Je ne sais pas si tu te souviens, mais l’année dernière, en plein milieu de mes vacances, j’avais choppé le covid, et perdu une semaine sur trois. Eh bien là, j’ai eu un peu plus de chance, c’est arrivé avant mes vacances, et même si j’ai passé une mauvaise semaine, je vais pouvoir partir comme c’était prévu.
Pendant cette semaine de covid, après deux jours de maladie totale, j’ai commencé à rester un peu éveillée et à m’ennuyer (évidemment), alors j’ai pâtissé avec ce que j’avais au fond du placard, et je me suis lancée dans cette recette de seulement 4 ingrédients. Et depuis le temps que je te parle des reeses, ces peanut butter cups à l’américaine que j’achète dès que je suis dans un aéroport, il était temps que j’essaie de les faire. Le résultat n’est pas identique à l’original mais franchement très proche, et c’est un vrai bonheur !
Aujourd’hui, je vais mettre de côté le fait que je me suis encore blessée à la cheville comme une bolosse, qu’il commence à faire froid, que je suis fatiguée et que je rate koh lanta parce que mon fournisseur internet/TV est nul, et t’expliquer une petite astuce extrêmement pratique pour avoir du zeste d’orange ou de citron (ou de n’importe quel agrume d’ailleurs), en boîte, même quand ce n’est pas la saison. Tu réduis les zestes séchés en poudre, l’idéal étant de le faire à l’aide d’un radiateur mais je te donne aussi la technique au four. Tu as ensuite un petit pot de poudre que tu peux utiliser dans des plats salés (poisson, sauce, viande, légumes grillés…) ou sucrés (brioche, ganache, gâteau…)
Pour mon dernier week-end chez mes parents la vieille du troisième confinement (enfin techniquement au début), j’ai décidé d’anticiper les semaines à venir : j’ai récupéré de l’ail des ours, j’ai fait des courses de produits difficiles à trouver à Paris et j’ai utilisé leur mixeur surpuissant en faisant du gianduja, dans le but d’en faire des pâtisseries une fois rentrée à la maison. C’était un pari sur l’avenir (rien que ça) car le gianduja se conserve plusieurs semaines, voire mois, et la recette est super simple (mais si tu n’as pas de bon mixeur, pas la peine). Je reviens bientôt avec des idées recettes pour l’utiliser mais du peux même le manger comme ça en petits cubes comme dans les boîtes de chocolat de Noël.
Et dans ce même week-end, j’ai découvert les joies de Koh Lanta. Marron et Jaune, mes anciennes colocs de Lille, m’ont en effet « forcé » à une soirée pizza, bières, coups de soleil et immunité. Et j’ai adoré. Après les anges de la téléréalité, séduction haute tension et selling sunset, j’ai trouvé ma nouvelle addiction régressive. Et c’est nécessaire parce que depuis le début du covid, on regarde beaucoup (trop) la télévision, faute de pouvoir sortir et même d’avoir un horizon pour de quelconques projets…
Ca y est, le retour du confinement. Honnêtement, je ne m’y attendais pas du tout et ça a été un choc. Après une bonne réflexion, je reste à Paris avec ma coloc et L. (qui a encore 2 semaines en France), et j’irai au bureau de temps en temps, est-ce que ce sera pire ou moins pire que le premier confinement ? On verra bien. C’est un peu la déprime, mais on reprend des projets confinés : pâtisserie, réaménagement de ma chambre, un peu de couture, du sport… et des pickles.
Ici, une recette hyper rapide de pickles de radis, qui marche d’ailleurs aussi très bien avec des carottes rapées ! Bientôt, je te filerai des idées pour l’utiliser.
Après la visite de L., je suis restée avec plein de choses dans le frigo que j’ai moyennement l’habitude de manger. Je t’ai déjà parlé du Nutella, mais dans la folie de la découverte du pain français, il avait également acheté de la confiture. Me voilà donc avec un pot de confiture entamé, et aucune envie de le gâcher. Je ne suis pas une grande fan du roulé à la confiture, et je n’avais pas de levure pour une brioche. Que me restait-il ? Les pims.
En effet, je ne sais pas si tu connais la Petite Supérette, un site qui reprend les recettes industrielles et les faits en version « maison », mais j’aime beaucoup le principe et j’ai déjà testé plusieurs de leurs recettes, dont les dinosaurus dont je te reparlerai peut-être un jour. Cette fois-ci, j’ai donc tenté les pims : le processus est un peu long, mais ça a exactement le même goût que les vrais !
Si tu veux éviter le gâchis de génoise en découpant les ronds dedans, tu peux faire une sorte de gâteau pims géant (en laissant la génois entière donc), ou bien tu peux faire comme moi : récupérer tous les coins et bords de génoise, les mettre dans une assiette, recouvrir du reste de confiture puis du reste de chocolat et les manger à la petite cuillière avec une amie revenant d’Argentine.
Ce n’est pas la première fois que je t’en parle, mais depuis un moment, j’essaie le kimchi maison. Tu sais, ce condiment super pimenté, ce chou fermenté coréen qu’ils servent non stop en Corée (même si tu achètes une bière). J’avais déjà essayé plusieurs fois, mais avec la recette de Piment Oiseau, j’ai trouvé le jackpot ! C’est un peu long mais ça se garde très très longtemps et qu’est ce que c’est bon… Je te donne des grosses proportions, n’hésite pas à diviser par deux !
Eh oui. J’avais vu cette idée passer sur instagram et elle me trottait dans la tête depuis un moment… Alors je me suis lancée dans ce petit (non) plat en l’honneur de la soirée Games Of Thrones (oui, c’est un truc et on le fait tous, soyons honnêtes). C’était ouf. Délicieux. Sucré-salé, dégoulinant de fromage, avec le vinaigre balsamique qui fait la petite touche en plus. Les pêches en salé, c’est top, je pense avoir déjà parlé plusieurs fois de ma fameuse salade (et celle-ci aussi)… Et la prochaine fois, je tenterai la même base avec pesto, pignons de pin et épinards frais, je pense…
C’était la première fois que je faisais ma pâte homemade et franchement, une tuerie ! Épaisse, moelleuse, pas du tout dégoulinante de gras… Je sens que je vais faire de plus en plus de pizzas maison, pendant les vacances notamment ça peut être pas mal…
Eh oui ! Le saviez-tu ? C’est super facile de faire du sucre vanillé maison. Et genre 10x meilleur et moins cher que celui que tu achètes en magasin. En plus de cela, beaucoup plus écolo que les petits sachets. Et franchement, je ne sais pas si on peut faire plus simple.
J’en profite pour démarrer un nouveau tag : produits industriels fait maison ! Parce que plus on se lance dans la cuisine, plus on réalise que c’est meilleur et plus économique de faire certains produits soi-même. Enjoy.
Depuis que je suis rentrée du Japon, je te bassine un peu avec ça, je sais. Mais j’adore la bouffe japonaise telle qu’on la trouve en France (grosso merdo, si tu es en province, sushis & brochettes), et encore plus celle qu’on trouve au Japon. A tel point que là bas, je mangeais un truc différent à tous les repas, le bonheur.
Au niveau sucré, on connaît assez peu ce qui se mange au Japon, à part peut être les Dorayakis, quelques Mochis, et ici je t’ai déjà parlé des melon pan. En général, la base d’un dessert japonais, c’est du riz ou de la pâte de riz, du matcha et/ou de l’anko. L’anko c’est de la pâte sucrée de haricots rouges, les azukis. D’habitude, je l’achète toute faite en boîte dans des magasins spécialisés (rue Saint Anne à Paris, rue Jules Guesdes à Lille), mais comme je suis dans un processus de vidange de mes placards, j’ai décidé de cuisiner les azukis qu’il me restait.
Alors c’est long, très long. Pas compliqué du tout (tu fais cuire et tu mixes, grosso merdo) mais c’est long. Si tu as envie d’aventures, et de faire tes pâtisseries japonaises de zéro, lance toi, si tu n’aimes pas trop cuisiner et que tu veux juste prendre un dessert sympa ce soir… évite. Sinon c’est pas cher du tout, ça se congèle très bien, donc ça permet d’en avoir pas mal d’avance. J’ai trouvé toutes les explications par ici, sur le site de cuisine en bandoulière !
Petit point technique : il y a plusieurs styles d’anko. Tsubuan, où on utilise tout les azukis, et Koshian, où on utilise que la pulpe de ses haricots. Là, j’ai plutôt fait du Tsubuan (qui est plus grossier), mais si tu mixes bien ton anko, tu auras plutôt du Koshian.
Oui, je suis toujours bloquée par mon entorse. Et oui je m’ennuie. Je fais desbrioches, mais il me fallait quelque chose qui me prenne encore plus de temps, qui soit bien long, mais aussi que je puisse faire avec les trucs du placard car je ne peux pas trop sortir… C’était le bon moment pour se lancer dans de la pâte feuilletée, et pas n’importe laquelle, inversée.
Alors dans la pâte feuilletée normale, tu feuillette la pâte autour du beurre, dans la pâte feuilletée inversée, c’est le contraire. Ca a exactement le même goût, ça s’utilise dans les mêmes recettes mais c’est plus simple et ça met moins longtemps a être fait. Le plus long, c’est l’attente, mais tu peux faire plein de choses entre chaque étape ! Et puis quand je dis d’attendre 2h, tu peux attendre plus, une nuit même, du coup ne te prends pas la tête si tu ne peux pas passer une journée à la maison (chanceux) : tu fais une partie la veille, une le lendemain matin, une le avant de manger et hop après manger c’est fini.
Ne t’inquiète pas ! En fait c’est pas du tout compliqué, pas si long que ça (chaque étape est très courte, t’étales-tu-retournes-hop-c’est-bon, c’est l’attente entre chaque étape qui est longue), et perso j’ai fait d’énormes quantités, de quoi faire, aller, 4 tartes facile. Et j’ai tout congelé en petits bouts, ça devrait me durer un bon moment. Mais surtout, c’est tellement meilleur que la pâte feuilletée achetée en magasin… Et plus économique, pour 1/2 paquet de farine et une plaque de beurre t’as la dose.
J’ai pris plein plein de photos, en m’éclatant avec mon trépied, et du coup tout est bien expliqué, tu ne devrais pas être perdu du tout, t’inquiète. Enfin dis moi quand même si tu ne comprends pas tout et j’expliquerai ! Cette recette vient d’ailleurs du grand livre rose de Felder, acheté par mon beau-père et que je feuillette quand je reviens chez mes parents…