Un Victoria-sponge cake pas comme les autres (mais plutôt comme Jamie Oliver)
J’adore répondre aux commandes. On me demande toujours des choses auxquelles je ne m’attends pas, que je n’aurais jamais pensé faire spontanément parce que ce n’est pas dans mes goûts, et ça me pousse à réinventer des recettes et à me torturer la tête pour faire ce qu’on me demande tout en mettant mon petit grain de sel. Ce gâteau en est l’illustration parfaite : cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de gâteau pour I., et je me suis dit que sa soirée jeux de société (durant laquelle mon équipe a gagné, précision essentielle) était l’occasion parfaite. Or, cette chère I., qui a vécu en deux ans en Angleterre me demande… un Victoria-sponge cake. Comme je suis sympa, je m’exécute. Et puis je vois la recette : deux génoises basiques (sous forme de quatre-quart), de la confiture industrielle et de la crème au beurre.
Beurk.
Hors de question que je fasse cela ; qu’à cela ne tienne, je me balade sur le Internet mondial (ou « Je surfe sur la toile », comme disaient nos parents dans les années 2000) et je découvre la version de Jamie Oliver. Aussitôt vue, aussitôt faite, avec quelques arrangements (notamment parce que sa version à lui est également parfumée à la rose, mais je n’aime pas trop les gâteaux avec des parfums de fleurs (ironique pour ceux qui me connaissent)). On arrive donc à deux génoises parfumées avec l’utilisation du sucre muscovado (qui leur donne cette couleur un peu brune) et du beurre salé, une crème fouettée aérienne à la vanille, un peu de confiture quand même et surtout des fruits frais.
Le transport dans le métro en pleine canicule aurait pu le réduire à néant, mais il n’en fut rien, et le gâteau a eu un franc succès !
Pour l’info historique, j’ai checké pour toi et oui, le nom vient bien de la Reine Victoria (comme le poulet). You’re welcome, comme ils disent.