En ces temps pluvieux (non, je ne parle pas de politique), j’avais bien besoin de réconfort. Pour ça, rien de mieux que le dhal de mon pôpa (qui s’écrit d’ailleurs dal, dhal ou dahl, c’est possible que je switche parfois sans le vouloir), qui fait partie de mes recettes phares et plus ou moins impossibles à rater. Seulement, je voulais un petit twist : j’ai remplacé une partie des lentilles par de la patate douce : une tuerie. Plus doux, un peu sucré au goût. Si tu aimes les plats simples et réconfortants (sans gras en plus), style curry, jette toi dessus.
Sinon, j’ai un nouveau coup de coeur littéraire : Carry On !
Avec mes collègues stagiaires, nous avons voulu faire un pique-nique pour fêter l’arrivée du beau temps (c’était il y a quelques semaines, depuis c’est fini…). Comme d’habitude, je saute sur l’occasion de cuisiner quelque chose, et je promets des brioches, et pas n’importe lesquelles… j’avais repéré les briochettes pralinées de Beau à la Louche, et j’envisageais d’y donner une touche nordiste en y mettant de la pâte de spéculoos. Je promets donc monts et merveilles à mes collègues, mais j’étais fatiguée, donc après la première levée, je décide de laisser lever pendant la nuit, et de cuire le matin. Fail. Les brioches ont retombé et se sont durcies. J’étais dégoûtée ! Heureusement il me restait une bonne moitié de pot de pâte de spéculoos. Je me suis donc acharnée.
Deuxième essai : j’étais au taquet. Certes, j’ai mangé une bonne partie du pot de pâte de spéculoos, mais j’ai fait les trois étapes dans la soirée, les brioches ont bien levé, et c’était délicieux ! J’aurais peut-être pu mettre plus de pâte de spéculoos pour renforcer le goût, à méditer… En tout cas, tout a été dévoré. Une merveille de gras, mais il faut avoir quelques heures de libres dans la journée pour ne pas trop faire durer les étapes !
Enfin ! L’article tant attendu est enfin en ligne ! Des mois et des mois de recherche pour trouver toutes les façon d’utiliser le vieux pain ou la vieille bricohe, juste pour toi.
Une fois que tu vas à l’étranger, tu redécouvres clairement la valeur du bon pain français. Genre en Espagne, impossible de trouver du bon pain. Au Japon, n’en parlons pas. En Afrique finalement ça allait, enfin bref, tu as suivi mon délire. Ici à la coloc, on achète pas mal de pain (plus les filles que moi) et chez mes parents, mon père achetait toujours les énormes couronnes qui nous duraient une semaine. Mais comme on n’est pas très douées, on finit toujours avec des fins de baguettes dures et rassies.
Depuis quelques mois, on fait donc un bol de pain rassis, et régulièrement, je me lance dans des stratégies pour l’utiliser. Et en fait y’a moyen de faire des trucs supers bien, et de faire des bonnes économies. Genre maintenant j’achète plus jamais de chapelure. Et j’improvise des goûters pour mes petits frères en moins de deux. De rien.
Enfin tu peux toujours donner le pain aux canards, mais maintenant faut arrêter de jeter !
Avec la rhubarbe arrive l’ail des ours… l’année dernière, je m’étais jetée sur l’occasion de faire des muffins et du pesto, mais là le manque de mixeur dans mon nouvel appartement est franchement handicapant… Tant pis pour le cake salé.dont je rêvais. J’ai parcouru l’internet mondial en quête d’idées, et je me suis rendue compte qu’il y avait très peu de poisson sur ce blog… Pourtant j’adore ça, mon père en mange à presque tous les repas, mais je n’y pense pas spontanément. Il faut aussi dire qu’à part congelé, le prix est souvent prohibitif (tout comme la viande d’ailleurs). C’est pas grave, aller, on fait péter le porte monnaie, et on achète de la truite même pas congelée. En papillote au four, c’est plus simple, on ne mixe pas la sauce c’est pas grave… Et c’est super bon ! J’aurais pu congeler le reste d’ail des ours mais je m’en suis servie pour faire une salade assez basique pour accompagner : bah oui, cela peut s’utiliser comme de la salade verte !
Au vu de la date de publication de cet article, j’en profite pour faire ma minute « je suis étudiante à Sciences Po » : S’il te plaît va voter. Vraiment. Et quitte à faire ma minute engagée, autant aller jusqu’au bout : pas pour Marine. Stp.
Pour fêter le retour de Docteur Who (oui, c’est une vraie raison), j’avais pensé faire un gâteau, mais retour de grand week-end rime avec frigo vide… Tant pis. Je me suis consolée avec un plat d’origine Afghane. une sorte de ratatouille épicée, servie avec du yaourt à la menthe froid. Un peu comme les belges qui servent les frites chaudes avec de la compote de pommes froide. Si, c’est vrai et c’est délicieux en plus.
Pendant que cela cuisait, j’en ai profité pour me relancer dans les citrons confits…
Est-ce que c’est une recette de Pâques ? Non. Est-ce que j’aurais dû la publier maintenant ? Non. Est-ce que c’est une recette estampillée #passionmiso ? Oui. Est-ce qu’elle réunit facilité et rapidité ? Oui. Comment qu’on fait ? on fait rôtir les légumes avec une petite sauce, comme ces poireaux.
Enfin, la rhubarbe est revenue ! Un de mes fruits préférés et accessoirement l’un de ceux qui pousse chez ma grand-mère, chez qui j’étais justement le week-end dernier…(l’année dernière, avec la rhubarbe, je t’avais proposé ceci et l’année d’avant cela…) Ni une ni deux, je ramène un gros sac dans mes valises, et je concocte un bon gâteau pour mes collègues de bureau… Et oui, que veux-tu, pour se faire des amis, il faut de la bouffe.
Le cobbler, c’est un concept fort sympathique, dans la série fruits en dessous pâte au dessus : les fruits sont recouverts d’une pâte type scones, qui cuit en absorbant le jus des fruits j’en ai déjà fait des sucrés et dessalés, ça marche toujours…
Encore un super concept après (ou avant je ne sais plus) le smoothie bowl : le buddha bowl. Souvent végétarien, c’est un grand bol composé de plein de choses : des légumes crus, cuits, des féculents, des légumineuses, du croquant, du fondant… Bref, mélanger chaud et froid, saveurs et textures. Ca a l’air parfois un peu compliqué et prise de tête mais en vrai, c’est la meilleure façon de terminer tes restes. Un reste de céréales, une carotte oubliée, des herbes aromatiques congelées, un reste de légumes rôtis et ça y est.
Du coup, si tu veux tenter le coup, je te donne des pistes pour faire ton Buddha Bowl, quels ingrédients utiliser, des exemples…
L’autre jour, avec mes collègues (j’adore ce mot, ça fait super adulte), on a voulu organiser un pique-nique à midi. Problèmes : non seulement il faisait finalement assez moche, mais en plus je me suis mise en tête de faire des brioches fourrées à la pâte de spéculoos (oh oui) et c’était un foirage complet. Du coup, je vais essayer, ré-essayer et ré-essayer, jusqu’à ce que ce soit réussi. Et je te dirais tout.
Même si en ce moment je rate toutes mes brioches, je ne rate pas tout ! Je t’ai déjà expliqué à quel point j’adorelechou-fleur, surtout depuis que je sais que faire des feuilles (et que c’est délicieux). Alors quand j’ai trouvé cette fabuleuse recette chez C&Z, je me suis jetée dessus. Du chou-fleur rôti au four, avec de la coriandre, des noisettes et une sauce à base de nuoc mam et de citron vert. Topissime.
Comment, moi qui suis une grande partisane de la récupération des fanes, pain rassis et autres, ai-je pu ignorer que les feuilles de chou-fleur pouvaient se manger autrement qu’en soupe ? Bah oui, c’est fort dommage de jeter tout ça, alors qu’on peut les faire en poêlée, avec des féculents, de la viande, de la sauce ou autre, comme une portion de légumes en plus, presque gratuite !
Les possibilités sont multiples : avec une sauce au curry, juste un peu de sauce soja et des oignons, dans une poêlée avec d’autres légumes, avec du citron confit… Et pour moi, avec du kimchi.
Depuis mon retour de Corée, je suis à la recherche du kimchi parfait. Faire son kimchi soi-même, c’est faisable, mais ça demande beaucoup de patience et une grande habileté… Bref, la fermentation, pour moi, c’est pas pour tout de suite, mais cela ne m’empêche pas de tester tous les kimchis des boutiques asiatiques que je trouve. À Lille, j’ai tout testé, rien ne m’a convaincu. Mais, lors de ma dernière razzia Sainte Anne, j’ai trouvé le graal !
Du coup, j’ai eu l’idée de génie : mélanger mes feuilles de chou-fleur avec du kimchi. Poêlée ultra rapide, hyper simple, pas chère du tout, et délicieuse.