Pour fêter le retour de Docteur Who (oui, c’est une vraie raison), j’avais pensé faire un gâteau, mais retour de grand week-end rime avec frigo vide… Tant pis. Je me suis consolée avec un plat d’origine Afghane. une sorte de ratatouille épicée, servie avec du yaourt à la menthe froid. Un peu comme les belges qui servent les frites chaudes avec de la compote de pommes froide. Si, c’est vrai et c’est délicieux en plus.
Pendant que cela cuisait, j’en ai profité pour me relancer dans les citrons confits…
Est-ce que c’est une recette de Pâques ? Non. Est-ce que j’aurais dû la publier maintenant ? Non. Est-ce que c’est une recette estampillée #passionmiso ? Oui. Est-ce qu’elle réunit facilité et rapidité ? Oui. Comment qu’on fait ? on fait rôtir les légumes avec une petite sauce, comme ces poireaux.
La chasse aux apparts, c’est crevant. Je ne sais toujours pas quel sera mon palace le moins prochain, mais j’ai bien retenu que c’était supra la guerre les apparts à Paris. Pour me détendre, j’ai évidemment rempli la liste de toutes les chosesclassiques à faire sur Paris avec tous les gens que je connais sur place, en passant par l’inévitable rue Saint Anne, les tapas et la bière dans un bar à concerts, le ciné d’art et d’essai, le brunch et la balade du dimanche.
De retour sur Lille pour une bonne semaine, je suis revenue à « la cuisine bizarre » avec ce burger ou le pain est remplacé par… de la tomate ! (ok tu l’avais compris) Et franchement, on retrouve vachement le goût du burger, en version un peu plus « je m’excuse auprès de mon corps de tous ces excès ». Non seulement c’est supra facile, mais tu peux y mettre ce que tu veux : le mien est classique, mais tu peux changer le fromage, mettre un steak de lentilles, les légumes que tu veux… Raconte moi tout.
Pour un de nos derniers repas avec juste L. et moi, je manquais un peu d’inspiration. J’ai fait mes fameuses tartes tatins chèvre pesto courgettes, et pour accompagner ça, comme si on avait pas assez mangé, ces potimarrons farcis de céréales, lentilles, confit d’oignon et graines de courge. Alors ce n’est pas la recette de l’année, mais elle est vegan, parfaite pour utiliser les restes et elle est plutôt saine si tu veux te rattraper de tous le gras des fêtes (perso je suis présentement en train de me goinfrer à NY donc c’est pas au programme).
Edit : j’ai refait cette recette avec du riz basmati et des lentilles corail, quelques oignons confits, des champignons sautés, de la coriandre et des raisins secs, c’était top.
Re-edit : j’ai fait une version d’été avec des poivrons farcis au riz basmati, de la cardamome, des carottes, des raisins secs, et gratinée à la feta, top !
Autant être honnête, les fêtes c’est de l’abus. Genre heureusement qu’il existe les pulls larges de Noël pour cacher tout ça.
Du coup, j’en profite pour glisser un nouvel article consacré aux salades, ces choses qui ne sont pas fades pensées uniquement pour maigrir, mais plutôt des repas complets avec plein de bonnes choses qui font que tu peux en manger une bonne quantité, être rassasié et pas prendre autant de kilos qu’une raclette.
Même si la raclette c’est la vie.
Salade croquante et fraîche
Eplucher et couper en morceaux 1 concombre, 1 botte de radis (garde les fanes !), ajouter 1-2 c à s de ricotta ou de fromage blanc, quelques brins de ciboulette hachés, 1/4 d’oignon rouge haché, quelques noisettes hachées, 2 c à c de moutarde, du sel et du poivre.
Salade d’hiver au radis noir et aux betteraves râpés
Il te faut 2 grosses betteraves cuites, 1 gros radis noir. Les deux doivent être épluchés et râpés (il vaut mieux avoir un robot). Mélanger à un mélange de salade, 1/2 oignon rouge émincé finement, du sel, du poivre, quelques amandes effilées et un peu de vinaigre (de framboise par exemple).
Salade de panais râpé au parmesan et aux noisettes
Laver et raper un panais par personne, le mélanger à quelques noisettes concassées, 1 c à s de parmesan râpé, 1-2 c à c de moutarde, 1 c à c de vinaigre de cidre, 1 c à c d’huile de sésame, sel et poivre. Autant dire que si tu as un robot c’est fait en 2-2.
Salade aux fèves et aux radis d’Ottolenghi
Ottolenghi, c’est un miracle, ça marche toujours du tonnerre et ça fait voyager à fond.
Peler et faire cuire 300 g de fèves (ça s’achète déjà fait en surgelé), laver et couper en rondelles une petite botte de radis. Ajouter 1/2 oignon rouge émincé, coriandre et persil haché, du cumin, 1 citron confit salé coupé en petits morceaux et le jus d’un citron, mélanger. Faire un téhina (tu sais la sauce sur les falafels…) en mixant 2 c à s de tahini (pâte de sésame), 1 petite gousse d’ail épluchée et hachée, le jus d’1 citron, un peu d’eau et de persil haché.
Le tahini, les fèves congelées et les citrons confits salés se trouvent en grande surface ! Et si tu ne sais pas quoi faire des fanes, ne les jette pas, et va par là !
Update : Cet article est disponible sur le site de Prince de Bretagne, Cuisinons les Légumes, avec plein d’autres idées de gratins de légumes réconfortants provenant de blogs ! Hésite pas à y aller.
Un dernier plat d’automne, avec ma chouchoute de cette année : la courge butternut. J’ai eu un squatteur pendant quelques jours à la fin des cours, qui a vu la courge dans le frigo en arrivant et qui m’a lancé « Tu sais, au hasard comme ça, je rêve d’une purée de Butternut… ». Trop tard mon ptit ! J’avais déjà un plan pour celle-ci, cette idée de Clem, de la marier avec des poires (mon fruit préféré avec les framboises) et des noisettes pour un gratin 100% confort food. Les testeurs ont bien aimé, mais préconiseraient plus de fromage…
Bientôt le déménagement : dans mon processus de vide des placards, j’ai voulu finir mon Anko congelée (pâte de haricots rouges sucrée). Au départ, j’étais partie sur des dorayakis ou des an-pans, fin bref des pâtisseries japonaises, mais je voulais faire un truc qui puisse se partager facilement pour le théâtre (on joue bientôt !). Donc j’ai fait un brownie. Aux haricots rouges.
Pas de panique ! Encore une fois, ce n’est pas un ingrédient si bizarre que ça : les haricots rouges remplacent la farine et donnent une texture de ouf, et en plus, du coup, il est sans gluten ! (Il y a un tag « sans gluten » par ici mais j’oublie souvent de l’utiliser…) Tous les testeurs l’ont adoré, j’ai eu plein de compliments, bref il a beaucoup plu.
Pour l’info, j’ai découvert qu’il y avait trois types de brownie : le fudgy (peu cuit, bien coulant, comme ici), le chewy (un peu plus cuit, mais qui colle encore aux dents) et le cakey (une texture de moelleux plus que de fondant). Au vu des photos, tu auras compris que je suis une adepte du fudgy, mais en augmentant la cuisson, tu pourras avoir du brownie plus cuit.
Il me restait des figues de ma dernière folie, et je voulais faire des folies. Les figues en salé, avec du frometon et du jambon fumé/lardons/bacon, ça marche toujours, comme sur cette tarte ou ce clafoutis. Mon nouveau testeur préféré a rappliqué illico après que je lui ai envoyé la photo (le mec était au meeting de Juppé… Entre gras et politique, j’avais fait mon choix) et a tout dévoré (avec le reste de crumble au potimarron). Quand à moi, vu que je n’ai aucune limite, j’ai raclé le jus de poitrine fumé qui avait caramélisé sur le miel. Voilà. Si tu n’es pas encore convaincu, je ne sais pas ce qu’il faut faire.
Depuis que je suis rentrée du Japon, je te bassine un peu avec ça, je sais. Mais j’adore la bouffe japonaise telle qu’on la trouve en France (grosso merdo, si tu es en province, sushis & brochettes), et encore plus celle qu’on trouve au Japon. A tel point que là bas, je mangeais un truc différent à tous les repas, le bonheur.
Au niveau sucré, on connaît assez peu ce qui se mange au Japon, à part peut être les Dorayakis, quelques Mochis, et ici je t’ai déjà parlé des melon pan. En général, la base d’un dessert japonais, c’est du riz ou de la pâte de riz, du matcha et/ou de l’anko. L’anko c’est de la pâte sucrée de haricots rouges, les azukis. D’habitude, je l’achète toute faite en boîte dans des magasins spécialisés (rue Saint Anne à Paris, rue Jules Guesdes à Lille), mais comme je suis dans un processus de vidange de mes placards, j’ai décidé de cuisiner les azukis qu’il me restait.
Alors c’est long, très long. Pas compliqué du tout (tu fais cuire et tu mixes, grosso merdo) mais c’est long. Si tu as envie d’aventures, et de faire tes pâtisseries japonaises de zéro, lance toi, si tu n’aimes pas trop cuisiner et que tu veux juste prendre un dessert sympa ce soir… évite. Sinon c’est pas cher du tout, ça se congèle très bien, donc ça permet d’en avoir pas mal d’avance. J’ai trouvé toutes les explications par ici, sur le site de cuisine en bandoulière !
Petit point technique : il y a plusieurs styles d’anko. Tsubuan, où on utilise tout les azukis, et Koshian, où on utilise que la pulpe de ses haricots. Là, j’ai plutôt fait du Tsubuan (qui est plus grossier), mais si tu mixes bien ton anko, tu auras plutôt du Koshian.