
Tout ça pour expliquer pourquoi j’ai du retard dans les publications du blog, dans les dernières recettes de Thanksgiving, celles de bredele, des repas de fêtes… et puis en parallèle j’écris le best of de l’année ! Bref je m’excuse platement et je te partage ma dernière recette de Thanksgiving, la fameuse apple pie ! C’est une recette que j’ai faite plusieurs fois, qui a été approuvée et dont la clé tient à me recette de pâte sablée et à la proportion pâte / pommes. (suite…)
Ce week-end, mes copains du lycée et moi avons réservé… un château.
OK, c’était un tout petit château mais il était sur une colline (un talus), il y avait des vaches autour, un grand parking, une vue sur les champs, assez de chambres pour nous tous : c’était parfait ! On a pas fait grand chose, mais a on a beaucoup mangé, perdu au molky, dansé, joué aux jeux de societé, fait un barbecue, perdu au molky… bref c’est un de ces week-ends de glande où l’on mange beaucoup, et ça faisait du bien.
Je ne vais pas prétendre que j’avais fait ces tartelettes pour ce week-end là (tout ce que j’ai cuisiné ce week-end là était des pancakes ratés transformés en banana bread) mais avec les beaux jours, c’est le moment parfait pour cette recette. J’achète mon jus de yuzu dans des magasins asiatiques, et ça se marie parfaitement avec la fraise et la pistache mais si tu préfères, tu peux faire du lemon curd !
Organiser un anniversaire en temps de covid, c’est se heurter à une foule de questions organisationnelles. Il y a fallu se faire tester avant, trouver des fruits de la passion dans le 12ème, cuisiner la tarte, la laisser refroidir, y aller, et tout ça avnt 15h, goûter oblige. Du coup j’ai dû zapper la grasse mat, mais pour une bonne cause : cette merveille de tarte.
Pimper une tarte aux fruits faite de pâte + curd avec gingembre et vanille, c’était une idée de génie de beau à la louche ; j’ai failli y ajouter une fine couche de chocolat au lait sur le dessus (chocolat au lait et fruits de la passion fonctionnant à merveille ensemble) mais j’ai gardé le tout assez simple (ceci dit si tu essaies dis moi quoi).
En tous cas, ce curd est délicieux au point de l’utiliser comme une confiture, ou pourquoi pas avec de la crème au chocolat et le tout a été très apprécié : finalement nous avons un peu dérapé sur le couvre-feu, et j’ai laissé mon moule à tarte en partant dans la panique. Dommage, on a plus qu’à refaire un goûter…
Retour au cobbler, parfait pour l’été : des fruits gorgés de jus que la pâte briochée absorbe en cuisant. Ici j’ai voulu faire avec les pêches du marché et le romarin du jardin et malgré le fait qu’on avait zéro ingrédients… on a réussi. On a remplacé la crème par du yaourt, la levure chimique par une levure boulangère et le sucre roux par du sucre vanillé. Le résultat était délicieux (il ne manquait que la glace à la vanille). Comme quoi, même la patisserie tu peux improviser.
Je suis allée en Croatie, et en Bretagne, comme chaque année, faire de la nourriture pour beaucoup, comme chaque année, avec zéro matos, comme chaque année. J’ai donc tenté une tarte rustique, comme il y a quelques années, que j’ai… complètement ratée. J’ai essayé de pocher des pêches dans un sirop de verveine, sur un fond de tarte trop sec. Et un peu après, j’ai fait cette tarte aux myrtilles, que j’ai beaucoup plus réussie : la pâte est croustillante, la garniture fondante, bref, fonce. Honnêtement, ce type de galette est approprié pour tous les fruits rouges, donc n’hésite pas à changer.
Comme je le répète à chaque anniversaire, pistache et framboise sont mes parfums préférés. J’avais donc plein de restes de mon anniversaire, que j’ai combiné un dimanche après-midi pour faire ces petites tartelettes à base de pâte sablée à la pistache, confiture de framboises, crème patissière, framboises et pistaches concassées.
Mon séjour à NY est presque terminé et je repars bientôt en Bretagne. Il a été intense : l’anniversaire de L., un match de baseball (j’avoue on a regardé les règles sur youtube avant) avec vue sur la skyline de Staten Island , un spectacle interactif complètement dingue dans un immeuble entier, deux journées de plage, un broadway show très kitch, NY Restaurant Week… Comme à chaque fois, c’est difficile de repartir et je réalise à quel point New York me manque, mais j’ai hâte de profiter de la Bretagne, comme chaque été.
Toute occasion est bonne pour faire des gâteaux, et mon anniversaire n’est pas une exception. Parce que oui, paraît-il qu’on ne doit pas faire son propre gâteau, mais comme c’est un de mes plaisirs, on ne va pas m’en priver… et je me suis lâchée. Avec l’aide de mes marmitons/éditrices, on a cuisiné toute l’après-midi, pour une soirée qui s’est terminée à l’aube, comme toutes les bonnes soirées.
Regarder le soleil se lever du jardin, repousser l’idée (stupide) de faire un molky à cette heure-ci, et aller se coucher en repoussant l’idée du ménage qui nous attend le lendemain. Et puis, après le rangement, faire un poulet du dimanche dans le jardin, bronzer au soleil, jouer aux cartes et prendre le dernier train pour Paris.
J’ai fini mon nouvel an à siroter un bol de soupe à 5h du matin. Oui. Mais attention, c’était un nouvel an génial ! On a bien mangé, bien dansé et bien ri, on a juste fini avec de la soupe. C’est peut-être ça, finalement, l’adulterie… Ça avait commencé par un grand repas avec foie-gras, saumon fumé, feuilletés, fromage, en veux-tu en voilà, et évidemment, j’ai insisté pour faire le dessert. Pour nouvel an, je voulais des fruits, quelque chose de pas trop lourd, mais d’un peu classe… Et comme par hasard, mon beau-père, qui prépare un CAP pâtisserie, avait acheté un coupe-lanière pour ses expériences culinaires, ce qui m’a permis de me jeter sur cette merveilleuse tarte tatin, créée par le pâtissier William Lamagnère, qui a eu énormément énormément de succès ! (Z. m’a dit que c’était la meilleure qu’elle avait mangé de sa vie)
Les pommes sont coupées très finement, comme des feuilles de lasagnes et enroulées bien serrées avant de cuire très longtemps dans un caramel au beurre salé… Elles deviennent extrêmement fondantes, c’est un délice.
Alors le gros problème de cette tarte (en dehors du fait qu’elle prend 3h à faire), c’est qu’il te faut absolument un coupe lanière, ou son équivalent qui se fixe sur kitchenaid (sur kitchenaid c’est super cher, mais sinon c’est accessible, après il faut avoir de la place dans sa cuisine, pas comme moi…), comme ceci :
J’ai scrupuleusement suivi la façon de faire, excepté pour la chantilly dulcey vanille, que j’ai trouvé lourde à la première dégustation (ledit beau-père avait inauguré le coupe lanière avec cette tarte), mais dont tu peux trouver la recette par là, et pour l’huile d’olive. William Lamagnère ajoute en effet de l’huile d’olive au caramel, mais perso le goût m’avait un peu gêné à la première dégustation donc je l’ai virée et ça n’a rien changé à la cuisson. C’est pour ça que c’est « un peu comme William Lamagnère » (j’ai failli mettre « à la manière de William Lamagnère » mais je me suis retenue. De justesse).