Endives au gratin au saumon

Une version un peu twistée des endives au jambon, un peu plus healthy avec ma béchamel parfaite à base de haricots blancs. Pour l’année 2020, j’en avais déjà parlé, je veux acheter viande et poisson uniquement s’ils sont de bonne qualité, bios et péchés/élevés de manière responsable OU dans le coin anti-gaspillage du supermarché (à consommer le jour même et donc moins cher, c’est un bonus). Dans les deux cas, je me dis que je fais une bonne action (même si je suppose que tout le monde ne serait pas d’accord avec moi). Autant, mon lieu était issu du coin anti-gaspillage moins cher, autant ce saumon m’a un peu coûté les yeux de la tête, d’où le fait que j’en ai fait que deux et que la proportion saumon/endive n’était pas optimale. Cependant, ce plat était délicieux, super facile à faire (surtout avec ma béchamel izi) !

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Lieu au four d’inspiration asiatique

Ce week-end, Petit frère N°3 est venu rendre visite à Petit Frère N°2 et moi-même à Paris. Nous avons passé le samedi à manger chinois dans le 13eme, mon ancien quartier, n’avons pas pu faire du batobus à cause de la crue de la Seine, avons été au Musée d’Histoire naturelle (et ça faisait longtemps), acheter des mangas, et nous sommes séparés pour la soirée, N°3 dormant chez N°2.

Le lendemain, ils viennent déjeuner chez moi, je réfléchis rapidement : clairement, ils ont mangé des pâtes la veille au soir (je sais à qui j’ai à faire), donc, pour changer et selon la pure tradition paternelle, je fais du riz basmati et du poisson. Comment échapper alors au basique poisson-au-four-avec-un-peu-de-citron ? Je vide le congélo et les placards et je bidouille cette recette d’inspiration asiatique, super facile et rapide… et c’était délicieux. J’ai ajouté également un peu de soupe potimarron haricots blancs citron confit décongelée, ce qui m’a valu la remarque de la part de Petit Frère N°3 que « décidément tu aimes beaucoup le citron ». Le pauvre étant un peu enrhumé, il n’a que moyennement profité de cette deuxième journée venteuse, mais c’était bien quand même.

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Kasha-sotto aux champignons

Tu ne vas pas trouver ici de recette de gâteau rose ou en forme de coeur car je n’ai jamais été très Saint Valentin. Ce n’est pas le genre de fête à laquelle je pense et pour laquelle je souhaite organiser quelque chose : cette année, j’ai donc rejoins une amie pour aller voir la dernière pièce de Michalik, Une histoire d’amour -ça tombait bien. C’était magnifique mais surtout hyper triste. Maintenant, j’écoute Aznavour en boucle, et je pense que je suis encore plus détachée de la Saint Valentin !

En dehors de cette fête peu importante, je continue tout de même à cuisiner, et surtout je continue dans ma frénésie kasha. J’ai donc tenté le fameux kasha-sotto, un risotto mais avec du kasha à la place du riz (jusque là c’est facile) (il paraît que tu peux le faire aussi avec des coquillettes, à tester). Un résultat délicieux, qui convient très bien à la texture du kasha, pas toujours facile à cuisiner (trouver la méthode de cuisson parfaite, c’est mon but).

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Soupe potimarron, haricots blancs et citron confit

Autant la soupe thaïe lentilles patate douce et citronnelle était dans mes coups de coeur 2018, autant celle-ci sera dans mes coups de coeur 2020… Je l’ai trouvée chez Bernard, et l’association, bien qu’étrange, est vraiment délicieuse. En plus j’ai fini mes citrons confits dedans et il était temps (ils étaient limite périmés).

Le temps parisien est à la grisaille et j’ai hâte de repartir pour quelques semaines à New York et en Floride : le bilan carbone est désastreux, mais il s’agira de vacances bien méritées, avec L., sa famille, et même un de mes cousins ! J’espère apprendre à faire des pan de bono et cuisiner plein de recettes à base de sauge, et franchement, si ça ce ne sont pas des bonnes raisons pour partir à l’autre bout du monde…

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Riz, porc croustillant, concombre, coriandre et cacahuètes

La semaine dernière, le bureau a fait face à une épidémie de grippe. Les blagues sur le coronavirus (inévitables), les exclamations dès que commençaient les quintes de toux et les regards vitreux ont envahi l’open-space, et évidemment, je n’y ai pas résisté. Après quelques jours, j’ai succombé moi aussi au virus et ai passé quelques jours au fond de mon lit, à manger des plats bien réconfortants, à boire du thé citron/miel/gingembre/cannelle/thym et à faire exploser la facture de chauffage : je suis même rentrée le week-end pour me faire chouchouter par ma maman !

Parmi ces plats réconfortants, il y a eu celui-ci : j’avais déjà du porc et du concombre au frigo et tout le reste dans mes placards, je n’ai donc plus eu qu’à combiner tout ça pour le manger dans le canap, enroulé dans une couette, et je peux te dire que ça a fait du bien.

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Pitas (et plusieurs idées pour les garnir)

Quand j’étais en Espagne, mon testeur principal avait fait sa transition végétarienne. D’un gros mangeur de viande, il avait décidé d’arrêter d’un coup, et avant cette transition cruciale, nous avions voulu refaire TOUS ses plats carnés préférés et les miens. Lasagnes de dinde et de poires (véridique), chili con carne, et surtout des pitas dinde gouda pomme telles qu’ils les servent au Paradis du fruit (l’un des restos à la sortie de son boulot, qu’on fréquentait donc souvent). Pour ça, je m’étais donc mise à la fabrication maison des pitas, ce qui était en fait mon premier essai de « pain ».

Aujourd’hui je remets cet article à jour après avoir profité du week-end pour faire un peu de boulange. La vérité étant que j’ai commencé les pitas le samedi en fin d’aprem avant d’aller au ciné, dans l’idée de les finir après le ciné, quand la pâte aurait levé. Résultat, j’ai enchaîné sur des verres, un concert, un DJ set, une soirée, une courte nuit, un brunch et des frippes le lendemain, et je n’ai donc remis main à la pâte (c’est le cas de le dire) que 24h après. Spoiler alert : ça marche quand même, mais la pâte est moins aérée…

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