Si si je te jure il est vraiment simple ! Juste un peu d’organisation pour faire les différentes couches et les laisser reposer : on peut faire la dacquoise en avance, la ganache a besoin de reposer au frigo et on peut tout monter 24h avant et le garder au frigo.
Je l’ai fait pour l’anniv d’un copain de prépa à moi, juste avant de m’envoler à nouveau pour NY pour les vacances ! Cela faisait un an que je n’avais pas pu y aller, et novembre est plutôt une bonne période (même si ma préférée reste septembre, mais j’ai trop de boulot en septembre pour partir) donc je m’absente une semaine pour profiter de la Pumpkin spice everything et les préparatifs de Thanksgiving !
Dernier dans ma série du gianduja, après le fantastik et les cookies, un cake qui atteint vraiment le bon équilibre entre mousseux et fondant. J’y ai incorporé, en plus de ma traditionnelle (grosse) pincée de sel, des pépites de gianduja, qui fondent sous la langue quand le gâteau est encore chaud. Un délice, et super simple une fois qu’on a le gianduja (qui, je te rappelle, est facile, et demande juste un bon mixeur).
Je l’ai ameené au travail pour l’anniversaire d’un collègue : il avait beau être italien, il n’a pas réussi à prononcer gianduja. A vrai dire, personne n’a réussi, jusqu’à ce que ma boss, italienne elle aussi, se moque un peu de nous et finisse par nous expliquer comment le dire. Je pourrais t’expliquer mais j’ai pas écouté les cours de phonétique.
Il y a quelques quelques années, nous avons créé un book club avec une copine. Depuis, le book club a bien changé, beaucoup sont parties, beaucoup sont arrivées, on est restées uniquement des filles, et à chaque fois on parle de plein de bouquins différents (et de pas mal d’autres trucs), on boit du cidre et on prend l’apéro.
Évidemment, pour notre première pyjama-party (couvre-feu oblige) je me devais de cuisiner : après les cookies au gianduja, j’ai fait un fantastik à la Michalak ! J’avais déjà fait pistache framboises : je crois que j’ai préféré la version fruitée, mais ça envoyait quand même du pâté. La ganache et la base sont à faire la veille mais à part ça, c’est pas très complqiué !
En te parlant du gianduja, je me suis engagée à te proposer des recettes qui vont avec ; je prépare un entremet mais j’ai commencé par des cookies, plus simples, sans pépites mais extrémement fondants… On les a mangés devant les annonces, en déprimant, et en essayant de se rappeler que cela va s’arrêter un jour. On espère.
Avec la fin du confinement, j’ai plein de mes amis qui m’ont dit qu’ils ne se voyaient pas capables de continuer à cuisiner autant que leur rythme de croisière/confinement. Du coup les questions sur « comment tu arrives à cuisiner autant » sont revenues en masse, et là dessus, voilà mon secret (ou pas) : mon congélateur. Faire en grosses portions et congeler, c’est l’astuce numéro 1, tu peux aussi acheter des légumes pré épluchés/coupés et tout ça fonctionne avec le salé comme le sucré. Un exemple avec ces cookies (provenant de cette recette). Nous en avons mangé toute la semaine à la maison, en congelant les cookies en petites boules et en les faisant cuire au fur et à mesure. C’était un vrai bonheur.
J’ai suivi mon premier live de pâtisserie pendant le confinement. En vrai, j’étais un peu influencée parce que c’était mon pâtissier de beau-père qui le menait, @nicolasgourmand. Et en vrai, c’était beaucoup plus galère que ce que j’imaginais. Entre rattraper mes erreurs en essayant de suivre ce qui se passait, vérifier les mesures et sauver mon mixeur qui avait cramé face au gianduja, c’était intense. Du coup, je te conseille de lire la recette avant de te lancer, pour être au point. Mais à part le côté live, ce n’est pas un dessert trop compliqué, et tu vas pouvoir apprendre à faire de la pâte d’amande (tellement izi) et du gianduja : je t’avais dit qu’on allait apprendre des techniques ici pendant le confinement (la prochaine étape c’est les macarons, je m’entraîne, mais toujours pas satisfaite de la collerette).
Le résultat était délicieux : un gianduja lait feuilleté, un biscuit au chocolat et une ganache au gianduja. Un résultat très peu sucré, un « dessert d’adultes » comme dirait le beau-père en question. Et bien classe.
Pour Nouvel an, j’était l’hôtesse de notre dîner chic pré soirée. J’ai donc pris en charge les biscuits apéros et… le gâteau. C’était l’occasion où jamais de faire un entremet : je suis allée voir du côté de Beau à la louche, qui fait des entremets assez faciles et toujours efficaces, et j’ai laissé à L. le choix entre plusieurs recettes. J’étais un peu déçue qu’il ait choisi celui-ci car la recette contient une chantilly… et je n’avais jamais réussi à la faire correctement.
Seulement, cette fois-ci, j’ai réussi. Je t’explique la technique mais il faut qu’absolument tout soit très froid, et être bien préparé. Une fois que tu as la technique, c’est pas si dur (j’en ai déjà refait une depuis), et toutes les autres couches sont super faciles à réaliser. Je conseille d’ailleurs de faire l’entremet la veille, pour qu’il ait bien le temps de refroidir.
Enfin, tout le monde a adoré et on m’en a déjà reparlé plusieurs fois ! Une couche de biscuit chocolaté, un praliné feuilleté, un caramel au chocolat et une chantilly à la vanille. Une tuerie.
J’avais réalisé cette recette pour ma maître d’apprentissage il y a quelques mois, afin de la remercier de tout ce qu’elle avait fait pour moi (et j’avais fait des chubbies pour ma deuxième maître d’apprentissage, et des patiences pour le reste du service (vu qu’ils avaient été patients. Qu’est ce qu’on rigole) : en plein été, j’avais peur que tout fonde et s’agglutine, mais ces petites écorces garnies avaient survécu et avaient eu énormément de succès. Tous ont cru que je les avais achetées chez un chocolatier, et ça avait l’air compliqué alors que pas du tout ! C’est la recette la plus simple du monde ! Il suffit de faire fondre du chocolat et de mettre des trucs dessus !
Comme je suis quelqu’un de bien, je te partage donc la technique pour faire ce cadeau fancy et personnalisé (tu mets ce que tu veux dessus) : le mieux c’est de servir ces écorces dans un petit sachet transparent avec un joli ruban…
Cela faisait trois jours, avec toute la neige, que je rêvais de me mettre au chaud chez moi et de faire une bonne brioche. Tout plutôt que de me traîner dans la neige jusqu’au boulot parce que le vélo et le bus étaient hors service. J’en rabattais les oreilles de mes collègues. Et puis, miracle : la neige a bloqué les trains permettant d’aller à la fac (je suis en alternance, donc je cumule les collègues de travail et les potes de cours, ce qui est génial).
Nous étions bloqués dans Paris, j’appelle les potes, écoutez on peut se retrouver chez moi pour bosser, on ira manger sur la butte aux cailles à midi, oh et puis je pourrais vous faire une brioche aussi pour le goûter. Première étape avant leur arrivée, deuxième avant de manger, troisième en revenant de déjeuner, frigorifiés par la neige qui n’arrêtait pas.
Elle a été dévorée en 1h par quatre bosseurs pourtant déjà rassasiés. Une tuerie. Vraiment, je crois que j’ai trouvé ma nouvelle brioche préférée.
Tu connais pourtant ma passion pour les brioches. Nature, à lacannelle, aux fruits, à la pâte de spéculoos, exotiques… Tu sais probablement aussi qu’une fois sur deux, pour des raisons qui m’échappent encore, je les rate, mais je m’acharne et j’en refais. Et bien là, elle ne pouvait pas être plus réussie : pas trop sucrée, parfumée, fondante avec une pâte de pralin maison offerte par mon beau-père-l-apprenti-pâtissier pour Noël, et craquante avec le pralin en grains… La forme ressemble un peu à une babka mais la texture est plus moelleuse. Tu peux bien sûr remplacer la pâte pralinée par du nutella, de la pâte de spéculoos, du caramel, du chocolat noir et des noisettes, mais vraiment je te conseille le praliné : c’est un délice.
Enfin, il est temps de te présenter le cheesecake réalisé pour l’anniv de M. Celui-ci passe son temps à me réclamer des cheesecakes, ça doit être le quatrième que je lui fais, mais aucun n’était vraiment super réussi. Et puis il y a peu, j’ai enfin mis la main sur THE recette. Donc je n’avais plus le choix (et il me l’a clairement fait comprendre) : le gâteau de son anniversaire serait un cheesecake.
J’avais donc la recette de base, mais comment la pimper ? Comme souvent, petite visite sur Beau à la louche. Et là… un cheesecake base praliné feuilleté, surmonté d’un crumble et d’éclats de nougatine. Je ne pouvais pas résister ! Alors rien de très difficile techniquement, même si j’ai galéré vu que je n’avais plus de sucre. D’ailleurs, le résultat final reste un gâteau assez sucré, même si j’ai diminué le sucre de la base : donc si tu n’es pas trop dessert de base, c’est pas la première recette à choisir…
En tous cas, il a eu énormément de succès, tout le monde est venu m’en parler pendant la soirée et tout a disparu illico. Un délice, fondant, croustillant et ultra classe.