Etudiante sur Lille, j'aime manger, tester des trucs, et torturer mes amis, ma famille et mes colocs Jaune et Marron [noms de code] avec plein de petits plats, plus ou moins mangeables et expérimentaux.
J’ai bien du te parler dix mille fois de à quel point j’adorais Ottolenghi (qui, rappelons le encore une fois, n’est pas végétarien, même si Plenty et Plenty More sont des bibles végés (et je les veux mais j’ai pas d’argent. Je pose ça là c’est Noël dans pas longtemps)). J’ai donc enfin testé sa recette phare, qu’on voit partout parce qu’elle est colorée (et délicieuse) : des aubergines fondantes avec une sauce crémeuse fraîche, des graines de grenade acidulées et des noix de cajou croquantes (tout un programme je te dis).
C’est ultra facile, avec un temps de préparation ridicule (soit couper les aubergines, en gros) mais trèèèès long à cuire. Si tu es déjà en train de crever la dalle, fais pas ça, conseil d’ami.
Si tu as essayé de te connecter au blog dimanche dernier, tu as dû être rempli d’effroi, et pour cause : il était hors ligne pour cause de piratage. Heureusement, j’ai un ami qui bosse chez OVH, mon hébergeur, je l’ai appelé en larmes (j’exagère à peine), et il a passé l’après-midi à me sauver la vie (enfin celle du blog). Il a ma reconnaissance éternelle (et des gâteaux à volonté). Merci encore.
Sinon, comme tu l’as probablement compris dans mon blablatage de vie, j’ai signé pour une septième année d’études, soit un deuxième master 2 (never give up), et j’ai eu la joie de découvrir la fac pour la première fois de ma vie, après la prépa et Sciences po ! On va pas se mentir, c’est globalement pareil, surtout quand on est 20 dans la promo. Mais qui dit nouvelle fac dit nouvelles personnes… J’aime bien partir sur des bonnes bases (sisi) et notre premier cours était annulé, donc j’avais le temps de leur faire un gâteau. Une occasion également de tenter de finir ce pot de farine de sarrasin ouvert depuis 10 ans, grâce à la recette de Clothilde ! J’avais déjà testé le sarrasin pour remplacer entièrement la farine normale dans une tarte, et franchement, j’avais été déçue (c’est pour ça que tu ne l’as pas vue passer), le sarrasin dominait trop… Mais ici, avec le chocolat et la vergeoise (ma touche perso), pas du tout ! Cela apporte un côté rustique et automnal tout à fait bienvenu ! Et puis mes nouveaux collègues ont adoré, donc tout va bien de ce côté là. (suite…)
Donc il est temps de préparer son gras, pour se protéger du mauvais temps. Sors les chaussettes pilou pilou, les séries, la tisane, les plaids en fausse fourrure (merci maman), comme je suis parfaite je t’ai fait un article avec les meilleures recettes salées d’hiver, puisque les recettes pour les pique-niques d’été ont bien plu. Attention, zéro salade, article spécial gras, plats chauds, pâtes, soupes…
Je m’excuse d’avance des mauvaises photos, certaines datent un peu !
Des pâtes, parce qu’on ne coocoone jamais mieux qu’avec des pâtes
Après avec partagé cette base de Granola, je voulais publier un truc un peu plus précis. Et puis avec du chocolat, soyons honnêtes. La râleuse que je suis n’est en effet jamais satisfaite des céréales au chocolat : soit c’est trop sucré, soit c’est des trucs estampillés régimes pas assez sucrés.
On est jamais mieux servis que par soi-même (dirait ma mère).
Donc, aller, prends ton courage à deux mains, autant te dire que c’est ultra facile, plus long que d’acheter tes céréales toutes faites, c’est sûr, mais après tu peux ajouter ce que tu veux ! Et pourquoi pas remplacer le chocolat noir par un autre chocolat, de la pralinoise, mélanger les chocolats… Mon truc à moi, c’est de mettre un peu de pépites de chocolat noir et de faire griller mes noisettes et amandes dans du cacao en poudre non sucré. C’est trop bon.
J’ai la chance d’avoir une famille paternelle pleine d’humour (à se demander de qui j’ai hérité ça) (Ma tante a mon blog en raccourci sur son portable donc j’ai pas intérêt à raconter n’importe quoi). Du coup, quand, l’été dernier, ma tante m’a proposé une partie de sa récolte de verveine du jardin, j’ai accepté avec plaisir, sans me douter de ce à quoi je me risquais… Soit la « weed à Vovette » (« Même si on dit pas fils à putes mais fils de putes », m’a t-on précisé).
Certes.
Cette verveine a beau être délicieuse, la meilleure que j’ai jamais goûté, les gens me regardent toujours bizarrement quand je sors cet énorme sachet… Et quand j’ai aperçu cette recette. sur la blogosphère, je me suis dit que ce serait une parfaite occasion d’utiliser cette verveine familiale pour un dîner avec ces même cousins paternels ! La deuxième chose qui m’a convaincu dans cette recette, c’est la présence de poires… j’aime tellement les poires que quand j’étais petite, mes parents m’interdisaient d’en manger, parce que je me rendais malade à force de les manger pas mûres (et y’en avait plus pour eux)… Mais après tout
Conclusion : une recette d’automne, un flan doudou aux poires, délicatement parfumé, à dévorer tiède avec une vraie verveine… Et puis l’occasion de tester ces petites cocottes offertes par E. (merci !)
Récemment, j’ai parlé de mon blog a un ami, qui était plutôt intéressé et qui m’a dit qu’il irait jeter un coup d’œil (le sujet de la discussion était un reste de carrot cake de l’anniversaire de Petit Frère N°2…). Quelques jours plus tard, il est venu me dire qu’il adorait le blog (merci !), que mes photos étaient pas terribles (merci aussi…) et m’a fait une remarque singulière : « En fait je lis ce que tu racontes mais jamais les recettes. Pourquoi tu te fatigues à faire des recettes ? C’est pas ça le plus intéressant ». Ça m’a fait marrer, je l’ai renvoyé à mon skyblog de la honte du collège si il voulait m’écouter déblatérer pendant des heures sur ma vie (adresse secrète), mais en même temps ça m’a fait penser à la raison pour laquelle j’avais créé ce site.
Même si j’adore raconter ma vie, si j’ai démarré ce blog, c’était vraiment pour pouvoir partager ma passion pour la cuisine et surtout montrer que c’était facile, que si moi je pouvais le faire, tout le monde pouvait ! Quand je vois mes amis s’extasier sur mes tupperwares, je leur répond inlassablement que c’est super facile, et que la recette est sur le blog (« Comment tu fais trop ta pub ! » me répond parfois M.) et qu’il faut pas avoir peur de faire de la cuisine. La plupart de mes recettes peuvent se faire aussi rapidement qu’un plat de pâtes, avec des restes, et surtout s’accommoder de changements dans les ingrédients ! Cette recette en est un bon exemple, un reste de dahl (classique ou à la patate douce, l’une des recettes qu’on me réclame le plus souvent, faite et refaite maintes fois), des flocons d’avoine (ou un peu de farine, ou de la chapelure), du chèvre (ou un autre fromage), des noix de cajou (ou d’autres oléagineux) et boom ! des super bonnes galettes, à manger comme des falafels en beaucoup plus simple…
Bref, il ne faut pas avoir peur de se lancer dans la cuisine, et même si parfois j’aime bien me lancer dans une recette un peu complexe, c’est surtout mes repas de tous les jours, et souvent facile et rapide ! (d’ailleurs c’est à ça que la rubrique izi money sert…)
L’automne est définitivement arrivé. En plus du temps parisien pourri et des feuilles qui roussissent, on commence à voir des enfants qui ramassent les marrons sur les bords de Seine… ce que je me suis également empressée de faire, sous le regard désespéré de P. Et puis aussi, les courges débarquent en puissance ! Je me suis donc jetée sur les potimarrons, et vous allez voir se multiplier les recettes de courge, comme d’habitude en automne (et déjà, la courge spaghetti…). Que faire pour commencer ? Un truc classique et rapide, pour se remettre dans le bain. Et quelque chose qui puisse se manger froid dans les tupperwares à la fac (car oui j’ai repris la fac et les tupperwares). Voilà donc une tarte 100% automne ! Une pâte brisée aux lentilles, de la moutarde, du chèvre, du potimarron, des noisettes et du sel fou…
Du coup, j’en enfin fini ce paquet de farine de lentilles que je me trainais depuis un moment, et la satisfaction de ne plus le voir encombrer mes étagères est immense.
J’ai profité de l’anniversaire du petit frère numéro 2 (l’année dernière j’avais fait un délicieux gâteau à l’avocat, et celle d’avant, un pudding crémeux de Bourgogne) pour me jeter sur une recette que je voulais tester depuis un moment : celle de carrot cake de ma belle-mère. La dernière fois qu’elle nous l’avait fait, j’avais adoré : super moelleux, parfumé… j’ai bien diminué les doses de sucre et ajouté un glaçage au cream-cheese, et voilà selon moi la recette parfaite !
Et puis il faut avouer que c’est le gâteau parfait pour l’arrivée de l’automne et du cinnamon spice everything…
J’ai enfin découvert la magie de la courge spaghetti. Une courge qui fait des filaments ressemblants aux spaghettis, mais avec les bienfaits des légumes et pas des spaghettis bien fats (je ne cracherai jamais sur les pâtes hein. Surtout au pesto. Mais il faut manger 5 fruits et légumes par jour, remember ?) À accommoder comme des pâtes, avec des sardines, alla putanesca, carbonara, avec du pesto, ou encore bolognaise (c’est mon cas).
Maintenant que le mode automne est on (en tous cas à Paris), je me jette sur les courges, et tu vas les voir passer…