Gateaux

Sweet potato casserole au sirop d’érable et streusel de noix de pécan

Dans mon article de Thanksgiving, je t’avais parlé de ce dessert, typique des États-Unis et de cette période de l’année, et qui avait eu beaucoup de succès. Alors certes, je publie la recette très en retard par rapport à ce que j’avais annoncé, mais après tout ça faisais pas partie de mes résolutions 2019 donc pas de lézard. Cette « casserole » à l’américaine se compose donc d’une couche de purée de patates douces crémeuse avec du sirop d’érable et d’une sorte de crumble aux noix de pécan, c’est délicieux tiède, peut-être encore plus avec une boule de glace à la vanille…

Le reste de streusel a garni des pommes coupées en deux et enfournées ainsi, et c’était délicieux !

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Ma contribution 2019 à la saison des figues : focaccia figues, jambon cru, mozarella et oignons nouveaux et cobbler aux figues et aux amandes

Chaque année, je n’arrive pas à me jeter assez vite sur les figues et cela me frustre. Le temps de réfléchir à ce que je vais faire et de les cuisiner, la saison est déjà presque passée… Cette année, j’ai acheté une grosse caisse pour faire une focaccia salée, un peu sur le modèle de ce clafoutis (je m’excuse d’avance pour cette photo atroce que je dois absolument refaire), dont j’ai trouvé la recette chez Piment Oiseau, et un cobbler, mélange de différentes recettes et de ce que j’ai trouvé dans mon frigo.

Mes colocs ont adoré le cobbler : j’adore avoir de nouveau des colocs qui viennent me demander ce que je cuisine, qui veulent tout goûter et qui me réclament des gâteaux. D’ailleurs, l’autre jour, alors que deux d’entre eux (nous sommes 17…) me faisaient la liste de ce qu’ils voulaient, j’ai proposé un nouveau « cake », et ils m’ont regardé, vaguement gênés devant mon manque de vocabulaire. J’ai alors appris que le mot « cake » se référait uniquement aux gros gâteaux d’anniversaire avec du glaçage… même le fondant au chocolat que j’avais fait la semaine précédente pour l’anniversaire de l’un d’entre eux n’était pas considéré comme un gâteau ! Du coup, à chaque fois que je leur promettais un cake et que je présentais un cobbler, un brownie ou autre, ils étaient perdus ! Bref, je ne fais donc pas de gâteaux, seulement des desserts. On en apprend tous les jours.

D’autres idées de recettes avec des figues :

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Banana bread au dulce de leche

Pendant mes vacances en Bretagne, j’ai pu profiter du fait que A. avait ramené un pot de dulce de leche d’Argentine ; comme j’avais déjà fait des alfajores de maicena et que de toute façon la cuisine familiale bretonne n’était pas assez équipée pour des biscuits, je me suis lancée dans un banana bread marbré au dulce de leche avec quelques pépites de chocolat noir… Deux histoires marrantes à propos de ce banana bread (enfin marrantes, je m’avance peut-être un peu) :

La première fois que j’ai tenté un banana bread, il y a quelques années de cela, bien avant le blog, Petit Frère N°1 était devenu extatique. Il avait déclaré que c’était la meilleure recette que j’avais jamais faite (depuis, je me suis un peu améliorée quand même) et en avait dévoré une bonne partie. Alors quand j’ai retenté l’expérience, il y a un an et demi, il était là, prêt à avaler l’imprudent gâteau séance tenante. Manque de pot, en regardant s’il était cuit, j’ai tiré la grille du four trop brusquement et il s’est écrabouillé au fond du four. En panique, Petit Frère N°1 et moi nous sommes jetés dessus ; j’étais désespérée, mais il a tout simplement ramassé la bouillie à la cuillère, l’a remise dans le moule et a relancé la cuisson. Ni vu ni connu. J’étais convaincue par son idée de génie qui m’évitait de jeter le gâteau, mais en fait c’était franchement pas terrible, pas seulement à cause de cette étrange double cuisson mais car la texture était trop molle, pas assez aérée.

Alors quand j’ai voulu retenter un banana bread, avec le fameux dulce de leche de A., j’ai essayé une autre recette. Mais vu le dépouillement de la cuisine, on s’est arrangés : on a bidouillé les quantités en diminuant drastiquement le sucre, viré le buttermilk parce qu’on en avait pas, adapté à ce qu’on avait sous la main, et puis on se dit qu’on s’en souviendrait. GROSSIÈRE ERREUR. Au moment de commencer cet article, j’ai dû appeler A. en urgence pour savoir s’il avait toujours les captures d’écran qu’il avait fait de la recette de base, et s’il se souvenait si on avait eu assez de farine ou si on avait juste compensé avec des bananes, si on avait mis assez de lait ou si j’en avait rajouté pour le fun… Bref, heureusement qu’il était là, et que j’ai pu reconstituer cette délicieuse recette, UNE TUERIE ! Le banana bread est juste assez aéré et juste assez sucré, les becs sucrés peuvent rajouter le reste de dulce de leche, et les autres le manger comme ça, ou griller une tranche au grille-pain et laisser fondre un peu de beurre salé dessus… Il a disparu aussitôt et a été validé par la communauté de testeurs. Si tu veux supprimer le dulce de leche, tu peux rajouter un peu de sucre dans la pâte, si tu veux le remplacer par du Nutella, tu peux supprimer les pépites de chocolat…

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Gâteau super moelleux aux myrtilles

Cette année, comme chaque année, je suis allée passer des vacances familiales en Bretagne. Je pourrais de nouveau te rabâcher à quel point ces séjours iodés me sont essentiels, et à quel point j’aimerais pouvoir y passer plus de temps, mais tu vas commencer par en avoir marre de mon radotage. Alors je vais aller droit au point de mon article : la bouffe. En Bretagne, on mange BEAUCOUP (trop). Pendant, évidemment, le long d’interminables apéros, repas et autres auberges Espagnoles (je n’ai pas encore tout mis en ligne, mais cette année j’ai notamment cuisiné cette salade de pommes de terres et poivrons rôtis avec du chorizo, mes fameuses pizzas d’aubergine, un crumble aux pommes, un gâteau cramé que tu ne verras jamais, un délicieux banana bread au dulce de leche que tu verras prochainement…), mais aussi avant, car il faut se donner des forces pour survivre à un covoit de 6h dû à l’annulation des trains venant de la gare Montparnasse…

J’ai donc fait une salade pour A. et moi, et puis j’ai trouvé ce gâteau sur Cake in the city… Un délice : il est TELLEMENT moelleux ! A. n’arrête pas de m’en reparler, il a été dévoré à toute vitesse ! Le secret, c’est le lait ribot qui lui donne cette texture…

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Un Victoria-sponge cake pas comme les autres (mais plutôt comme Jamie Oliver)

J’adore répondre aux commandes. On me demande toujours des choses auxquelles je ne m’attends pas, que je n’aurais jamais pensé faire spontanément parce que ce n’est pas dans mes goûts, et ça me pousse à réinventer des recettes et à me torturer la tête pour faire ce qu’on me demande tout en mettant mon petit grain de sel. Ce gâteau en est l’illustration parfaite : cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de gâteau pour I., et je me suis dit que sa soirée jeux de société (durant laquelle mon équipe a gagné, précision essentielle) était l’occasion parfaite. Or, cette chère I., qui a vécu en deux ans en Angleterre me demande… un Victoria-sponge cake. Comme je suis sympa, je m’exécute. Et puis je vois la recette : deux génoises basiques (sous forme de quatre-quart), de la confiture industrielle et de la crème au beurre.

Beurk.

Hors de question que je fasse cela ; qu’à cela ne tienne, je me balade sur le Internet mondial (ou « Je surfe sur la toile », comme disaient nos parents dans les années 2000) et je découvre la version de Jamie Oliver. Aussitôt vue, aussitôt faite, avec quelques arrangements (notamment parce que sa version à lui est également parfumée à la rose, mais je n’aime pas trop les gâteaux avec des parfums de fleurs (ironique pour ceux qui me connaissent)). On arrive donc à deux génoises parfumées avec l’utilisation du sucre muscovado (qui leur donne cette couleur un peu brune) et du beurre salé, une crème fouettée aérienne à la vanille, un peu de confiture quand même et surtout des fruits frais.

Le transport dans le métro en pleine canicule aurait pu le réduire à néant, mais il n’en fut rien, et le gâteau a eu un franc succès !

Pour l’info historique, j’ai checké pour toi et oui, le nom vient bien de la Reine Victoria (comme le poulet). You’re welcome, comme ils disent.

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Mes gâteaux d’anniversaire : banane-pécan-sirop d’érable, pistache-framboise et citron-framboise…

Toute occasion est bonne pour faire des gâteaux, et mon anniversaire n’est pas une exception. Parce que oui, paraît-il qu’on ne doit pas faire son propre gâteau, mais comme c’est un de mes plaisirs, on ne va pas m’en priver… et je me suis lâchée. Avec l’aide de mes marmitons/éditrices, on a cuisiné toute l’après-midi, pour une soirée qui s’est terminée à l’aube, comme toutes les bonnes soirées.

Regarder le soleil se lever du jardin, repousser l’idée (stupide) de faire un molky à cette heure-ci, et aller se coucher en repoussant l’idée du ménage qui nous attend le lendemain. Et puis, après le rangement, faire un poulet du dimanche dans le jardin, bronzer au soleil, jouer aux cartes et prendre le dernier train pour Paris.

Je suis donc officiellement vieille.

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Cake au miso et au sésame

J’ai une passion pour le miso. Ce condiment japonais arrive à tout relever, même des bêtes légumes à la poêle. J’ai donc toujours un pot de miso ouvert dans le frigo, toujours le même, que j’achète à Tang frères, et qu’en général je dévore avec des crudités (et notamment des carottes à croquer comme un lapin, ce qui te donne une petite idée de mon niveau de maturité).

Arrive l’élément perturbateur de mon récit : Tang frères était fermé, et j’étais à court de miso. Je suis donc allée dans une boutique bio, et j’ai acheté un autre type de miso, du shiromiso, miso blanc. Sauf que cela n’a pas du tout le même goût que mon miso habituel et ça ne va pas du tout avec des crudités !

Bref, me voilà avec un pot de miso entamé et aucune idée de comment l’utiliser. Heureusement, j’ai trouvé l’idée du siècle sur Cuisine en bandoulière : en faire un gâteau. Un gâteau ultra moelleux et délicatement parfumé d’un je ne sais quoi difficile à identifier… Je l’ai amené à notre rendu de projet pour le partager avec ma classe et bien finir l’année (que j’avais d’ailleurs entamée avec un quatre-quart au sarrasin et au chocolat #passionbouffe). Ils ont tous adoré !

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Gâteau fondant à la rhubarbe

Pour l’anniversaire de mon ex-collègue au nom de fleur, à qui j’avais fait un fondant chocolat caramel l’an dernier, nous avons décidé cette année de viser plus haut : nous sommes allés à la pizzeria Popolare, qui malgré la queue vaut largement le détour. Une tuerie. La straciatella était divine, la pizza délicieuse, petit bémol sur les pâtes où il y avait très peu à manger, mais le dessert était super bon.

Et comme si on avait pas assez mangé, on est allées chez elle jouer aux cartes, boire du kir et manger son gâteau d’anniversaire, le gâteau à la rhubarbe de ma mère-grand (la rhubarbe, pas le gâteau,qui vient d’ici). Un gâteau fondant, au bon goût d’amandes…

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Cheesecake pistaches framboises

Ça y est, les beaux jours sont revenus ! Combinés avec tous les week-ends fériés de mai, je n’ai pas pu résister à la tentation d’aller profiter de Lille et du jardin de mes parents, pour bronzer en bossant, jouer au molkky et aux cartes avec les copains et évidemment… faire un barbecue. Dans un barbecue, je ne me charge pas de la viande, car je ne sais jamais vraiment où l’acheter ni en quelles quantités, je m’occupe des salades (tomates pêches mozza et concombre mangue (très appréciée) pour cette fois) et du dessert.

Pour cette fois, j’ai demandé à la foule ce qu’elle voulait, et rien ne m’a fait plus plaisir que d’entendre « cheesecake » ! Ma passion ! Et maintenant que j’ai trouvé la recette parfaite de cheesecake, je ne la lâche plus, et je prends de plus en plus de risques en testant des variantes. Au lieu d’utiliser des spéculoos pour la base et de le parfumer à la vanille ou au citron, j’ai fait celui-ci avec des biscuits bretons et l’ai parfumé à la pistache et à la framboise, mes parfums préférés… (comme je te le répète à chacun de mes anniversaires)

Bref, une tuerie !

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Cookies bars aux flocons d’avoine, aux pépites de chocolat et au caramel au beurre salé

Je l’avoue, j’ai tenté le Dry January. Personnellement, je n’avais pas décidé de me passer d’alcool, mais de café : mes trois cafés par jour m’ont un peu détruit l’estomac, alors j’ai fait une cure.

J’ai craqué deux fois dans les trois premières semaines, et puis ça me manquait trop, j’ai arrêté. Je souffrais trop de ne pas pouvoir dévorer mes macarons avec un café ou faire un coffee cake… Pour moi, le sucré prend tout son sens avec un café, et c’est complètement le cas de ces cookies bars.

J’avoue avoir choisi cette recette à l’origine pour finir un pot de caramel beurre salé et un tas de flocons d’avoine donnés par la fameuse M. devenue intolérante au gluten. La pauvre a dû vider ses placards, et en bonne amie j’étais là pour récupérer avoine, semoule et autres pâtes. Les deux m’ont donc permis de tester les cookies bars, deux couches de pâtes à cookie ensérant une couche de caramel beurre salé, le tout à découper en carrés et à dévorer avec les doigts qui collent. Parfait quand on est malade, comme c’était mon cas

Malheureusement pour les photos, j’étais pressée, je devais découper le tout pour l’emmener à ma journée de boulot avec mon groupe de travail (qui a tout mangé), donc je n’ai pas eu le temps de laisser le tout refroidir assez pour découper des belles parts, tout coulait… En arrivant chez C. pour notre rdv, je l’ai mis au frigo 15min, et c’était bon ! Je te conseille donc de vraiment le laisser refroidir avant de démouler.

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