Apparemment, certaines personnes détestent les betteraves (ma boss, pour ne citer personne). Comment c’est possible ? Pour moi ça a le goût des salades du samedi midi : mon père cuisinait toujours de la betterave ou du concombre en entrée alors qu’on attendait le retour de ma mère du travail (mon père n’a pas beaucoup de recettes à son répertoire mais il les fait bien)… cette version est une version bien plus fancy de la salade de mon père, parfaite pour l’hiver !
(Par rapport à ma boss du coup, je lui ai ramené une betterave en peluche de New York, qu’elle garde dans son bureau comme antistress.)
Bonne année 2023!! (en cadeau : mon gif préféré à chaque fois qu’il faut célébrer) Et voilà le retour du best-of !
Comme 2020 et 2021, l’année 2022 n’a pas été très facile pour moi. Pour être honnête, j’ai eu du mal à relire ce que j’avais écrit les premiers mois de 2022. Après deux ans difficiles de covid et des périodes de boulot intensif, je crois que j’ai accusé le coup, et j’ai multiplié les ennuis de santé, jusqu’à aller très mal. Mais heureusement, je suis bien entourée (c’est le moment larmoyant) et l’été m’a permis de remonter la pente !
J’ai continué le blog malgré tout, souvent avec moins d’assiduité, avec moins de recettes écrites cette annnée, et moins d’entrain peut-être, mais je pense que cette routine m’a aussi aidée à tenir le cap ! Malgré tout j’ai eu de très bonnes surprises en cuisine (on dirait le titre d’un émission de M6), et notamment en cuisine asiatique !
Du coup j’ai d’autant plus hâte d’être en 2023. Déjà depuis cet été, j’ai le coeur plus léger, mais là je vais déménager, pour emménager enfin avec L., j’ai plein de projets de voyages, de plans créatifs, de bricolage et de lectures. Niveau cuisine j’ai envie d’investir dans un bon robot et de faire un peu de pâtisserie plus compliquée.
En tous cas, je te remercie encore et toujours de ta fidélité malgré mes publications parfois un peu erratiques, et j’espère pouvoir te surprendre encore après toutes ces années, merci !
En janvier, je me remets doucement de mes problèmes de santé qui m’ont balancée aux urgences la veille du nouvel an. Une période un peu compliquée, qui s’aggrave quand mes symptômes reprennent. Je cuisine quand même mes bredeles annuels (un peu en retard) pour donner à mes collègues, comme d’habitude et je retiens ces petites lunes qui étaient délicieuses. J’ai adoré aussi ce bouillon réconfortant qui est mon meilleur essai dans ce domaine !
Un mois très productif, avec plein de bonnes recettes (même si assez peu, santé oblige), surtout asiatiques. Je me lance dans les gyozas, ce qui va devenir une habitude pendant l’année, et j’experimente les pancakes de légumes à la coréenne, ce qui ne fait que me donner encore plus envie d’aller en Corée…
Enfin, ma première recette du nouvel an chinois ! Ca m’a changé de mes habitudes et c’était délicieux. Je continue aussi ma passion des bouillons avec du riz et des boulettes. Encore un mois compliqué avec des ennuis médicaux dans tous les sens, mais cela commence à aller mieux, et L. et moi nous préparons pour la Colombie !
En avril, on part avec L. en Colombie, retrouver des amis, découvrir le pays et rencontrer sa famille. Un voyage extraordinaire, mais un peu décevant niveau bouffe (à part les pan de bono). Du coup je ne cuisine pas beaucoup, mais je fais confiance à des recettes simples qui deviennent des classiques chez moi : une salade simplissime et délicieuse, et une cuisson d’aubergines à laquelle je fais souvent confiance en accompagnement.
En mai, je trouve enfin la recette ultime de boulettes véganes, avec une texture et un goût excellent, en vrai c’est peut-être ma meilleure recette de l’année ! Je les utilise dans des pains plats au zaatar et c’est délicieux. Je vais aussi à mon premier mariage de copains, mais globalement, j’essaie de reprendre pied après des mois difficiles, je quitte Paris les week-end, je collectionne les to-do sans fin pour réussir à faire les trucs chiants nécessaires (courses, déposer ceci à réparer, acheter cela pour ceci, récupérer un colis…) et de la sociabilité (voir les potos au maximum). Les trucs détente solo, du style aller au ciné seule, dessiner, écouter de la musique, ou… faire de la pâtisserie, passent à la trappe. Bref, j’ai encore du mal à retrouver un rythme normal…
Je reprends les vacances, je pâtisse, j’essaie de reprendre le sport, bref, de retrouver une vie normale. J’ai adoré cette brioche, qui m’a pris plusieurs expérimentations pour trouver la bonne dose, et j’apprends à Rome à faire des pâtes maison avec les copains… Un bon mois niveau cuisine, je retiens aussi mes premières empanadas et ce gâteau aux fruits d’été…
Juillet
Udons en bouillon de champignons
En juillet, mes symptômes deviennent gérables, L. revient, et je pars en vacances avec des copains et avec la famille. Je cuisine peu, mais je trouve une recette d’udons plus légère que celle que j’avais faite il y a quelques années. Je rechoppe le covid (en tous, je l’aurais eu 3 fois et 3 vaccins, ahlala) mais cela ne m’empêche pas d’aller en vacances cette fois, heureusement !
Cette salade thaïe fait partie de mes classiques depuis plusieurs années mais je ne l’avais jamais présentée : quant aux reeses, c’est mon péché mignon (et d’ailleurs, depuis que j’ai découvert que le auchan à côté du boulot en vend, c’est devenu hyper dangereux pour mon self control…) Pendant les vacances, je fais mes classiques d’été, des recettes faciles, j’improvise, je souffre de la chaleur aussi, réveillant toutes les angoisses climatiques… mais c’est quand même un peu l’été de la salvation et j’en garde un souvenir incroyable !
En septembre, je reprends le boulot et je fais cette recette dont L. m’a dit que c’était sa recette préférée parmi toutes celles jamais faites (!) Pas sûre que je sois aussi enthousiaste que lui, mais en tous cas je retrouve le plaisir de faire des gâteaux, de surprendre les autres, et de faire plein de tests !
Avec l’automne, je finis les légumes de l’été dans cette salade, et je commence la cuisine de l’automne avec des fournées et des fournées de cookies, de chubbies et de puddles. Je commence à voir l’inflation et je doit réparer un toit (oui), donc je dois aussi faire des coupes sur le budget et je commence à revoir un peu mes finances et mes dépenses en en nourriture, ce qui change ma façon de cuisiner…
Je commence à expérimenter avec un laminoir et même si je ne transforme pas complétement l’essai, c’est assez fun ! Je vais à NY rendre visite à L. et à mes amis, même si je suis un peu déçue de ne pas avoir pu fêter et cuisiner pour Thanksgiving, je me rattrape en mangeant tous mes plats préférés avant de ne plus voir NY pour un moment, vu que L. vient me rejoindre en France en décembre…
Décembre est un mois bien rempli pour moi : je commence à vider les placards, à visiter des appartements, je pars en Tanzanie, je passe les fêtes avec L. et mes proches, je dis au revoir à ma coloc et au potichat… ce qui explique que je cuisine moins, mais j’ai ces deux recettes d’automne qui me marquent et qui sont délicieuses : j’ai déjà hâte de tester d’autres recettes de mochis !
Bref, 2022 n’a peut-être pas été mon année la plus productive, mais j’ai découvert plein de super recettes et j’espère que toi aussi ! Et si tu veux jeter un coup d’œil aux best of des années précédentes, c’est par ici : 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021
J’ai souvent eu du mal avec les quiches. Je trouve l’appareil épais, un peu trop prenant, trop salé dans les quiches avec viande…
Ma solution par rapport à ça, c’est de faire un appareil très léger : quelques oeufs, un peu de lait, et des légumes, des légumes des légumes. Ici j’ai mis tout un sachat d’épinards décongelés, ce qui fait très bien le liant, et un peu de butternut rôtie. L’appareil est presque invisible, il ne sert qu’à faire tenir la quiche ensemble, qui reste très digeste. Dans le même style, j’ai fait une tarte à la tomate avec un appareil de fenouil, et une tarte tomates thon et sardines. (suite…)
Quand j’ai voyagé au Japon, j’avais une to-eat-list, avec toutes les pâtisseries que j’avais vues dans des mangas ou des animes. Dès les premiers jours, j’ai trouvé un petit vendeur dans la rue qui vendait les fameux dangos ; ceux-ci s’appellent hanami parce qu’ils représentent la neige (blanc), la nouvelle pousse (vert) et la floraison des cerisiers au printemps (rose). Peut-être que j’avais trop d’attentes, mais j’avais été un peu déçue : la texture était élastique et le goût n’était pas très prononcé… Petite déception, donc.
Et puis, à la fin de mon séjour, j’avais appris à l’aprécier.
Et puis cette semaine, j’avais encore de la farine de riz gluant à finir, donc je me suis jetée sur la recette ; je n’avais pas de feuilles de cerisier, évidemment, et les miennes sont un peu trop roses parce que le colorant m’a échappé des mains, mais la texture, qui est la partie la plus importante, est vraiment bien réussie ! Après, c’est pas du goût de tout le monde, le goût est assez subtil et la texture rebutante pour certains… mais si tu as envie de te lancer dans une recette japonaise très facile et de goûter ce classique, lance toi !
Je suis en plein processus de vidage de placard et il me restait depuis l’année dernière (du tang yuan pour tout te dire) de la farine de riz gluant, et j’avais probablement besoin de ce coup de pied au derrière pour enfin me lancer dans les mochis…
J’avais peur de la complexité et du façonnage (surtout depuis que j’ai vu Dash & Lily), et en fait, c’était beaucoup plus facile que ce que je pensais ! Pour cette recette, tu as besoin d’un micro-ondes, mais je suis sûre que tu trouveras d’autres techniques sur le internet si tu n’en as pas). Pour la farce, tu peux te faire plaisir, perso j’ai vu une recette de farce à l’amande et je m’en suis inspirée pour faire cette version, très automnale et gourmande, avec une sorte de frangipane à la noisette.
Un plat classique de l’hiver, que je suis franchement étonnée de ne pas t’avoir encore présenté ! On mixe du potimarron rôti avec des épices et de la ricotta pour obtenir une sauce super savoureuse…
Bientôt, je pars en Tanzanie avec le séminiraire du boulot ; j’ai déjà les vaccins, les médicaments, le passeport, j’ai emprunté les vêtements, j’ai acheté un bob cochonou (presque uniquement pour ça), bref je suis équipée (majoritairement de deuxième main), et j’ai extrêmement hâte de retrouver cette excitation du voyage vers l’inconnu, d’explorer un endroit que je ne connais pas et, pour être honnête, que je n’avais jamais pensé visiter auparavant. Je sais déjà que ça va être incroyable.
Je sais, je sais. Les gens qui crient alerte dès qu’on parle de « fromage végétal » ou de « steaks de soja » vont sûrement crier maintenant : mais pourquoi faire une béchamel pas normale alors que c’est si bon et c’est l’identité française et le plaisir de manger etc etc??
Pour le fun.
Quand je vois ce genre de détournements (comme la peau de banane en mode pulled pork), ça me donne envie de tester, pour le challenge ou juste pour goûter de nouvelles saveurs, et le fait de pouvoir étonner les gens est un bonus.
Alors est-ce que c’est meilleur que de la béchamel normale ? Pas vraiment. Est-ce que c’est super différent ? Non, ça va. Est-ce que ça permet d’ajouter des légumes dans la sauce et d’alléger un peu ? Oui, et moi j’aime bien cette idée parce qu’en plus j’adore le chou-fleur (ce que tu sais si tu es là depuis le début). Bref, je te conseille de tenter. (et si ça t’intéresse j’ai aussi une recette à base de haricots blancs)
Je reviens de mes vacances à New York et évidemment c’était génial. J’ai beaucoup mangé, beaucoup bu, j’ai acheté plein de choses dont je n’avais pas besoin, et je suis rentrée sans avoir trop dormi… maintenant je fais face à l’angoisse des courses de Noël, des vacances à organiser, du boulot intense, du salon du livre, du séminaire d’entreprise… plein de trucs super excitants, mais qui me laissent peu le temps de cuisiner !
Si si je te jure il est vraiment simple ! Juste un peu d’organisation pour faire les différentes couches et les laisser reposer : on peut faire la dacquoise en avance, la ganache a besoin de reposer au frigo et on peut tout monter 24h avant et le garder au frigo.
Je l’ai fait pour l’anniv d’un copain de prépa à moi, juste avant de m’envoler à nouveau pour NY pour les vacances ! Cela faisait un an que je n’avais pas pu y aller, et novembre est plutôt une bonne période (même si ma préférée reste septembre, mais j’ai trop de boulot en septembre pour partir) donc je m’absente une semaine pour profiter de la Pumpkin spice everything et les préparatifs de Thanksgiving !
J’ai la chance (ou pas, ça dépend comment tu le vois) d’avoir une boss italienne. Qui dit boss italienne dit qu’elle commande toujours en italien dans les restos alors que toi tu prononce comme une quiche à côté, qu’elle dit des insultes en italien quand elle renverse un truc, qu’elle critique toutes les huiles d’olive française, qu’elle trouve toujours qu’il fait trop froid (mais en même temps elle est en manches courtes) mais surtout (et j’en arrive enfin à la partie qui t’intéresse), qu’elle a une machine à faire des pâtes. Et il n’y a que les italiens pour avoir une machine à pâtes / laminoir dans un appartement parisien, vu que ça prend environ la moitié de l’espace desdites cuisines.
Dans le but de me lancer ENFIN dans des raviolis maison (après les tagiatelles maison sans machine à pâtes), je lui ai empruntée (et je la remercie moult fois, malgré cette introduction fracassante) et ait pu constater que ça ne rentrait pas non plus dans mon panier de vélo. Du coup, après de nombreuses périgrinations, je l’ai ramenée chez moi dans le but de la tester lors de ma prochaine soirée « chill ».
Comme chacun le sait, c’est toujours quand on a une soirée « chill » qu’on finit par rentrer bourré après un verre impromptu. Mais qu’à cela ne tienne, j’avais acheté les ingrédients (et cher, y’a de la truffe hé), et c’était marqué dans mon progamme, donc j’allais faire mes raviolis. Alors évidemment, le niveau d’alcoolémie a compliqué la manoeuvre, et je n’ai pas fait la pâte aussi fine que j’aurais dû et je n’ai même pas réussi à brancher l’extension pour faire des raviolis facilement, alors j’ai tout fait à l’emporte pièce. Mais j’ai trouvé ça super : une fois installée la machine est super agréable à utiliser et c’est tellement satisfaisant de manger ses propres raviolis !
Si tu n’as pas de boss italienne, tu peux le faire au rouleau mais il va falloir plus de temps et d’huile de coude. Sinon, on m’a conseillé la machine à pâte / laminoir Liddl, qui, il paraît ne prend que le quart d’une cuisine parisienne.