Tempura de fleurs d’ail des ours

J’ai bien profité des longs week-end de mai, en rentrant quasiment à chaque fois à Lille, pour le plaisir de travailler au soleil dans le jardin de mes parents, avec un bon café et le chat qui dort à côté de moi, de faire des barbecues avec moult viandes, salades, cheesecakes, bières et copains, de jouer au molkky et aux cartes dans les parcs… Bref, de retrouver mon chez moi.

Un autre avantage d’être à Lille, c’est de pouvoir récolter la production massive d’ail des ours du jardin de mes parents (ainsi que du romarin et du pavot, je t’en reparlerai plus tard) ; j’ai profité de la profusion de testeurs ce week-end là pour me lancer dans des tempuras de fleurs d’ail des ours et des gnocchis à l’ail des ours. J’ai passé des heures à façonner, cuire et faire sauter chaque gnocchi, dans l’idée d’en faire un gratin le soir chez Marron, mon ex-coloc. Finalement, on s’est retrouvés au parc avant avec un groupe d’amis, et 5h plus tard, on était toujours là et on avait super faim. Boire ou manger, le dilemme était ardu ; il y avait toute cette nourriture chez mes parents, mais on ne pouvait pas y rester… Prise de décision : on va chez Y., je pars avant en vélo, je passe chercher les gnocchis et les tempuras, les autres vont acheter à boire et on finira de les préparer chez lui. J’ai donc dû improviser le fameux gratin de gnocchis dans un plat à tarte, avec un reste de fromage et un tout petit pot de sauce tomate, et évidemment, sans aucun appareil photo. Ce plat restera donc absent de ces pages, à mon grand désespoir parce que c’était délicieux et qu’on a tout dévoré, à 10 avec 4 pauvres fourchettes.

Quant aux tempuras (après tout c’est le sujet de cet article), on les a mangées à l’apéro, et c’était super bon, en plus d’étonner tout le monde. Rien de très difficile, il faut juste une toute petite casserole si on ne veut pas utiliser trop d’huile dans la friture, et surtout les manger chaudes, avec une petite sauce type sauce au yaourt avec un peu d’ail.

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