Toute occasion est bonne pour faire des gâteaux, et mon anniversaire n’est pas une exception. Parce que oui, paraît-il qu’on ne doit pas faire son propre gâteau, mais comme c’est un de mes plaisirs, on ne va pas m’en priver… et je me suis lâchée. Avec l’aide de mes marmitons/éditrices, on a cuisiné toute l’après-midi, pour une soirée qui s’est terminée à l’aube, comme toutes les bonnes soirées.
Regarder le soleil se lever du jardin, repousser l’idée (stupide) de faire un molky à cette heure-ci, et aller se coucher en repoussant l’idée du ménage qui nous attend le lendemain. Et puis, après le rangement, faire un poulet du dimanche dans le jardin, bronzer au soleil, jouer aux cartes et prendre le dernier train pour Paris.
Récemment, nous avons eu notre dernière semaine d’examens. Une semaine à réviser, se préparer, bosser et passer lesdits exams, c’était dur… Et comme toujours en période de gros boulot, cuisiner me détend. Je me suis donc fait un petit plaisir avec cette crème pour laquelle je dois remercier Jamie Oliver ; un petit pot de crème au chocolat bien noir, à servir en petites doses, mais tellement onctueuse ! Elle se fait vraiment rapidement en plus, même si elle doit passer quelques heures au frigo, et je ne peux que recommander cette recette pour faire plaisir à des invités sans faire quelque chose de trop lourd.
Depuis que mon père a déménagé, il a un enfin un jardin. Pas un très gros jardin, mais il s’en occupe minutieusement ; il coupe même la pelouse au ciseau (véridique) ! Récemment, le pavot de ce fameux jardin est arrivé à maturité, donc on a pu récupérer les graines. Du coup j’ai gagné un petit pot de pavot.
Je vais être totalement honnête : on a d’abord regardé sur Internet comment faire de l’opium (avec mon père, oui). Sache donc que l’opium ne se fait pas avec le même pavot que celui qui produit des graines de pavot comestibles. Too bad. J’ai donc dû réfléchir à comment le manger.
J’ai très vite pensé au lemon curd de Beau à la louche, adapté avec ma recette habituelle : une tuerie ! Sur des tartines, une brioche, au petit dej, sur une tarte… je te donnerai des idées d’utilisation plus tard, mais il se garde environ une semaine au frais ou se congèle. J’ai également fait une verrine très facile, avec du fromage blanc, des pêches et du pavot, qui fait un dessert super rapide et génial pour l’été !
Le nouvel article des salades : avec l’été, celles-ci reviennent en force dans mes menus, surtout quand c’est une soirée de boulot (comme beaucoup en ce moment). Je lance les haricots, je fais une sauce et j’assaisonne bien, et voilà c’est tipart.
Salade de haricots verts d’Ottolenghi
J’ai un peu modifié à ma sauce, notamment parce que je trouve que beaucoup de recettes de salade sont noyées dans l’huile alors que ça n’a pas de sens, mais on reste dans l’esprit d’Ottolenghi, et c’est comme toujours délicieux et très parfumé !
Faire cuire 400 g de haricots frais (surtout pas surgelés ou en boîte) pour qu’ils soient croquants. Ottolenghi ajoute aussi 400 g de pois-gourmands mais je n’en avais pas : tu peux t’en passer. Laisser refroidir, saler, poivrer et mélanger à 70 g de noisettes décortiquées et torréfiées et une sauce à base de poivre, sel, le zeste et le jus d’1 orange, 1 gousse d’ail épluchée et hachée, 2 c à s d’huile de noisette et un peu de ciboulette.
Salade de radis très fraîche
Utiliser 1 botte de radis avec ses fanes : couper les fanes, les laver et les hacher. Laver les radis et enlever la petite queue avant de les couper en rondelles. Les mélanger avec les fanes, 100 g de chèvre frais, du sel, du poivre, du zeste de citron et de la ciboulette. Ajouter le jus d’1 citron et un peu de vinaigre balsamique, avec des pignons de pin ou des pistaches grillés à sec.
Salade de haricots à la vinaigrette de framboises (trouvée chez Clea)
Les haricots, ma passion en ce moment (et en général en fait). Même si les équeuter est parfois décourageant, ça passe vite à plusieurs ou devant une série. Avec cette vinaigrette de framboises, c’est un délice !
Faire cuire 400 g de haricots frais (surtout pas surgelés ou en boîte de nouveau) pour qu’ils soient croquants. Laisser refroidir, saler, poivrer. Émietter 100 g de chèvre frais ou de brie. Pour la sauce, mixer 100 g de framboises avec 2 c à s de vinaigre balsamique et 1 c à c de moutarde. Servir avec quelques framboises et des noix de pécan grillées à sec.
Salade d’algues wakamé au sésame
Pour avoir l’idée de cuisiner des algues et que des algues, il fallait bien être Clémence Catz…
Bien rincer une poignée d’algues (achetées au rayon frais d’un magasin bio). Les servir telles quelles avec une sauce faite avec 1 c à s de tahini, 1 c à c de miel ou de sirop d’agave, 1/2 citron pressé, 1 c à s de graines de sésame et 1 c à s de gomasio, en ajoutant un peu d’eau pour avoir une texture plus liquide si nécessaire.
Avec tous ces week-end fériés, tu vas bien organiser un ou deux barbeucs ou pique–niques j’espère ? Alors voilà des nouvelles idées de salades, pour t’aider, parce que je suis comme ça. De rien.
Salade de patate douce, poulet épicé, mangue et avocat (trouvée par ici !)
Éplucher et couper en cubes 1 patate douce, la faire cuire 20min au four à 180°c jusqu’à ce qu’elle soit fondante. Couper en cubes 1 escalope de poulet, la faire revenir dans la poêle avec un peu d’huile de coco (ou d’huile d’olive), du sel, du poivre et du paprika. Ajouter 1 avocat et 1 mangue épluchés et coupés en cubes. Servir avec de la coriandre ou de la menthe fraîche et une sauce faite avec le jus d’1 citron vert, 1 c à s de lait coco, 1 gousse d’ail épluchée et écrasée, sel, poivre.
Salade de crevettes, mangue, épinards et pousses de soja (trouvée par là)
Éplucher et couper 1 mangue, mélanger avec une ou deux poignées de pousses d’épinards frais, deux poignées de pousses de soja, une douzaine de crevettes, une poignée de noix de cajou ou de cacahuètes grillées à sec. Ajouter une sauce avec 2 c à s de sauce soja, le zeste et le jus d’1 citron vert et du poivre. Servir avec de la coriandre ou de la menthe fraîche.
Salade d’Ottolenghi à l’avocat, quinoa et fèves (Pour trouver les fèves, personnellement je vais chez Picard, en surgelé…)
Cuire 200 g de quinoa et 200 g de fèves dans l’eau bouillante. Une fois cuits, égoutter et laisser refroidir. Mélanger avec sel, poivre, cumin, 2 avocats en morceaux et 250 g de radis lavés et coupés en quatre. Ajouter 2 gousses d’ail épluchées et écrasées et le jus d’1 citron.
Salade d’aubergines rôties à la menthe et aux pignons de pin
Préchauffer le four à 180°c. Laver 2 aubergines, enlever les pédoncules, les couper en cubes sans les éplucher. Disposer sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé avec sel, poivre, thym et 4 gousses d’ail épluchées (mais non écrasées). Enfourner pour 30-40 min jusqu’à ce que les aubergines soient fondantes. Laisser refroidir, écraser les gousses d’ail cuites, mélanger avec 25g de pignons de pin grillés à sec et une dizaine de feuilles de menthe hachées.
Dans le style « pizza » sanspâteàpizza, voilà les « steaks » sans viande ni légumineuses, mais avec juste du légume : une recette vegan très facile assez épicée que j’ai trouvée sur un site américain (mais que j’ai perdu depuis, désolée).
En effet, après un gros week-end à Barcelone, on est rentrés sans un sou mais avec 10 kg en plus. Du coup, je me suis bien calmée niveau bouffe pour un petit moment : ma nourriture de base depuis se compose de légumes rôtis et de salades (voire de salades de légumes rôtis mais alors là on part loin). Cette recette ultra pas chère me convenait donc parfaitement, et je te la conseille sans hésiter ! En plus c’est ultra facile et rapide.
En ce moment, je passe presque chaque semaine chez Tang frères. Du coup, j’achète plein d’ingrédients, je fouille internet à la recherche de recettes et je me régale. D’où ce bol composé de plein d’ingrédients, trouvé sur ce site en anglais, que j’ai simplifié et bidouillé à ma sauce (C’est le cas de le dire parce qu’il y a de la sauce. Bref.), et dont les goûts rappellent le fameux Banh-mi.
Ici, la clé, c’est les boulettes. Une tuerie. On m’en a piqué plusieurs fois dans mon tupperware (bande de morfales). C’est la clé de cette recette, et après c’est avant tout du montage d’ingrédients, rien de très compliqué mais tout de même un peu long. Bien sûr, tu peux adapter la recette à tes goûts : remplacer le quinoa par le riz, faire plus de boulettes parce qu’elles sont trop bonnes, ré-utiliser les pickles rapides de carottes qui valent vraiment le coup. Chacun des composants de ce bol est délicieux, tu peux piocher au plaisir et remixer les ingrédients à ta sauce. Tu peux même rajouter un avocat en lamelles…
Sinon, j’ai retravaillé l’index et les catégories du blog, en faisant des divisions par continent et pays dans l’index salé et en essayant de construire une catégorie « sans gluten » (encore en cours). Plusieurs amis à moi sont récemment devenus intolérants, et alors que je leur affirmais qu’il y avait plein de recettes sans gluten sur le blog, je me suis rendue compte que c’était vraiment difficile de les trouver ! Voilà donc la catégorie, que vient d’ailleurs enrichir cette super recette 😉 Je sortirais peut-être un article pour t’expliquer aussi comment remplacer tes farines ou tes ingrédients de base si tu es intolérant/a un pote intolérant qui vient dîner, n’hésite pas à me dire si ça t’intéresse (je suis à l’écoute de mon public vois-tu) !
Si tu me suis depuis un moment, tu remarqueras peut-être que cet article est une republication d’un ancien article : ayant grandement amélioré la photo et surtout la recette, et ayant reçu plusieurs messages sur instagram à la suite d’une story sur ce plat, je me suis décidée à le remettre en avant.
La Shakshouka est un plat d’origine tunisienne ou algérienne, qui rappelle un peu le gratin d’oeufs, dans laquelle les œufs cuisent dans une sorte de ratatouille épicée.“Shakshouka” veut dire “tout mélangé” (comme quoi, ma LV5 sert). J’ai fait ma version avec des épices et des condiments thaï, de la feta et des amandes pour une petite touche perso, et c’était le twist parfait à mon goût ! C’est un plat très bien pour un brunch, avec un pain pita par exemple…
Il y a quelques temps, j’ai fait mon premier marché à Paris, dans le 12ème.
Je sais, j’allais toutes les semaines au marché à Lille ; avec mes ex-colocs, on faisait les courses et on achetait un poulet rôti ou deux, qu’on allait dévorer en terrasse au soleil, dans le jardin de mes parents avant de jouer au molki, sur la terrasse de Z. ou tout simplement à la maison, tout ça avant de prendre un très long café avec un jeu de tarot. Et souvent, je faisais un gâteau pour accompagner (j’ai notamment fait cette tarte amandine aux coings, ce gâteau avocat pavot, ces pancakes au potimarron…).
Mais à Paris, c’est différent : à Paris, la coutume c’est le brunch, pas le marché et surtout, je trouve que les marchés sont hors de prix, et que ce n’est pas du tout la même ambiance. Il n’y a pas le bruit, la musique, les gens qui boivent et mangent en terrasse, les grands sacs d’olives marinées à tous les goûts dans lesquels on peut goûter, les gözlemes à dévorer histoire de tenir jusqu’au poulet rôti, les caisses à moitié prix à la fin du marché, la quasi certitude de croiser des gens qu’on connaît… Bref, les marchés sont moins sympas.
Malgré mon tempérament de râleuse, ça m’a fait tellement plaisir de retourner au marché ! De dévorer le pain tout chaud qui sort de la boulangerie, d’acheter des bouquets de coriandre et des légumes dont on a pas besoin, de chercher une terrasse au soleil (qu’on a pas trouvé d’ailleurs)… et évidemment, j’ai craqué, sur des citrons bergamotes, les premiers de l’année, et au lieu de travailler, j’ai passé ma journée à réfléchir à ce que j’allais en faire : j’avais des blancs d’œufs au congélo, donc macarons.
Et je n’ai jamais aussi bien réussi mes coques ! C’est de la meringue française mais elle a une très belle collerette, et ce curd, ce délicieux curd m’a tué. Je l’ai fini à la petite cuillère. Malheureusement, ils ramollissent vite dès le lendemain : ils étaient dans un tupperware à l’air libre et pas au frigo, et ils se sont un peu liquéfiés… À dévorer vite donc.
OUI JE SAIS LA TOUSSAINT C’EST PASSÉ MAIS CA PEUT SERVIR POUR L’AN PROCHAIN WALLAH ET MÊME AVANT PAS BESOIN D’EXCUSES POUR MANGER ! Eh oui, parce que j’ai eu l’occasion de participer à ce fabuleux atelier panellets la veille de la Toussaint (donc vraiment au dernier moment), avec deux de mes nouvelles camarades de classe, avec qui nous formons un groupe de choc pour les projets de fin d’année. L’idée est venue du fait qu’une d’entre elles étant catalane, elle fait toujours ces petites bouchées traditionnelles pour la Toussaint. Elle nous a donc enseigné la technique, celle de sa maman, l’occasion de tout dévorer en une soirée, ou presque.
Maintenant, le cœur du sujet : c’est bon comment ? Eh bien ce sont de délicieuses petites bouchées (petites donc tu peux en manger plus), à base d’amandes et de patate douce, avec un petit goût de pâte d’amande, parfumées aux pignons, aux amandes, au citron (mes pref’), à la noix de coco et au cacao. elles cuisent très rapidement et se dévorent dès la sortie du four, mais tout comme les bredele alsaciens de Noël, elles se gardent très bien et sont meilleures le lendemain ! Mon article manque de photos post-cuisson malheureusement…