Comme tu le sais peut-être, si tu as bien suivi, je suis actuellement recluse chez moi à cause d’une entorse.
Du coup, le ravitaillement est compliqué. mes colocs ou mon frère m’achétent un truc par ci par là, et ma mère est allée faire des grosses courses pour moi (merci môman). Elle m’a donc ramené… des poireaux. Et pas grand chose pour aller avec. Plus d’oeufs, pas de viande, pas de quoi faire une tarte ou une fondue… Moi qui ai l’habitude de planifier mes repas et d’imaginer ce que je vais cuisiner minimum quelques jours en avance (en fantasmant bien sûr) (pour en savoir plus sur l’intérêt de la planification des repas, Clothilde a écrit un article sympa là dessus), j’étais perdue. Heureusement, j’ai retrouvé le reste d’un sachet de miso presque fini, dans mon frigo presque vide. Et le miso, avec les légumes, c’est top. Donc voilà, tu as la base de cette recette. Et puis ensuite, j’ai découvert que c’était un plat japonais, le negimiso, une pâte assez compacte, délicieuse avec un peu de riz japonais.
Quoi encore des salades ? Oui mais des salades avec des légumes rôtis, bien d’hiver t’inquiète ! Ca fait des salades chaudes/froides, réconfortantes, fort agréables ma foi. Je deviens folle de patate douce en vrai. C’est un peu cher, mais j’en mange toutletemps ! Et avec une petite sauce qui change pour celle à la courge butternut… D’ailleurs, Z. (non c’est pas Zorro) s’est pointée chez moi pour me rendre des affaires en me demandant ce qu’elle pouvait faire d’une courge butternut. MAIS REGARDE SUR MON BLOG BOR***. Bref, si tu tapes « rechercher » ou dans le nuage d’ingrédients, tu peux trouver ce que tu cherches. Et t’inquiète que chaque recette est arrangeable avec ce que tu as dans ton frigo. Par exemple, Z. a fait une tarte comme ma tarte rustique courge butternut feta (il faut vraiment que je refasse cette photo) mais avec du chèvre et plein d’oignons ! Hésite pas à me raconter tout ça.
En ce moment, je suis complètement bloquée chez moi. Entorse, complexifiée par le fait que je suis allée courir plusieurs fois dessus, attelle, et depuis quelques jours béquilles. Autant te dire que c’est pas folichon. J’ai annulé les soirées, les concerts, les cinés, les baby-sitting (oui, je suis une femme occupée), et je me contente de déprimer chez moi. Heureusement mes parents, même s’ils râlent parfois un peu, sont des anges, et ma maman est carrément allée me faire mes courses, pour le brunch de ce week-end, la vente de gâteaux de la semaine prochaine et accessoirement, ma survie.
Bref, le moral n’est pas au top, du coup je me suis fait un petit gratin confort food-remonte moral en simplifiant au maximum la recette pour m’en sortir avec ce que j’avais dans le frigo, et finalement elle est beaucoup plus légère comme ça, tout en restant délicieuse. Mes chers amis paliens venus me tenir compagnie pour déjeuner ont d’ailleurs carrément aimé !
Oui c’est à ça que vous ressembliez bande de malpropres…
Tous mes amis commencent à rentrer en cours, et je ne sais pas pourquoi, mais moi j’ai toujours pas de date de rentrée.
Du coup, je me fais des week-ends à Paris, je lis Proust (véridique, je m’en fais un par an. Sodome et Gomorrhe est loin d’être le mieux, j’en peux plus), et je cuisine ! Mais bon, autant te dire que le budget retour de vacances est tel que je finis les boites et que je vivote avec le minimum possible. Et pour ça, les légumineuses ça a toujours été le bon plan ! Pour changer des pois-chiches en falafels et en curry, je me suis dit que j’allais les faire croustiller, comme vu partout sur instagram et sur le internet mondial (je n’invente rien, je suis une arnaque). C’est parfait dans les salades pour faire croustiller le tout ou pour pimper des légumes. T’inquiète, je te donnerai des idées bientôt.
Bonne nouvelle ! Je sais que tu t’en fiches mais mon appareil photo se porte finalement mieux que prévu. Du coup je ne vais pas uniquement recycler mes vieilles photos, mais aussi te faire profiter de mes derniers tests (dont un cheesecake de plusieurs kg en approche). Il me reste toute de même quelques plats d’été à faire découvrir, dont ce plat de haricots plats avec plein de tomates que l’ai trouvé ici, sur un site plein de recettes grecques (avec 10 000 desserts à tester (je n’en finirai jamais, j’en ai pour des années de tests)).
Eh bah c’est trop bon. Certes, ça met hyper longtemps à cuire (très très longtemps), mais les légumes sont fondants, presque confits, bien assaisonnés et parfumés… Par contre je ne suis pas fan d’huile d’olive (vraie bretonne, c’est beurre (salé) ou rien), mais normalement il faut en mettre beaucoup plus, quitte à ce que le plat baigne dedans. Fais toi plaiz. Sinon ce serait presque sain, en plus d’être vegan.
J’avais prévenu, pour les gâteaux… On commence donc en douceur, avec l’anniversaire de ma môman, qui voulait un truc élaboré mais avec des fruits et pas du chocolat…
J’ai donc été chez Beau à la Louche, dont j’ai déjà pu apprécier les recettes d’entremet, et j’ai trouvé une super recette qui allie deux de mes ingrédients préférés : framboises et pistaches. J’ai adapté les doses à un grand entremet, et il a été très apprécié ! Pas trop lourd, assez joli, qui tient bien, il remplit les critères de base. Petit bémol : les bougies ne tiennent pas trop dessus…
L’entremet n’est pas compliqué du tout, et assez rapide à faire, il doit tout de même être fait à l’avance (genre le matin pour le soir, ou la veille) pour que la crème ait le temps de prendre, et il faut utiliser des framboises fraîches pour qu’elles ne rendent pas trop d’eau et ne ramollissent le biscuit !
Quand c’est la crise du porte-monnaie et du frigo, en général, les oeufs sont la solution. En Espagne, je faisais souvent des oeufs brouillés avec des pommes au soja (oui, un peu chelou, mais sympa, je t’en reparlerai à l’ocaz), et en baby sit’, les oeufs brouillés ou l’omelette, c’est toujours la solution. Je fais parfois une piperade aussi, ici c’est un peu le même style, mais à la mexicaine, avec des tomates et des haricots rouges, donc plein de protéines pour les végétariens !
Rapide, facile et pas cher, que demande le peuple ?
Hier j’ai reçu un message d’un pote du lycée qui connaît bien ma coloc, qui m’a demandé si je pouvais répondre à des questions pour son mémoire. Alors je sais que tout ce que je dis est profondément intéressant et parole d’évangile, mais j’avoue que je ne m’y attendais pas. Ce jeune homme fait en fait son mémoire sur les blogueurs ! Or comme tu le vois bien, je suis une blogueuse culinaire (ce qui me fait bien rire moi même, ainsi que mes amis). Donc voilà, je vais raconter des trucs pour un mémoire. Je deviens une source scientifique.
Du coup, en tant que blogueuse culinaire, je me suis fait une petite recette simple et efficace, toujours délicieuse : des genre de sashimis pimpés. C’est presque une offense d’en faire une recette tellement c’est simple en fait… Cela fait une super bonne entrée, ou plutôt un petit repas du soir vite fait bien fait, et finalement plutôt consistant (mais t’inquiète c’est de la bonne graisse) Et tavu, j’ai même réussi à faire une rose en avocat comme sur instagram. Mon secret pas secret du tout ? Il faut qu’il soit limite trop mur en fait. J’étais plutôt fière quand même.
J’avais déjà réalisé ici des rouleaux de nori, et j’avais vraiment aimé l’idée : une feuille de nori, des légumes croquants, des graines de sésame, quelque chose de très rapide, beaucoup plus que des vrais sushis, de plus croquant aussi. Tu peux les découper en « makis » ou non, en faire plusieurs pour un vrai repas ou les servir à l’apéro !
Je suis tombée récemment sur une autre variation de Piment Oiseau, qui y mettait du saumon fumé et du fromage à tartiner à l’intérieur, en restant dans l’idée de quelque chose de plus rapide et de plus sain que les vrais makis. J’avais pas de fromage à tartiner mais j’avais un bon petit chèvre acheté au marché, tant que le fromage n’est pas trop fort, je pense que ça passe.