Je n’arrive pas à croire que je n’avais pas encore publié ma recette fétiche de lasagnes… Fondantes, crémeuses, bien lourdes mais délicieuses, assez différentes de la plupart des recettes que j’ai déjà publié ici (souvent végés, je te remets la liste plus bas), j’ai eu l’occasion de les faire en Bretagne avec de la pâte à lasagnes fraîche (sache qu’on dit abaisses, la vendeuse a été formelle et même un peu moqueuse), dans un immense plat pour 10 personnes, et donc de les prendre en photo, même si je l’avoue, la photo est un peu moche. Ca me donne envie de publier toutes mes recettes fétiches de mes débuts en cuisine, et peut-être d’en faire un article récapitulatif, fais moi signe si ça t’intéresse !
Ces vacances auront été compliquées, bien commencées, interrompues par un Delta, puis reprises sous la pluie bretonne et enfin le soleil. Même si je quitte cette période avec la satisfaction d’avoir passé de bonnes vacances (merci la traditionnelle Bretagne), la semaine de confinement dans ma chambre, à travailler, m’a un peu cassée. J’ai beaucoup dormi, pas beaucoup mangé, j’ai regardé des stupidités mais je n’ai pas fait grand chose de productif (à part le travail). Ca m’a reposé le corps mais pas l’esprit, j’ai l’impression de ne pas avoir réussi à déconnecter et de revenir avec plein d’angoisses et un emploi du temps de malade. Il n’y a plus qu’à manger pour lutter contre la morosité. Donc après l’assiette d’inspiration grecque, voilà la persane, avec du houmous crémeux, des salades fraîches et un poulet au zaatar (libanais) qui change tout !
En ce moment, je me surprends à réver de rénovations. Depuis que j’ai rénové ma petite maison à Lille, je passe un temps fou sur les comptes de gens qui achètent des petites ruines à la campagne et les retapent seuls avec leurs proches. Je rêve d’une maison en Bretagne, là où j’allais chez mon grand-père, où moi et amis pourrions aller le week-end et les vacances, la retaper petit à petit, prendre l’apéro sur la terrasse en construction, dormir dans des tentes et se laver avec des seaux d’eau en attendant d’avoir compris comment marchait la tuyauterie (oui je sais, ça fait beaucoup). J’avoue, je regarde mêmes les annonces immobilières, en sachant bien que j’ai zéro budget, et je fais les plans dans ma tête des murs que j’abatterai et où je mettrais le dortoir pour les gosses (il paraît que j’ai une obssession malsaine pour les murs à abattre…)
En attendant, je vais juste en vacances, exactement au même endroit en Bretagne, et je matte les maisons en vrai en saoûlant mes cousins avec mes plans de rénovation sur 10 ans. Pendant ces vacances, comme toujours, on mange beaucoup, et dans la série » les plats d’été faciles pour les grandes tablées », il y a les tartes rustiques, et je t’en parle chaque année, mais en version sucrée, habituellement. Là, j’ai lancée la version d’été de l’année : oignons confits, tomates et parmesan. Tu fais une pâte, tu remplis de trucs, tu refermes les bords et le tour est joué.
Mon été en B. a été interrompu par un C et un D, le Covid Delta (franchement j’aurais pu le sentir venir). Apparemment je l’aurais choppé au début du séjour à Barcelone, L. aussi (en ce moment coincé en Suède), et un de mes amis aussi, malgré que nous soyons parfaitement vaccinés.
A quelques heures près, je n’ai donc pas pu me rendre dans la maison qu’on avait louée avec des copains à côté de Bordeaux, back to Paris pour faire un PCR (il y avait 3 jours d’attente à Bordeaux) pour confirmer l’antigénique. En effet, d’abord j’ai cru que c’était un faux positif (l’antigénique pouvant détecter le vaccin), mais, alors que j’attendais, ma valise encore faite, l’opportunité de débarquer dans la maison de vacances ensoleillée avec juste deux jours de retard, le PCR a confirmé : un petit delta pour moi.
J’ai donc annulé ma semaine de congés pour pouvoir au moins travailler, vu que je ne pouvais pas quitter ma chambre et que je me sentais très bien, mis à part les migraines et les douleurs aux oreilles (et oui, sache que saigner des oreilles est une possibilité quand tu as le covid). Je suis donc confinée dans ma chambre, à porte un masque pour aller dans la cuisine, et je suis presque contente qu’il fasse moche comme ça je suis un peu moins deg de rater ces vacances que j’attendais avec tant d’impatience.
Du coup, je cuisine rapidement, pour ne pas prendre du temps dans la cuisine commune car même avec mon masque, j’ai un peu peur pour mes colocs, et j’ai trouvé cette recette parfaite : tu lance le four et les pâtes, tu sors de la cuisine, tu reviens quand c’est prêt, et c’est super parfumé et délicieux, un vrai plat d’été réconfortant, et franchement, j’en ai besoin.
Pour commencer l’année des vacances en B (nous n’avons que des destinations en B prévues), L. et moi partons voir ma pote I. à Barcelone ! Je suis déjà allée plusieurs fois à Barcelone, et je sais que malheureusement tout ne sera pas ouvert, mais j’ai hâte de découvrir la ville l’été, même si ça sera probablement sous 40 000°c. On a prévu des parcs d’attraction, de la mer, des tapas, de la rando, et un peu de visite. Personnellement, j’ai pour objectif de rentrer suffisemment bronzée pour rendre jaloux mes collégues, et c’est déjà bien suffisant.
Après 8 mois très intenses au bureau, nous commençons peu à peu à respirer de nouveau. Le sprint final a failli nous mettre sur les rotules, et ces trois semaines de vacances vont vraiment être une bouffée d’air frais. Une semaine à Barcelone, une à côté de Bordeaux et une en Bretagne, comme chaque année. C’était un peu difficile pour moi de « dépenser » des semaines de congés payés autrement que pour un grand voyage à l’étranger (trois semaines sur la côté ouest des États-Unis ou au Japon auraient été tellement parfaites) mais j’avais aussi besoin de passer du temps avec mes copains et ma famille, et c’est sûr que ça a simplifié l’organisation.
Trois longues semaines, donc, mais ne t’inquiète pas, je t’ai préparé des articles pendant mon absence, en commençant par le wrap parfait pour un déeuner rapide ou un pique nique à emporter sur la plage ou en rando.