Aubergines et porc à la chinoise et au miso

Quand je commence à cuisiner pour quelqu’un, je me casse toujours la tête. Comment faire un plat bon (évidemment) mais surtout qui convienne à ses goûts (que je connais pas forcément) et qui ne soient pas trop bizarre pour qu’il ne parte pas en courant (je parle ici des nouveaux amis, nouveaux colocs ou nouveaux copains, ça marche pour tout le monde hein) ? Souvent, je commence par une ratatouille et un classique dahl, comme ça c’est végé mais bien goûtu, un mélange de français et d’asiat, et je peux épater avec ma cuisson du riz basmati (tu connais donc maintenant mon secret des premiers dates avec dîner home made, you’re welcome), et puis après, je m’aventure plus loin. L’été, je fais mes salades fétiches (tomates/pêches/mozza/basilic et concombre/mangue/menthe) et pour l’hiver, j’ai enfin trouvé ma formule secrète, que je te dévoile aujourd’hui.

Mes colocs américains, incluant L., ont donc eu l’occasion de tester ce mélange de porc et d’aubergine au miso, toujours avec le fameux riz basmati. Et puis j’ai dû en refaire, parce que L. me l’a réclamé. Et puis après j’en ai refait, parce que j’avais oublié de prendre des photos. Bref, c’est un de mes nouveaux plats fétiches, et si tout le monde n’est pas fan de porc, pour raisons religieuses ou autres, je pense que tofu fumé pourrait le remplacer de manière intéressante…

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Pour un 500ème article : un cheesecake citronné

Presque exactement quatre ans après la création de ce blog, voilà venu le 500éme article. Pour tout dire, j’étais un petit peu émue (mes colocs ne comprenaient pas trop mon excitation, mais qu’importe). Alors, pas question de faire un « 500 choses que ce blog m’a apprises » ou quoi que ce soit de ce genre, mais plutôt un état des lieux de la place que le blog a pris dans ma vie, et de ses évolutions.

Les débuts dans ma petite cuisine espagnole étaient un peu difficiles, mais le blog a suivi mes déménagements, mes changements de pays/continents, de testeurs… Le rythme et le style ont évolué (il suffit de voir les avant/après des photos), parfois j’ai eu moins de temps libre pour prendre des photos et écrire des articles mais je n’ai jamais arrêté de cuisiner.

Ce blog m’a aidé à prendre confiance en moi au niveau de mes capacités de cuisinière, mais surtout au niveau de mes capacités à transmettre ce goût. Je reçois tellement de messages et de commentaires de lecteurs et d’amis qui ont testé des recettes, ce sont lancés, ont trouvé ça facile, ont commencé à aimer des choses qu’ils n’auraient jamais pensé goûter avant… et c’est ces retours qui me plaisent le plus.

Pour ce qui est de la cuisine en elle-même, je n’ai jamais eu réellement comme projet d’ouvrir un café du type « Boulettes et Cheesecakes » (les vrais savent), même si j’ai déjà plusieurs associés potentiels, mais parfois j’aime à penser que j’irai créer un concept à New York ou à Lille (les deux villes de mon coeur)…

Enfin, quoi de mieux qu’un cheesecake pour célébrer cet anniversaire ? Ok, je vais être honnête, j’ai aussi hésité avec une brioche (les vrais savent), mais après mon séjour New Yorkais, c’était compliqué de faire autrement que de faire un cheesecake, mon dessert signature. Quand j’ai annoncé que j’allais le parfumer au citron, c’est l’hiver après tout, mes colocs ont fait une drôle de tête, ils ont goûté timidement le lemon curd… et puis ils en ont repris, et repris (surtout L., sans surprise), et on l’a fini en rentrant de soirée, tous autour du tupperware, à la petite cuillère. Bref, un vrai grand succès.

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Gratin de butternut comme en Grèce

On me l’a déjà plusieurs fois fait remarquer : J’ai parfois du mal à respecter les saisons pour les ingrédients… Je sais, cela fait partie des premiers gestes écolos, et c’est dans ma écolo-to-do-list qui progresse quand même plutôt bien, malgré mon passage dévastateur aux États-Unis. Oui, car autant te dire que même à New York, cela ne fait clairement pas partie des priorités américaines, et la plupart des gestes « basiques » qu’on applique en France (éteindre la lumière lorsque l’on n’est pas dans la pièce par exemple, le geste automatique de chez automatique) ne font pas du tout partie des mentalités… Bref, j’ai encore des efforts à faire niveau écolo, mais c’est de moins en moinds pire.

Au niveau du choix des ingrédients de saison, si je fais attention au niveau des fruits, j’ai du mal notamment pour les tomates et les courgettes, qui sont très présentes dans la plupart des plats. Heureusement, il existe la magie des tomates en boîte… et cela m’a permis de faire ce gratin grec délicieux, avec de la courge, des tomates, des oignons un peu confits, de la feta et de la menthe.

J’en profite pour préciser que ça y est, bientôt, c’est le 500éme article…

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Sweet potato casserole au sirop d’érable et streusel de noix de pécan

Dans mon article de Thanksgiving, je t’avais parlé de ce dessert, typique des États-Unis et de cette période de l’année, et qui avait eu beaucoup de succès. Alors certes, je publie la recette très en retard par rapport à ce que j’avais annoncé, mais après tout ça faisais pas partie de mes résolutions 2019 donc pas de lézard. Cette « casserole » à l’américaine se compose donc d’une couche de purée de patates douces crémeuse avec du sirop d’érable et d’une sorte de crumble aux noix de pécan, c’est délicieux tiède, peut-être encore plus avec une boule de glace à la vanille…

Le reste de streusel a garni des pommes coupées en deux et enfournées ainsi, et c’était délicieux !

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Courge spaghetti un peu comme des lasagnes

Au États-Unis, je suis un peu devenue fan de la courge spaghetti. C’est peut-être à cause de la grande mode des régimes « low carb » (oui, les américains et surtout américaines ont peur des féculents…), mais cette courge dont les filaments « imitent » les spaghettis se trouve très facilement aux US, donc je me suis fait plaisir en testant plusieurs façons de la préparer, en général comme des spaghettis, mais aussi ici, en remplissant la coque d’une sauce bolognaise et en faisant gratiner… J’ai zappé la béchamel pour ne pas que ce soit trop lourd mais tu peux toujours la rajouter !

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Courge butternut rôtie, jambon de pays, pesto, noix et bleu d’Auvergne

Pour continuer sur le thème « courges », voilà un plat qui peut se servir froid ou chaud, si tu n’es pas fan du bleu, tu peux prendre de la feta, et tu peux changer le courge selon ton kiff… J’ai réalisé ce plat à New York : quand je suis partie aux États-Unis, je savais bien que je me lançais dans un voyage périlleux dans lequel j’allais forcément souffrir du manque de fromage (et de bonne bière mais ça c’est un autre débat). J’ai pourtant réussi à trouver du chèvre et de la feta passables à Trader Joe’s, mais ne parlons même pas du « fromage en fils », et quant au bleu… bah en fait il n’y a qu’une sorte (mes colocs m’ont regardé comme si j’étais débile quand j’ai demandé de quel bleu il s’agissait à notre soirée wine & cheese), et c’est vraiment bof. J’ai quand même tenté cette recette, et même avec le mauvais fromage, c’était super bon, c’est dire…

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Courge farcie de deux façons : à l’indienne et chèvre/miel

J’adore les fruits d’été, les tomates, les courgettes mais un truc me rend heureuse d’être en hiver : les courges. Il y a des tonnes de façon de les manger, et notamment farcies. Ces deux recettes fonctionnent avec courge kabocha, potiron, patidou, pâtisson ou potimarron et sont délicieuses ! Je ne te cache pas que la recette au chèvre et miel peut être un peu lourde seule, donc choisis une petite courge et mange là en accompagnement.

Malgré les courges, l’hiver est parfois une saison un peu chiante. Même si la neige me rend extatique (tu l’as peut-être vu sur instagram), je n’aime pas rester immobile, j’ai envie de sortir, de faire du vélo, de voir des gens, mais souvent les gens sont un peu frileux et ne sortent pas l’hiver. Je suis un peu coincée à rêver de l’hiver New Yorkais et de mes colocs qui me manquent, et à tourner en rond chez moi en travaillant mon mémoire et en recherchant du boulot. Bref, être dans l’attente, ça me réussit pas. Pour cette raison, tu me verras probablement arriver bientôt avec un gros projet, un entremet compliqué, plein de brioches ou encore autre chose, parce que la cuisine, ça occupe les mains et donc l’esprit, et pour ça, c’est top !

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Coronation chickpeas par Yotam Ottolenghi

Après le Coronation chicken, voici la version végétarienne, le Coronation chickpea, revisité bien sûr par Ottolenghi (en fait je devrais faire un blog qui ne parlerait que d’Ottolenghi) ! Dans cette version, pas grand chose ne change, si ce n’est que le poulet est remplacé par des pois-chiches grossièrement écrasés, et pas de mayonnaise of course, vu que je déteste ça…

Les recettes se font un peu plus rares par ici, parce que j’étais occupée à retravailler l’index ! Il est maintenant à jour, après presque un an de retard ! De rien…

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Boulettes aux épinards et fromage

Après des boulettes carnées, on revient évidemment aux bases : mon amour pour les boulettes végés. Ici, pas de légumineuses, mais des épinards et du fromage, en mode confort food 2000. À servir avec un peu de parmesan râpé ou en accompagnement de pâtes pour un plat végé, ça marche toujours.

En effet, je crois que la première règle qu’on entend lorsqu’on commence un blog (et on me l’a répétée encore hier) : « on mange d’abord avec ses yeux ». Cela pourrait s’appliquer aux photos moches que j’ai prises aux US, mais aussi au fait qu’il faut pimper sa nourriture : au lieu de manger des pâtes au fromage avec des épinards décongelés et un oeuf au plat, tu te fais des petites boulettes, et c’est tout de suite beaucoup plus appétissant !

D’autres recettes de boulettes végés :

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Bouillon thaï

Je te présente la recette super facile parfaite pour les soirs d’hiver, que ma mère fait souvent avec une base en boîte à laquelle elle ajoute les fonds du frigo, et qui est végétarianisable très facilement ! L’hiver, je suis grave team soupe, et comme mes parents (chez qui je vis depuis mon retour des US) en ont marre des soupes de légumes, j’ai fait cette version avec des pâtes pour que ça fasse « plus comme un repas complet » (nanmé je te jure). La dernière fois que je l’avais réalisée à NY, mon coloc Américain avait été très perturbé par le fait que je le mangeais avec une grande cuillère, parce que est-ce que c’est une soupe ou est-ce que c’est des pâtes ? Bonne question, c’est un mix. Je te laisse méditer ça.

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