Rougail saucisse
Tu m’entends souvent me plaindre de Paris, de ses transports qui durent des heures, des prix inadmissibles, du bruit des klaxons et des soirées beaucoup plus sages que les lilloises. Que veux-tu, j’adore me plaindre et je suis une lilloise convaincue ; cependant, des fois, une balade dans un parc, une jolie petite rue, un dimanche à bruncher près d’un parc et je ne peux pas m’empêcher d’apprécier cette ville. Les soirées, c’est souvent plus compliqué, peut-être parce que j’ai l’habitude de la spontanéité et des bas prix lillois, mais il n’y a pas longtemps, j’ai enfin fait ma première soirée parisienne incluant un retour à l’aube, avec le soleil qui se lève et les oiseaux qui chantent : mes soirées préférées.
Pourquoi je te raconte tout ça me diras-tu ? (Parce que c’est mon blog et qu’en plus de me plaindre j’adore raconter ma vie) Parce qu’à cette fameuse soirée, il y avait un fond de casserole de rougail saucisse… qui était une tuerie.
Ce plat d’origine réunionnaise est en fait hyper basique : des saucisses, des tomates et des oignons, bien épicés et compotés, qui se mangent avec du riz. Mais si le dosage des épices et la cuisson sont bons, cela fait la plus parfaite des confort food. Alors pour un week-end de boulot, je ne me suis pas privée, et j’ai fait une énorme portion qui m’a duré deux jours, et m’a permis de survivre parmi ce raz-de-marée de travail (dont je te reparlerai, n’ai crainte).
Pour 4 personnes :
- 4 saucisses fumées (type Montbéliard ou encore saucisse de Morteau)
- 4 tomates (en conserve si ce n’est pas la saison)
- 200 g de riz cuit
- 3 oignons
- 3 gousses d’ail
- Sel, poivre, thym, laurier, piment oiseau, curcuma
Éplucher et émincer les oignons. Les faire revenir dans une grande casserole avec de l’huile d’olive. Ajouter les saucisses coupées en rondelles une fois que les oignons sont transparents. Laisser revenir 5 min de plus et ajouter les tomates en morceaux, l’ail épluché et écrasé et les épices. Laisser compoter à feu doux pendant 15 bonnes minutes.
Une fois le mélange bien fondant, ajouter le riz cuit et rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Dévorer chaud.
Bon ap’ !