Tarte tatin un peu comme William Lamagnère
J’ai fini mon nouvel an à siroter un bol de soupe à 5h du matin. Oui. Mais attention, c’était un nouvel an génial ! On a bien mangé, bien dansé et bien ri, on a juste fini avec de la soupe. C’est peut-être ça, finalement, l’adulterie… Ça avait commencé par un grand repas avec foie-gras, saumon fumé, feuilletés, fromage, en veux-tu en voilà, et évidemment, j’ai insisté pour faire le dessert. Pour nouvel an, je voulais des fruits, quelque chose de pas trop lourd, mais d’un peu classe… Et comme par hasard, mon beau-père, qui prépare un CAP pâtisserie, avait acheté un coupe-lanière pour ses expériences culinaires, ce qui m’a permis de me jeter sur cette merveilleuse tarte tatin, créée par le pâtissier William Lamagnère, qui a eu énormément énormément de succès ! (Z. m’a dit que c’était la meilleure qu’elle avait mangé de sa vie)
Les pommes sont coupées très finement, comme des feuilles de lasagnes et enroulées bien serrées avant de cuire très longtemps dans un caramel au beurre salé… Elles deviennent extrêmement fondantes, c’est un délice.
Alors le gros problème de cette tarte (en dehors du fait qu’elle prend 3h à faire), c’est qu’il te faut absolument un coupe lanière, ou son équivalent qui se fixe sur kitchenaid (sur kitchenaid c’est super cher, mais sinon c’est accessible, après il faut avoir de la place dans sa cuisine, pas comme moi…), comme ceci :
J’ai scrupuleusement suivi la façon de faire, excepté pour la chantilly dulcey vanille, que j’ai trouvé lourde à la première dégustation (ledit beau-père avait inauguré le coupe lanière avec cette tarte), mais dont tu peux trouver la recette par là, et pour l’huile d’olive. William Lamagnère ajoute en effet de l’huile d’olive au caramel, mais perso le goût m’avait un peu gêné à la première dégustation donc je l’ai virée et ça n’a rien changé à la cuisson. C’est pour ça que c’est « un peu comme William Lamagnère » (j’ai failli mettre « à la manière de William Lamagnère » mais je me suis retenue. De justesse).