Pain perdu d’Ottolenghi au yaourt à l’orange et aux fruits rouges
A Noël, j’ai eu la joie de recevoir le dernier livre d’Ottolenghi, NOPI. J’ai eu un peu peur en lisant l’introduction, qui explique que ce livre s’attaque à des techniques plus complexes que d’habitude et à des recettes plus élaborées… mais moi j’aime bien les recettes simples ! En le feuilletant, j’y ai trouvé effectivement beaucoup de plats à plusieurs préparations, à base de viande et d’ingrédients parfois difficilement trouvables à Paris, mais aussi, tout de même, quelques recettes abordables qui font leur petit effet, et cela inclut ce pain perdu.
Je t’ai déjà donné ma recette de base de pain perdu, simple et efficace. A l’opposé, celle-ci ne peut pas se faire au saut du lit et demande de s’organiser un peu mais ça reste une bonne technique pour utiliser le pain dur ou rassis. Je me souviens avoir été choquée aux États-Unis car ils font leur pain perdu (french toast, comme par hasard) à base de brioche fraîche achetée exprés. Pour moi, le pain perdu c’est vraiment un truc de récup, même si en le préparant bien, comme ici, on obtient une recette élaborée et pleine de saveurs différentes (yaourt frais parfumé, pain chaud croustillant, fruits acidulés) qui fait complètement oublier qu’il s’agit de vieux pain rassis bon à jeter aux canards.
Dans cette recette, j’ai remplacé le yaourt par de la ricotta fouettée et c’était délicieux. J’avais également peur de l’anis depuis une cuite mémorable au pastis m’ayant laissée une journée avec des relents d’anis, mais franchement ici c’est léger et ça parfume agréablement le sucre.