groseille

Biscuit amandes, fruits rouges et chantilly mascarpone citron vert

Pour la soirée de P., elle m’avait demandé… un gâteau avec de la pistache et des fruits rouges.

Oui, mais non. C’est MON association préférée, et je devais la répéter le mois suivant pour mon anniversaire… et puis en plus je n’avais pas de pâte de pistache et pas un assez bon mixeur pour la faire moi-même. Du coup j’ai fait amandes et fruits rouges, et c’était délicieux ! Je me suis inspirée un peu d’un fantastik de Michalak et j’ai mixé des recettes et des inspirations… et puis honnêtement j’avais envie de quelque chose de classe. Ca demande un peu de travail, plusieurs préparations, mais ça vaut le coup !

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Pain perdu d’Ottolenghi au yaourt à l’orange et aux fruits rouges

A Noël, j’ai eu la joie de recevoir le dernier livre d’Ottolenghi, NOPI. J’ai eu un peu peur en lisant l’introduction, qui explique que ce livre s’attaque à des techniques plus complexes que d’habitude et à des recettes plus élaborées… mais moi j’aime bien les recettes simples ! En le feuilletant, j’y ai trouvé effectivement beaucoup de plats à plusieurs préparations, à base de viande et d’ingrédients parfois difficilement trouvables à Paris, mais aussi, tout de même, quelques recettes abordables qui font leur petit effet, et cela inclut ce pain perdu.

Je t’ai déjà donné ma recette de base de pain perdu, simple et efficace. A l’opposé, celle-ci ne peut pas se faire au saut du lit et demande de s’organiser un peu mais ça reste une bonne technique pour utiliser le pain dur ou rassis. Je me souviens avoir été choquée aux États-Unis car ils font leur pain perdu (french toast, comme par hasard) à base de brioche fraîche achetée exprés. Pour moi, le pain perdu c’est vraiment un truc de récup, même si en le préparant bien, comme ici, on obtient une recette élaborée et pleine de saveurs différentes (yaourt frais parfumé, pain chaud croustillant, fruits acidulés) qui fait complètement oublier qu’il s’agit de vieux pain rassis bon à jeter aux canards.

Dans cette recette, j’ai remplacé le yaourt par de la ricotta fouettée et c’était délicieux. J’avais également peur de l’anis depuis une cuite mémorable au pastis m’ayant laissée une journée avec des relents d’anis, mais franchement ici c’est léger et ça parfume agréablement le sucre.

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Salades de fin d’été enfin même de début d’automne mais avec des fruits d’été

L’été s’éloigne mais avant qu’il ne soit vraiment trop fini pour en parler, laisse moi te présenter mes dernières salades de la saison 2019 avec en guests stars : des fruits.

Salade de quinoa, groseilles, asperges, avocat, petits pois

Cuire 100 g de quinoa avec 1 bouillon cube. Une fois cuit, égoutter et laisser refroidir. Ajouter 1 avocat coupé en morceaux, 50 g de grosseilles lavées et équettées, 50 g d’asperges cuites coupées (parfois je les prends en boceaux), 50 g de petits pois cuits (souvent, je prends des surgelés), 50 g de groseilles, sel et poivre !

Gnocchis, pêches, tomates, roquette et parmesan (tu peux même ajouter du jambon de parme)

Cuire (à l’eau puis à la poêle avec un peu de matière grasse) 100 g de gnocchis (à faire toi même si t’es motivé). Laisser refroidir et ajouter 200 g de tomates cerises de couleur, de la roquette, des copeaux de parmesan, 2 petites pêches coupées en morceaux, et une vinaigrette à base de vinaigre balsamique et moutarde.

Salade d’Ottolenghi avec laitue, coeur d’artichauts, mozzarella et citron confit

Couper en morceaux 200 g de coeurs d’artichauts, 1 boule de mozzarella et 1/2 citron confit. Ajouter plusieurs poignées de laitue. Faire une vinaigrette avec 1 c à s de jus de citron confit, 1 c à s de vinaigre balsamique et de poivre (pas de sel !)

Salade de mûres, chèvre, roquette et pistaches

Laver une barquette de mûres et 150 g de roquette. Mélanger à 50 g de chèvre frais émietté et une dizaines de pistaches légérement revenues dans une poêle. Servir avec une vinaigrette de moutarde, huile d’olive, vinaigre balsamique, sel et poivre.

Bon ap !

Charlotte aux fruits rouges et au mascarpone

Et voilà ma première recette issue des recettes sucrées des 3 soeurs ! Ce livre m’ayant en plus été offert par une de mes anciennes tutrices d’apprentissage, il m’a semblé logique de le mettre à contribution pour mon pot de départ dudit apprentissage. Depuis, je l’ai refaite, notamment avec des fruits congelés car certes, la photo ne fait pas trop envie, pourtant cette charlotte était une réussite : crémeuse, aérée, fraîche, pas trop lourde… Une version qui change un peu de la traditionnelle charlotte (dont je ne suis pas fan perso) et tout le monde a adoré !

Je l’ai réalisé dans un simple saladier mais mon ex-coloc Jaune faisait la sienne dans une passoire, qu’elle plaçait ensuite au dessus d’une assiette dans le frigo : le jus s’écoulait ainsi et la charlotte était moins spongieuse, donc à toi de le faire comme tu le sens ! en tous cas, pas besoin de moule spécial, je te rassure #teamjen’aipasdeplacedansmacuisineparisienne

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Un Victoria-sponge cake pas comme les autres (mais plutôt comme Jamie Oliver)

J’adore répondre aux commandes. On me demande toujours des choses auxquelles je ne m’attends pas, que je n’aurais jamais pensé faire spontanément parce que ce n’est pas dans mes goûts, et ça me pousse à réinventer des recettes et à me torturer la tête pour faire ce qu’on me demande tout en mettant mon petit grain de sel. Ce gâteau en est l’illustration parfaite : cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de gâteau pour I., et je me suis dit que sa soirée jeux de société (durant laquelle mon équipe a gagné, précision essentielle) était l’occasion parfaite. Or, cette chère I., qui a vécu en deux ans en Angleterre me demande… un Victoria-sponge cake. Comme je suis sympa, je m’exécute. Et puis je vois la recette : deux génoises basiques (sous forme de quatre-quart), de la confiture industrielle et de la crème au beurre.

Beurk.

Hors de question que je fasse cela ; qu’à cela ne tienne, je me balade sur le Internet mondial (ou « Je surfe sur la toile », comme disaient nos parents dans les années 2000) et je découvre la version de Jamie Oliver. Aussitôt vue, aussitôt faite, avec quelques arrangements (notamment parce que sa version à lui est également parfumée à la rose, mais je n’aime pas trop les gâteaux avec des parfums de fleurs (ironique pour ceux qui me connaissent)). On arrive donc à deux génoises parfumées avec l’utilisation du sucre muscovado (qui leur donne cette couleur un peu brune) et du beurre salé, une crème fouettée aérienne à la vanille, un peu de confiture quand même et surtout des fruits frais.

Le transport dans le métro en pleine canicule aurait pu le réduire à néant, mais il n’en fut rien, et le gâteau a eu un franc succès !

Pour l’info historique, j’ai checké pour toi et oui, le nom vient bien de la Reine Victoria (comme le poulet). You’re welcome, comme ils disent.

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