En ce moment, je suis branchée gâteaux au chocolat de grands pâtissiers (ou plutôt, les gens qui fêtent leurs anniversaires aiment le chocolat et j’en profite). Après avoir testé celui de Mercotte qui était un énorme succès, j’ai testé celui-ci, qui est assez différent : la texture est presque mousseuse et très légère, ce qui est dû au remplacement du beurre par le mascarpone.
La semaine dernière, je n’ai pas publié car j’ai été prise par une affaire… délicate : le plafond de ma maison à Lille s’est tout simplement effondré, laissant les pluies entrer ce qui m’a laissé dans l’urgence de trouver un couvreur et un plaquiste en quelques jours, et puis surtout de débloquer les fonds nécessaires pour refair TOUT le toit… Problem solved, mais apparemment pas assez vite : les locataires ont déposé leur préavis dans la foulée. Bref, si tu connais quelqu’un qui cherche une maison à Lille…
J’ai passé tellement de temps à chercher du sucre perlé… J’ai dû arpenter tout Paris, et j’avais presque laissé tomber quand finalement, Lille m’a apporté la réponse (enfin le sucre quoi).
Ni une ni deux, j’ai lancé une brioche. Et elle était vraiment délicieuse, en plus ça faisait longtemps que je t’avais pas parlé de ma passion brioche, donc c’est un bonus.
L’année dernière, juste avant le confinement n°2, une de nos amies atteignait les 10 000 jours en plein Haloween, et nous avions donc décidé de fêter ça. Ma coloc M. avait proposé de nous organiser un escape game flippant d’Haloween dans la maison en construction de son père, dans la banlieue parisienne, ce qui est sûrement la meilleure façon de fêter 10 000 jours… Et puis finalement, la veille, il y a eu un confinement. On a dû reporter.
Il nous aura donc fallu 1 an pour réussir à le reprogrammer, et nous sommes allés, sous une pluie battante, dans le boue, jusqu’à cette maison en construction en haut d’une colline, dans le noir complet, à 5, pas trop sûrs de dans quoi on s’engageait, et un peu flippés.
Et c’était GÉNIAL. D’un seul coup, ma coloc s’est levée, a verrouillé le frigo et la porte et a lancé une musique d’alarme en coupant la lumière. Armés de nos téléphones, on s’est lancés dans un escape game de folie, une histoire un peu surnaturelle où nous étions pourchassés par un genre de bébé tueur enfermé dans la cave qui cherchait à s’enfuir, à grand renfort de caméras live, de polaroïds chelous, de machine à fumée et de voix flippante de bébé qui appelait à l’aide.
Moi dans tout ça, j’avais un rôle : faire un gâteau. Il fallait qu’il soit flippant, mais en fait j’avais envie de manger des fruits de la passion (et puis mon essai de gâteau flippant avec du faux sang de l’année dernière avait très moyennement marché donc). J’ai donc craqué mon PEL pour en acheter un paquet (ça coûte cher ces trucs) et j’ai fait ce cake, un peu pimpé par l’ajout du mascarpone crémeux et du sirop au dessus : le mien a mis longtemps à cuire donc j’ai un peu rectifié les quantités, mais n’hésite pas à me dire comment ça marche chez toi !
Pour la soirée de P., elle m’avait demandé… un gâteau avec de la pistache et des fruits rouges.
Oui, mais non. C’est MON association préférée, et je devais la répéter le mois suivant pour mon anniversaire… et puis en plus je n’avais pas de pâte de pistache et pas un assez bon mixeur pour la faire moi-même. Du coup j’ai fait amandes et fruits rouges, et c’était délicieux ! Je me suis inspirée un peu d’un fantastik de Michalak et j’ai mixé des recettes et des inspirations… et puis honnêtement j’avais envie de quelque chose de classe. Ca demande un peu de travail, plusieurs préparations, mais ça vaut le coup !
Chaque année, pour mon anniversaire, je fais un gâteau framboises/pistaches. L’année précédent, mon number cake n’était pas très réussi, alors cette année je suis retournée sur des choses que je connaissais, et j’ai réadapté ma recette de naked cake framboises mascapone et citron vert que j’avais effectuée pour un PACS : ce naked cake est donc composé de génoises à la pistache, d’une crème au mascarpone à la pistache et de framboises, en compotée et fraîches. Et le bonus de réadapter de vieilles recettes, c’est qu’on se rend compte aussi qu’on a progressé, et je suis super fière du résultat de celle-ci.
Ok, honnêtement, je n’ai même pas pu goûter ce gâteau parce que j’étais trop excitée par les cadeaux, et en plus je l’ai coupé comme une sagouin donc je n’ai pas de photos de l’intérieur, mais je fais confiance à tous les invités qui m’ont certifié que c’était très bon (et mon ancienne collègue au nom de fleur m’a même dit qu’elle avait fini toutes les assiettes qui restaient). J’imagine que je n’ai plus qu’à le refaire pour pouvoir goûter…
Cet anniversaire a également été spécial car ma chère coloc’ nous a organisé… une murder party Harry Potter ! Malheureusement, j’ai fait partie de ceux qui sont morts dans les premières minutes, mais j’ai quand même tenu gloriseusement le rôle d’Harry pendant un instant…
Et voilà ma première recette issue des recettes sucrées des 3 soeurs ! Ce livre m’ayant en plus été offert par une de mes anciennes tutrices d’apprentissage, il m’a semblé logique de le mettre à contribution pour mon pot de départ dudit apprentissage. Depuis, je l’ai refaite, notamment avec des fruits congelés car certes, la photo ne fait pas trop envie, pourtant cette charlotte était une réussite : crémeuse, aérée, fraîche, pas trop lourde… Une version qui change un peu de la traditionnelle charlotte (dont je ne suis pas fan perso) et tout le monde a adoré !
Je l’ai réalisé dans un simple saladier mais mon ex-coloc Jaune faisait la sienne dans une passoire, qu’elle plaçait ensuite au dessus d’une assiette dans le frigo : le jus s’écoulait ainsi et la charlotte était moins spongieuse, donc à toi de le faire comme tu le sens ! en tous cas, pas besoin de moule spécial, je te rassure #teamjen’aipasdeplacedansmacuisineparisienne
Repas de gros au programme : je devais remercier une amie de m’avoir aidé pour mes entretiens (ou sauvé la vie plutôt). Du coup, j’invite des amis, et on a pu également fêter le fait que j’avais désormais 4 chaises chez moi ! Je voulais un repas bien consistant, donc j’ai fait ces lasagnes avec mon gâteau préféré. Les dernières fois, je me suis trop raté niveau sucré, je commençais à avoir peur, donc j’ai évité les risques… Et on a bien mangé.
Je n’étais pas complètement convaincue par ce plat, pour être honnête, mais mes testeurs ont insisté (avouez bande de sales gosses, vous vouliez juste être cités sur le blog) : je ne les trouvais pas assez crémeuses, mais il suffit de faire une couche de pâtes en moins et de choisir un plus petit moule. Donc pas de plat à lasagnes trop large ! Sinon, le mélange 3 fromages n’est pas trop lourd, bref c’est une bonne variation végé de gros.
Pourquoi un presque pacs ? Parce que l’administration française est fort compliquée, ma foi. Perso, j’ai pas tout compris, mais en tous cas, on avait déjà prévu la fête, et moi j’avais déjà fait les courses pour le « gâteau de mariage » (comme le précisait la commande); donc on a fait une fête de non-pacs.
Pour un événement comme celui là, il fallait un truc un peu classe, or je n’avais pas le temps de faire un entremet, j’ai donc fait un layer cake simplifié, c’est à dire un naked cake ! Je me suis inspirée d’ici mais en modifiant pas mal la base. J’ai toujours trouvé ces trucs là trop lourds et trop sucrés, donc j’ai mélangé plusieurs recettes à ma sauce pour obtenir quelque chose de haut, joli, mais aussi bon, frais et pas trop lourd.
Est-ce que c’était long ? Eh bah franchement non. Je n’ai qu’un moule à gâteau, mais en faisant les génoises une à une, ça ne m’a pris qu’1h30, vaisselle comprise ! Comme les couches sont fines, elles cuisent très rapidement et refroidissent vite.
Par contre en faisant la crème au mascarpone le batteur s’est cassé dans mes mains… Tristesse ultime, il va falloir que j’investisse dans un nouveau robot.
J’ai cuisiné beaucoup de tiramisus dans ma vie. Vraiment beaucoup. Pendant un an, j’ai dû cuisiner des gâteaux à quelqu’un qui n’avait pas de four, ce qui limitait grandement les possibilités… Au deuxième tiramisu classique, j’en avais déjà marre, donc j’ai fureté sur internet et j’ai innové…
Le tiramisu aux framboises (que ce soit à base de biscuits à la cuillère ou de biscuits de Reims) ne m’a pas convaincu : c’était bon, mais on avait pas du tout l’impression de manger un tiramisu, plutôt un de ces gâteaux qu’on peut acheter tout fait avec de la crème, bof. Le tiramisu nutella banane (oui, j’ai osé) avait beaucoup plu à mes trois testeurs mais perso j’avais trouvé ça assez écœurant (sans blague). En plus utiliser des trucs industriels tout fait style nutella dans les gâteaux, j’aime moyen (à part pour certains lava cookies…). Le tiramisu au spéculoos m’avait bien plu (c’est mon coté Nordiste (même si j’ai honte de le dire au vu de nos résultats à certaines élections régionales…)) mais j’ai atteint l’apothéose avec spéculoos-caramel beurre salé (c’est mon autre coté, le coté Breton…), que j’ai de plus testé de plein de manières possibles (écraser les biscuits, ne pas écraser les biscuits…).
Du coup, quand Marron m’a demandé si je pouvais lui faire un tiramisu, « mais classique hein, sans trucs bizarres » j’avais tellement l’habitude que je l’ai fait en révisant l’histoire des médias et de l’espace public (ça envoie du rêve, je sais). Une fois fini, c’est Jaune (qui a eu sa version à part sans café, cette enfant difficile) qui m’a dit qu’elle en voudrait bien un autre, mais cette fois-ci celui dont je me vantais, le spéculoos-caramel beurre salé…