Etudiante sur Lille, j'aime manger, tester des trucs, et torturer mes amis, ma famille et mes colocs Jaune et Marron [noms de code] avec plein de petits plats, plus ou moins mangeables et expérimentaux.
J’ai passé un très bon nouvel an. Il a eu son lot de drama, de bonnes et de mauvaises chansons, de mélanges d’alcool un peu expérimentaux, de dizaines de paquets de chips entamés mais pas finis (parce que personne n’aime les mêmes goûts), mais j’étais avec mes cousins et L., on était au bord de la plage, l’après-midi on s’était teint les cheveux en rose et on avait fait des faux tatouages : bref, c’était le nouvel an rêvé de moi ado et, de plus en plus, je me rends compte que mes envies d’ados et de maintenant sont les mêmes, et c’est plutôt cool.
Un truc pas d’ado qu’on a fait, par contre, c’est mettre le budget pour un vrai cocktail, et on a même pris le temps de préparer les verres pour tout le monde ! C’était un peu improvisé mais le résultat était délicieux, du coup le voici pour toi !
Alors que nous enchaînons les visites et les appels et les emails et que nous n’avons toujours pas d’appartement, j’essaie quand même d’imaginer qu’on va bientôt déménager, et je finis mes placards, et notamment tous mes pots de confiture, vu que toute ma famille (et je ne me plains pas hein) est spécialiste des confitures maisons. Aucun de ces pots n’a d’étiquettes donc c’est toujours un peu un jeu de hasard…
Je me suis donc rendue compte qu’il s’agissait de mirabelles que j’ai ouvert le pot et que j’ai vu les fruits, et du coup, j’ai pu deviner qui l’avait faite (merci Marine et Loic). J’en ai profité pour faire ma deuxième fournée de bredele de l’année et c’était bien bon : un mélange de pâte très sablée avec des épices de Noël et de confiture…
J’ai été naïve. Je pensais que cette fois-ci, ce serait différent. Maintenant qu’on est deux, que j’ai un meilleur salaire et que L. a un bon salaire aussi, je pensais que POUR UNE FOIS, trouver un appart serait agréable. Voire même facile. Grave erreur.
Parce que même s’il a un bon salaire, ce n’est pas un salaire français. Et donc, non protégé par les assurances loyer impayé (qui représentent vraiment la lie de l’humanité). Du coup, notre stratégie oscille entre pipeauter et supplier, mais pour l’instant, ce n’est pas très concluant…
Du coup, je rentre souvent le soir déprimée, entre les visites, les appels et les dossiers à remanier… j’ai envie de plats doudous, et quand je suis tombée sur cette recette sur Le Monde, je me suis dit qu’il fallait absolument que j’essaie. Et résultat, c’état délicieux, vraiment une super façon de manger le céleri rave !
Et voilà les bredele de 2022, faits et publiés en 2023 ! C’est simple, j’aime utiliser les bredeles comme petits cadeaux de Noël pour mes collègues, mais elles prennent souvent des vacances l’hiver, alors je les prépare en général pour leur retour, en janvier. Entre ça et les bouquins de Noël prochain sur lesquels on bosse en ce moment (oui si tu ne le savais pas encore, je suis éditrice), je ne sors pas de Noël avant fin janvier…
J’ai déjà publié beaucoup de bredeles sur le blog (je te mets les recettes plus bas) mais je ne m’étais jamais frottée aux spritz… c’est chose faite. Les miens ont une forme un peu originale vu qu’apparemment il faut un hachoir à viande, ce qui correspond à 40% d’une cuisine parisienne pour 0.1% d’utilisation, donc évidemment j’en ai pas, alors j’ai utilisé un embout de poche à douille.
Apparemment, certaines personnes détestent les betteraves (ma boss, pour ne citer personne). Comment c’est possible ? Pour moi ça a le goût des salades du samedi midi : mon père cuisinait toujours de la betterave ou du concombre en entrée alors qu’on attendait le retour de ma mère du travail (mon père n’a pas beaucoup de recettes à son répertoire mais il les fait bien)… cette version est une version bien plus fancy de la salade de mon père, parfaite pour l’hiver !
(Par rapport à ma boss du coup, je lui ai ramené une betterave en peluche de New York, qu’elle garde dans son bureau comme antistress.)
Bonne année 2023!! (en cadeau : mon gif préféré à chaque fois qu’il faut célébrer) Et voilà le retour du best-of !
Comme 2020 et 2021, l’année 2022 n’a pas été très facile pour moi. Pour être honnête, j’ai eu du mal à relire ce que j’avais écrit les premiers mois de 2022. Après deux ans difficiles de covid et des périodes de boulot intensif, je crois que j’ai accusé le coup, et j’ai multiplié les ennuis de santé, jusqu’à aller très mal. Mais heureusement, je suis bien entourée (c’est le moment larmoyant) et l’été m’a permis de remonter la pente !
J’ai continué le blog malgré tout, souvent avec moins d’assiduité, avec moins de recettes écrites cette annnée, et moins d’entrain peut-être, mais je pense que cette routine m’a aussi aidée à tenir le cap ! Malgré tout j’ai eu de très bonnes surprises en cuisine (on dirait le titre d’un émission de M6), et notamment en cuisine asiatique !
Du coup j’ai d’autant plus hâte d’être en 2023. Déjà depuis cet été, j’ai le coeur plus léger, mais là je vais déménager, pour emménager enfin avec L., j’ai plein de projets de voyages, de plans créatifs, de bricolage et de lectures. Niveau cuisine j’ai envie d’investir dans un bon robot et de faire un peu de pâtisserie plus compliquée.
En tous cas, je te remercie encore et toujours de ta fidélité malgré mes publications parfois un peu erratiques, et j’espère pouvoir te surprendre encore après toutes ces années, merci !
En janvier, je me remets doucement de mes problèmes de santé qui m’ont balancée aux urgences la veille du nouvel an. Une période un peu compliquée, qui s’aggrave quand mes symptômes reprennent. Je cuisine quand même mes bredeles annuels (un peu en retard) pour donner à mes collègues, comme d’habitude et je retiens ces petites lunes qui étaient délicieuses. J’ai adoré aussi ce bouillon réconfortant qui est mon meilleur essai dans ce domaine !
Un mois très productif, avec plein de bonnes recettes (même si assez peu, santé oblige), surtout asiatiques. Je me lance dans les gyozas, ce qui va devenir une habitude pendant l’année, et j’experimente les pancakes de légumes à la coréenne, ce qui ne fait que me donner encore plus envie d’aller en Corée…
Enfin, ma première recette du nouvel an chinois ! Ca m’a changé de mes habitudes et c’était délicieux. Je continue aussi ma passion des bouillons avec du riz et des boulettes. Encore un mois compliqué avec des ennuis médicaux dans tous les sens, mais cela commence à aller mieux, et L. et moi nous préparons pour la Colombie !
En avril, on part avec L. en Colombie, retrouver des amis, découvrir le pays et rencontrer sa famille. Un voyage extraordinaire, mais un peu décevant niveau bouffe (à part les pan de bono). Du coup je ne cuisine pas beaucoup, mais je fais confiance à des recettes simples qui deviennent des classiques chez moi : une salade simplissime et délicieuse, et une cuisson d’aubergines à laquelle je fais souvent confiance en accompagnement.
En mai, je trouve enfin la recette ultime de boulettes véganes, avec une texture et un goût excellent, en vrai c’est peut-être ma meilleure recette de l’année ! Je les utilise dans des pains plats au zaatar et c’est délicieux. Je vais aussi à mon premier mariage de copains, mais globalement, j’essaie de reprendre pied après des mois difficiles, je quitte Paris les week-end, je collectionne les to-do sans fin pour réussir à faire les trucs chiants nécessaires (courses, déposer ceci à réparer, acheter cela pour ceci, récupérer un colis…) et de la sociabilité (voir les potos au maximum). Les trucs détente solo, du style aller au ciné seule, dessiner, écouter de la musique, ou… faire de la pâtisserie, passent à la trappe. Bref, j’ai encore du mal à retrouver un rythme normal…
Je reprends les vacances, je pâtisse, j’essaie de reprendre le sport, bref, de retrouver une vie normale. J’ai adoré cette brioche, qui m’a pris plusieurs expérimentations pour trouver la bonne dose, et j’apprends à Rome à faire des pâtes maison avec les copains… Un bon mois niveau cuisine, je retiens aussi mes premières empanadas et ce gâteau aux fruits d’été…
Juillet
Udons en bouillon de champignons
En juillet, mes symptômes deviennent gérables, L. revient, et je pars en vacances avec des copains et avec la famille. Je cuisine peu, mais je trouve une recette d’udons plus légère que celle que j’avais faite il y a quelques années. Je rechoppe le covid (en tous, je l’aurais eu 3 fois et 3 vaccins, ahlala) mais cela ne m’empêche pas d’aller en vacances cette fois, heureusement !
Cette salade thaïe fait partie de mes classiques depuis plusieurs années mais je ne l’avais jamais présentée : quant aux reeses, c’est mon péché mignon (et d’ailleurs, depuis que j’ai découvert que le auchan à côté du boulot en vend, c’est devenu hyper dangereux pour mon self control…) Pendant les vacances, je fais mes classiques d’été, des recettes faciles, j’improvise, je souffre de la chaleur aussi, réveillant toutes les angoisses climatiques… mais c’est quand même un peu l’été de la salvation et j’en garde un souvenir incroyable !
En septembre, je reprends le boulot et je fais cette recette dont L. m’a dit que c’était sa recette préférée parmi toutes celles jamais faites (!) Pas sûre que je sois aussi enthousiaste que lui, mais en tous cas je retrouve le plaisir de faire des gâteaux, de surprendre les autres, et de faire plein de tests !
Avec l’automne, je finis les légumes de l’été dans cette salade, et je commence la cuisine de l’automne avec des fournées et des fournées de cookies, de chubbies et de puddles. Je commence à voir l’inflation et je doit réparer un toit (oui), donc je dois aussi faire des coupes sur le budget et je commence à revoir un peu mes finances et mes dépenses en en nourriture, ce qui change ma façon de cuisiner…
Je commence à expérimenter avec un laminoir et même si je ne transforme pas complétement l’essai, c’est assez fun ! Je vais à NY rendre visite à L. et à mes amis, même si je suis un peu déçue de ne pas avoir pu fêter et cuisiner pour Thanksgiving, je me rattrape en mangeant tous mes plats préférés avant de ne plus voir NY pour un moment, vu que L. vient me rejoindre en France en décembre…
Décembre est un mois bien rempli pour moi : je commence à vider les placards, à visiter des appartements, je pars en Tanzanie, je passe les fêtes avec L. et mes proches, je dis au revoir à ma coloc et au potichat… ce qui explique que je cuisine moins, mais j’ai ces deux recettes d’automne qui me marquent et qui sont délicieuses : j’ai déjà hâte de tester d’autres recettes de mochis !
Bref, 2022 n’a peut-être pas été mon année la plus productive, mais j’ai découvert plein de super recettes et j’espère que toi aussi ! Et si tu veux jeter un coup d’œil aux best of des années précédentes, c’est par ici : 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021
J’ai souvent eu du mal avec les quiches. Je trouve l’appareil épais, un peu trop prenant, trop salé dans les quiches avec viande…
Ma solution par rapport à ça, c’est de faire un appareil très léger : quelques oeufs, un peu de lait, et des légumes, des légumes des légumes. Ici j’ai mis tout un sachat d’épinards décongelés, ce qui fait très bien le liant, et un peu de butternut rôtie. L’appareil est presque invisible, il ne sert qu’à faire tenir la quiche ensemble, qui reste très digeste. Dans le même style, j’ai fait une tarte à la tomate avec un appareil de fenouil, et une tarte tomates thon et sardines. (suite…)
Quand j’ai voyagé au Japon, j’avais une to-eat-list, avec toutes les pâtisseries que j’avais vues dans des mangas ou des animes. Dès les premiers jours, j’ai trouvé un petit vendeur dans la rue qui vendait les fameux dangos ; ceux-ci s’appellent hanami parce qu’ils représentent la neige (blanc), la nouvelle pousse (vert) et la floraison des cerisiers au printemps (rose). Peut-être que j’avais trop d’attentes, mais j’avais été un peu déçue : la texture était élastique et le goût n’était pas très prononcé… Petite déception, donc.
Et puis, à la fin de mon séjour, j’avais appris à l’aprécier.
Et puis cette semaine, j’avais encore de la farine de riz gluant à finir, donc je me suis jetée sur la recette ; je n’avais pas de feuilles de cerisier, évidemment, et les miennes sont un peu trop roses parce que le colorant m’a échappé des mains, mais la texture, qui est la partie la plus importante, est vraiment bien réussie ! Après, c’est pas du goût de tout le monde, le goût est assez subtil et la texture rebutante pour certains… mais si tu as envie de te lancer dans une recette japonaise très facile et de goûter ce classique, lance toi !
Je suis en plein processus de vidage de placard et il me restait depuis l’année dernière (du tang yuan pour tout te dire) de la farine de riz gluant, et j’avais probablement besoin de ce coup de pied au derrière pour enfin me lancer dans les mochis…
J’avais peur de la complexité et du façonnage (surtout depuis que j’ai vu Dash & Lily), et en fait, c’était beaucoup plus facile que ce que je pensais ! Pour cette recette, tu as besoin d’un micro-ondes, mais je suis sûre que tu trouveras d’autres techniques sur le internet si tu n’en as pas). Pour la farce, tu peux te faire plaisir, perso j’ai vu une recette de farce à l’amande et je m’en suis inspirée pour faire cette version, très automnale et gourmande, avec une sorte de frangipane à la noisette.
Un plat classique de l’hiver, que je suis franchement étonnée de ne pas t’avoir encore présenté ! On mixe du potimarron rôti avec des épices et de la ricotta pour obtenir une sauce super savoureuse…
Bientôt, je pars en Tanzanie avec le séminiraire du boulot ; j’ai déjà les vaccins, les médicaments, le passeport, j’ai emprunté les vêtements, j’ai acheté un bob cochonou (presque uniquement pour ça), bref je suis équipée (majoritairement de deuxième main), et j’ai extrêmement hâte de retrouver cette excitation du voyage vers l’inconnu, d’explorer un endroit que je ne connais pas et, pour être honnête, que je n’avais jamais pensé visiter auparavant. Je sais déjà que ça va être incroyable.