Récemment, on m’a fait la remarque que je ne faisais que des recettes « lourdes » sur mon blog. J’ai été ultra vexée (eh oui je suis comme ça. Non).
Certes, je fais des recettes de pâtes, de gratins et pas mal de desserts, mais aussi beaucoup de salades, de soupes, de purées etc, et cela a beau être des recettes réconfortantes et nourrissantes, elles ne sont pas lourdes du tout ! Y’a même une catégorie exprès par là. Illustration en action : cette recette de purée, qui n’est pas à base de patate mais de patate douce (c’est plus sucré au goût mais plus léger en fait ! Y’a une raison pour laquelle les foodies d’instagram adorent ça), avec du chou kale qui est ultra bon pour la santé (et cher aussi). Et pourtant, c’est de la confort food à l’état pur.
Pour le retour de mes recettes de pâtes, je me suis fiée comme souvent à Beau à la louche. Pour ce qui est des pâtes, je lui fait aveuglément confiance. Après les pâtes aux sardines, j’ai donc testé une recette d’hiver avec plein de bonnes choses (si tu as déjà oublié c’est dans le titre. Bah oui je vais pas tout réécrire non plus), et c’était une tuerie.
De plus, habitant près du quartier chinois du 13ème (oulàlà tu connais toute ma vie), je craque souvent à Tang frères, LE supermarché de produits asiatiques. En général, je prends du miso, du kimchi, parfois un peu d’anko (j’ai refait mon gâteau au chocolat et aux haricots rouges deux fois récemment…), le vrai riz basmati Tilda (je n’ai aucun sponsoring hein, j’aimerais bien par contre si quelqu’un de riz Tilda ou Tang frères passe par là…) et puis je rentre satisfaite. Sauf que la dernière fois, je me baladais dans les rayons quand je suis tombée sur les spaghettis de patate douce.
Il fallait que je teste.
Si tu suis instagram, tu auras vu ma perplexité devant le côté gélatineux du truc, mais une fois bien cuit, c’était délicieux ! Bien sûr, la recette fonctionne avec tout type de pâtes, mais je pense que la prochaine fois que je vais à Tang frères, j’achèterai une tonne de pâtes différentes pour tester. J’aime vivre dangereusement.
J’ai enfin testé les protéines de soja texturées ! Eh oui, la boboisation ne passe pas que par le quinoa, mais aussi par ces produits bizarres achetés dans les épiceries bios hors de prix (que je fréquente de plus en plus parce que les trucs chelous dont on parle sur internet ne se trouvent que là), dont les PST (eh oui, entre nous on utilise le petit diminutif) font partie. Pour toi, jeune indigent qui ne connaît pas cette denrée exotique pourtant très pratique, très peu chère et très facile à cuisiner, je t’explique : les protéines de soja texturées sont, comme le nom l’indique, des sortes de petites « pâtes » faites à base de farine de soja, qui reproduisent la texture de la viande hachée, avec plein de protéines. Le tofu en moins cher, plus facile à cuisiner et avec une forme qui se prête bien à tous les plats à base de viande hachée. Alors bien sûr, comme le tofu, c’est un peu fade tout seul, mais il suffit de le faire cuire avec des épices ou de la sauce, pas besoin de les faire mariner, il faut juste les faire regonfler dans de l’eau chaude (ça se garde comme de la semoule quoi).
Quel meilleur plat pour tester que le chili con carne devenu pour l’occasion chili sin carne ? Bien sûr, tu peux le faire plus classiquement avec de la viande hachée, mais où serait le fun ?
Pour le coup, le chili con carne fait partie de mes plats doudous, qui évoque les soirées d’hiver à regarder un film. Mon testeur de l’époque m’en faisait souvent, avec du riz et du maïs (mais je crois que c’est un peu sacrilège). Avec le grand débat autour du carré de chocolat (censé rehausser le piment du plat), nous avions même tenté cet ingrédient inavouable mais franchement, perso je ne vois pas la différence et je préfère manger directement le chocolat. Ça, c’est dit.
Tant de temps s’est écoulé depuis mon dernier post ! J’ai été submergée par mes travaux à rendre, ma remise de diplôme, les préparatifs de Noël, et je n’ai pas eu le temps d’écrire d’article (enfin je prépare un peu le best of en vrai…)… Mais j’ai cuisiné, et des trucs super bons ! Cet article sera donc le dernier avant Noël, j’en profite pour te souhaiter JOYEUX NOËL. J’aurais pu faire une recette de Noël mais je ne suis pas organisée à ce point là…
Dans mon dernier challenge vide-placard -enfin fini !- il y avait… un énorme paquet de lasagnes à peine entamé. Pour le finir, j’ai donc commencé par refaire des photos des lasagnes butternut ricotta mozarella, puis j’ai fait divers tests, et finalement, cette recette de lasagnes japonisantes. Comme ça, dans la foulée j’ai pu finir le nori et la sauce teriyaki -qui approchait beaucoup trop de la date de péremption voire qui l’avait dépassée mais j’aime pas jeter.
Du coup, je me suis attaquée à la cuisine fusion. Ou, comme j’aime l’appeler, la cuisine n’importe tout et quoi.
Ce sont donc des lasagnes un peu longues, que j’ai trouvé par ici, avec plusieurs préparations à faire, mais l’ensemble est vraiment cool, ça donne un plat réconfortant avec le petit goût japonais…
Aaaah le kimchi, qui pimpe n’importe quel plat en deux secondes. Cela fait un moment que je n’ai pas fait le mien maison, mais j’ai enfin trouvé une marque qui se rapproche de ce que je mangeais en Corée, donc j’en prends souvent en accompagnement, mais parfois je me fais aussi des légumes ou du riz avec ! Ici, je reprends mon principe de base avec les choux de Bruxelles, toujours le même : les faire griller au four et les assaisonner ensuite.
Ce genre de plat permet de manger des bons légumes verts, et de soutenir ma bonne résolution de rentrer dans ma robe de gala à la remise des diplômes… Parce que oui, bientôt, ce sera le moment magique et solennel de la remise des diplômes de Sciences Po. C’est dans une semaine et tous mes anciens camarades de classe paniquent à l’idée de devoir rentrer dans leur tenue (et moi de même)… Du coup, comme d’habitude quand on parle de nourriture, on s’est tourné vers moi et j’ai rappelé -une fois encore- que j’avais une rubrique pour les trucs « relativement sains ». Donc n’hésitez pas les enfants, et bon courage à nous.
Rien de mieux pour le cocooning d’hiver qu’un bon petit risotto bien gras et bien collant. En ce moment, je me gave de ce genre de plats réconfortants, histoire de me donner le courage de me remettre au boulot, scolaire, en rentrant du vrai boulot… Le temps de cuisiner devient ma « pause » qui me vide l’esprit, donc finalement, le fait que le risotto prenne trois heures à faire n’est pas si chiant que ça. Cette fois-ci, je te propose une variante assez classique, mais délicieuse avec un peu de citron et du chèvre frais… Tu peux aussi ajouter du basilic, ou des petits pois au printemps.
La folie des courges est toujours bien présente. On pourrait croire qu’on se lasse de ne manger que de la butternut, du potiron, du pâtisson, de la courge spaghetti ou du potimarron mais non. On ne se lasse jamais du potimarron. Notamment parce que c’est l’une de seules courges dont on peut manger la peau, ce qui est un avantage non négligeable. Du coup, dans ma passion courges, je reprends des plats classicos-français mais avec de la courge, et pour une fois, avec de la viande ! N’en déplaise à une certaine personne qui me reproche de ne pas faire assez de « bonne cuisine française bien tradi avec de la crème et de la viande ». Bah la voilà ta viande. Mais en vrai pour une version végé, remplace la viande par des lentilles cuites avec des oignons, des champignons et des épices… Une tuerie. Tu peux aussi rajouter de la patate douce ou des carottes avec le potimarron !
Je te l’avais promis, tu as crié, trépigné, pleuré et le voilà ! L’article pour t’aider à tout gérer pendant les fêtes de fin d’année. De rien. (Cadeau)
Tu n’es pas sans savoir (sauf si tu es nouveau. Coucou toi.) que je mange très peu de viande ; or, c’est ce qui compose souvent le repas de Noël. Des viandes ou poissons chers, que je cuisine rarement, ou encore du foie-gras, des huîtres… Donc plutôt que de te proposer une recette tristoune à base de poulet, je vais me contenter de te proposer des plats principaux végés, qui sont des suggestions d’accompagnement ou de plat principal si tu es végé/a mangé trop de foie-gras en entrée. Bon ap’ !
Chez moi, l’entrée c’est traditionnellement fois-gras et huîtres (qu’on mange avec du bon pain de campagne et du beurre salé (oui je sais c’est bizarre)) mais si tu veux faire un truc un peu plus original, voilà quelques idées.
Végé donc, si tu as suivi. Il y avait beaucoup de plats qui s’y prêtaient sur le blog, mais tout dépend de ton accompagnement, donc n’hésite pas à regarder dans l’index salé…
De notre côté, mon beau-père passe son CAP pâtisserie… donc autant te dire qu’on est servis niveau desserts et en plus on a plein de tests dans les jours qui précédent, un vrai bonheur. Si tu n’as pas cette chance, je t’ai fait une petite sélection, pas d’entremets -trop lourds- mais des trucs un peu classe quand même, et plutôt des fruits. Je ne suis pas très bûche, mais je t’ai quand même mis quelques idées…
Et voilà les dernières salades ! Beaucoup de légumes d’hiver, du potimarron, de la courge butternut, et plein de cacahuètes grillées aussi. C’est pas ma faute, je dois finir le paquet.
Salade de légumes grillés et de pois-chiches au bleu et à la menthe : le bleu est bien sûr remplaçable par de la feta !
Faire griller 200 g de pois-chiches cuits avec une bonne quantité de légumes de saison (exemple ici : un oignon, deux grosses carotte et 1/2 potimarron, le tout épluché et coupé en morceaux) pendant 30 minutes à 180°c avec sel, poivre et herbes de Provence. Laisser refroidir, servir avec du bleu ou de la feta émiettée, du jus de citron et de la menthe.
Salade de butternut crue et de radis noir aux cacahuètes (idée trouvée par ici) : je n’avais jamais pensé à râper de la courge cru mais c’est super bon ! Une super association.
Râper 1/2 courge butternut et 3/4 d’1 gros radis noir. Servir avec une sauce faite de 1 c à s de beurre de cacahuètes (sans huile rajoutée, en magasins bios), 1 c à s de vinaigre balsamique, sel, poivre et un peu d’eau pour diluer jusqu’à la bonne consistance. Faire griller 1 petite poignée de cacahuètes grossièremment hachées à la poêle avec 1 c à s de sauce soja et 1 c à c de sucre pour qu’elles caramélisent et ajouter.
Salade de courgette crue, pomme et cacahuètes caramélisées (c’est thème cacahuètes cette semaine) : une salade super fraiche et croquante.
Éplucher et couper en petites cubes 1 courgette et 2 pommes golden. Mélanger dans un saladier avec sel, poivre et vinaigre balsamique. Faire revenir les cacahuètes dans une poêle avec 1 c à c de sucre et 1 c à s de sauce soja jusqu’à ce qu’elles soient caramélisées. Ajouter avec quelques brins de ciboulette hachée.
La publication d’articles réguliers devient de plus en plus difficile ; je suis sous l’eau entre le freelance, l’université et le boulot, beaucoup de rendus et peu de temps. Du coup, en ce mois de novembre, je reste bosser à Paris et pleure loin de ma chère Lille. Ceci dit, malgré mon combat permanent contre les clichés sur le nord, il est vrai qu’il fait moins froid à Paris qu’à Lille à la même période… Mais déjà, c’est dû en partie à la pollution, ensuite je suis de mauvaise foi donc j’affirme haut et fort que je préfère quand il fait plus froid. On ressent mieux l’ambiance de Noël.
Tu admireras d’ailleurs mon magnifique pull « froid polaire, édition 2017 » sur la photo.
Transition super fluide vers le sujet principal de la photo : les trucs qui se mangent. Alors oui, la cuisine indienne, ce ne sont pas que des naans, des currys et des dahls, mais aussi plein d’autres trucs qu’on connaît pas forcément, par exemple ce plat à base d’aubergines grillées, qui ressemble un peu au caviar d’aubergines. Un plat parfumé, qui se mange chaud ou froid sur des tartines à l’apéro. Et ultra facile : couper en deux, cuire et mixer.