Kézako ? N’aie crainte, je te prépare un article sur comment cuisiner tofu, seitan, tempeh et autres bizarreries, bref les protéines végétales trouvables en magasin bio qui ne font pas forcément hyper envie mais qui, bien cuisinées, sont délicieuses !
Voici donc mon dernier test en la matière : trouvée sur ce blog, cette recette est vraiment facile et permet de cuisiner ce genre de protéines végétales sans devoir les faire mariner à l’avance, parfait donc en cas de manque de temps. Cela permet un bon shot de protéines si, comme moi, tu as décidé de faire sortir le sportif caché en toi… En effet, récemment, j’ai traîné ma collégue J. à… un cours de cross fit.
Est-ce que nous avons souffert ? Oui. Est-ce qu’elle a passé une partie de la séance à m’insulter ? Oui. Est-ce que j’ai adoré et elle a détesté ? Oui. Est-ce qu’on y retournera ? Pas tout de suite. Est-ce que les questions/réponses comme ça c’est chiant ? Probablement.
Le nouvel article des salades : avec l’été, celles-ci reviennent en force dans mes menus, surtout quand c’est une soirée de boulot (comme beaucoup en ce moment). Je lance les haricots, je fais une sauce et j’assaisonne bien, et voilà c’est tipart.
Salade de haricots verts d’Ottolenghi
J’ai un peu modifié à ma sauce, notamment parce que je trouve que beaucoup de recettes de salade sont noyées dans l’huile alors que ça n’a pas de sens, mais on reste dans l’esprit d’Ottolenghi, et c’est comme toujours délicieux et très parfumé !
Faire cuire 400 g de haricots frais (surtout pas surgelés ou en boîte) pour qu’ils soient croquants. Ottolenghi ajoute aussi 400 g de pois-gourmands mais je n’en avais pas : tu peux t’en passer. Laisser refroidir, saler, poivrer et mélanger à 70 g de noisettes décortiquées et torréfiées et une sauce à base de poivre, sel, le zeste et le jus d’1 orange, 1 gousse d’ail épluchée et hachée, 2 c à s d’huile de noisette et un peu de ciboulette.
Salade de radis très fraîche
Utiliser 1 botte de radis avec ses fanes : couper les fanes, les laver et les hacher. Laver les radis et enlever la petite queue avant de les couper en rondelles. Les mélanger avec les fanes, 100 g de chèvre frais, du sel, du poivre, du zeste de citron et de la ciboulette. Ajouter le jus d’1 citron et un peu de vinaigre balsamique, avec des pignons de pin ou des pistaches grillés à sec.
Salade de haricots à la vinaigrette de framboises (trouvée chez Clea)
Les haricots, ma passion en ce moment (et en général en fait). Même si les équeuter est parfois décourageant, ça passe vite à plusieurs ou devant une série. Avec cette vinaigrette de framboises, c’est un délice !
Faire cuire 400 g de haricots frais (surtout pas surgelés ou en boîte de nouveau) pour qu’ils soient croquants. Laisser refroidir, saler, poivrer. Émietter 100 g de chèvre frais ou de brie. Pour la sauce, mixer 100 g de framboises avec 2 c à s de vinaigre balsamique et 1 c à c de moutarde. Servir avec quelques framboises et des noix de pécan grillées à sec.
Salade d’algues wakamé au sésame
Pour avoir l’idée de cuisiner des algues et que des algues, il fallait bien être Clémence Catz…
Bien rincer une poignée d’algues (achetées au rayon frais d’un magasin bio). Les servir telles quelles avec une sauce faite avec 1 c à s de tahini, 1 c à c de miel ou de sirop d’agave, 1/2 citron pressé, 1 c à s de graines de sésame et 1 c à s de gomasio, en ajoutant un peu d’eau pour avoir une texture plus liquide si nécessaire.
Avant, j’avais le privilège de rendre mes collègues jalouses de mon tupperware du midi au boulot. À chaque fois, j’expliquais mon petit plat et comment je l’avais fait, et les laissait avec leur plateau de cantine hors de prix. Arrive alors J., ma nouvelle collègue avec qui je partage mon bureau, et ses tupperwares… faits par son père restaurateur, qui tient un restaurant gastronomique. Mon tup’ fait grise mine à côté, et je lorgne sur ses délicieuses assiettes…
Justement, dans mes tupperwares en ce moment, cette salade d’Afrique du nord ; attention ! Elle se prépare la veille, car elle est bien meilleure le lendemain, et met trèèèès longtemps à cuire ! Elle se mange froide avec du pain, un peu comme le houmous ou le caviar d’aubergines (donc top à l’apéro, dans un sandwich ou en accompagnement). Un délice super parfumé.
Ma passion pour le dahl, après le classique, le potimarron et le patate douce, version 4 : le dahl aux lentilles et pois-chiches, ou Chana dahl. Je t’ai déjà parlé en long en large et en travers de ce plat hyper facile et hyper réconfortant, délicieux avec un peu de riz basmati ou un naan au fromage… et ce moment, j’ai bien besoin de ce genre de trucs.
En effet, en plus des cours, de l’alternance, des devoirs, du mémoire et de mon départ à NY à organiser, nous avons un énorme projet à rendre en groupe pour juin et cela me pompe tout mon temps : des journées entières à travailler en groupe, à désespérer à la pause de midi devant nos tupperwares et à éclater de rire pour n’importe quoi en fin de journée, des messages non stop, pour rajouter une tâche à la to do list ou faire un récapitulatif des avancées, mais aussi beaucoup de fun : heureusement que notre groupe est top ! Je mange donc souvent chez moi, rapidement, devant mon ordinateur, et c’est mon petit plaisir de la soirée… ce genre de confort food est donc bien nécessaire, mais tu peux l’apprécier même sans crouler sous le boulot !
Si tu suis le blog depuis longtemps, tu as peut-être remarqué que ces galettes sont en fait très vieilles, car elles datent du premier mois du blog ! J’adore cette recette, qui était d’ailleurs dans mon Best of 2015, et je trouvais ça dommage qu’elle ne soit pas plus en avant, d’autant que les photos ne lui rendaient pas du tout hommage. Du coup, j’ai profité d’avoir mes acolytes de prépa qui venaient manger pour les refaire avec de l’ail des ours du jardin de mes parents : un délice !
L’histoire de ces galettes, c’est l’histoire d’un ratage complet : avec mon testeur préféré de l’époque, on avait prévu de se faire un pique nique au bord du rio. On achète tout, on prépare les salades et moi je jette mon dévolu sur ces petites galettes fourrées aux herbes. Évidemment, il a fait super moche et on a fini par manger à l’intérieur. Heureusement, ces jingalov hats étaient là pour nous remonter le moral : de délicieux galettes assez légères, farcies d’herbes, avec une noisette de beurre fondant…
Avec tous ces week-end fériés, tu vas bien organiser un ou deux barbeucs ou pique–niques j’espère ? Alors voilà des nouvelles idées de salades, pour t’aider, parce que je suis comme ça. De rien.
Salade de patate douce, poulet épicé, mangue et avocat (trouvée par ici !)
Éplucher et couper en cubes 1 patate douce, la faire cuire 20min au four à 180°c jusqu’à ce qu’elle soit fondante. Couper en cubes 1 escalope de poulet, la faire revenir dans la poêle avec un peu d’huile de coco (ou d’huile d’olive), du sel, du poivre et du paprika. Ajouter 1 avocat et 1 mangue épluchés et coupés en cubes. Servir avec de la coriandre ou de la menthe fraîche et une sauce faite avec le jus d’1 citron vert, 1 c à s de lait coco, 1 gousse d’ail épluchée et écrasée, sel, poivre.
Salade de crevettes, mangue, épinards et pousses de soja (trouvée par là)
Éplucher et couper 1 mangue, mélanger avec une ou deux poignées de pousses d’épinards frais, deux poignées de pousses de soja, une douzaine de crevettes, une poignée de noix de cajou ou de cacahuètes grillées à sec. Ajouter une sauce avec 2 c à s de sauce soja, le zeste et le jus d’1 citron vert et du poivre. Servir avec de la coriandre ou de la menthe fraîche.
Salade d’Ottolenghi à l’avocat, quinoa et fèves (Pour trouver les fèves, personnellement je vais chez Picard, en surgelé…)
Cuire 200 g de quinoa et 200 g de fèves dans l’eau bouillante. Une fois cuits, égoutter et laisser refroidir. Mélanger avec sel, poivre, cumin, 2 avocats en morceaux et 250 g de radis lavés et coupés en quatre. Ajouter 2 gousses d’ail épluchées et écrasées et le jus d’1 citron.
Salade d’aubergines rôties à la menthe et aux pignons de pin
Préchauffer le four à 180°c. Laver 2 aubergines, enlever les pédoncules, les couper en cubes sans les éplucher. Disposer sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé avec sel, poivre, thym et 4 gousses d’ail épluchées (mais non écrasées). Enfourner pour 30-40 min jusqu’à ce que les aubergines soient fondantes. Laisser refroidir, écraser les gousses d’ail cuites, mélanger avec 25g de pignons de pin grillés à sec et une dizaine de feuilles de menthe hachées.
Je t’ai déjà fait un speech sur ma recette de kimchi : une recette un peu longue mais super facile, et surtout, autant l’avouer, qui te permet de te la pêter en mode « exactement, c’est moi qui l’ai fait ». Bref, tout ce qu’on aime. Et bien j’ai voulu tenter des variantes : une très traditionnelle, avec du concombre, l’Oï sobagi, et une très moi, avec des carottes, à laquelle je ne vais pas essayer de donner un nom coréen parce que je ne parle pas coréen.
En ce moment, j’ai beaucoup de boulot pour les cours, alors pour les soirs où je n’ai pas faim (parce que j’ai mangé trop de pizzas à midi, en général) ou que j’ai pas trop le temps, je me sers une dose de kimchi avec quelques carottes et un oeuf mollet, et j’ai mon repas.
Comme tu le sais peut-être, je suis allée au Japon et en Corée il y a deux étés. C’était génial, j’ai goûté plein de trucs, j’ai vu plein de trucs, et donc je me suis décidée à faire un album photo depuis un an. Du coup, je viens juste de finir de trier mes photos et de les faire imprimer (on est pas sortis de l’auberge).
En triant mes 2000 photos, je suis retombée sur cette crêpe de kimchi, qu’on nous avait servi en Corée dans un sous-sol obscur d’un bar du quartier étudiant, connu pour avoir servi de décor dans un drama, avec un alcool local servi dans des bols en métal, et comme toujours du radis mariné et du kimchi, comme tu peux le voir sur cette photo floue.
C’était une galette assez fine, piquante mais pas trop, à tremper dans la sauce soja : un délice. Je me suis donc lancée dans ma version.
Il m’a fallu plusieurs tests pour perfectionner la recette : la crêpe ne doit pas être trop épaisse, donc les quantités doivent être adaptées à la taille de la poêle et il faut bien graisser celle-ci pour que la crêpe n’accroche pas. Mais qu’est ce que c’est bon !
Dans le style « pizza » sanspâteàpizza, voilà les « steaks » sans viande ni légumineuses, mais avec juste du légume : une recette vegan très facile assez épicée que j’ai trouvée sur un site américain (mais que j’ai perdu depuis, désolée).
En effet, après un gros week-end à Barcelone, on est rentrés sans un sou mais avec 10 kg en plus. Du coup, je me suis bien calmée niveau bouffe pour un petit moment : ma nourriture de base depuis se compose de légumes rôtis et de salades (voire de salades de légumes rôtis mais alors là on part loin). Cette recette ultra pas chère me convenait donc parfaitement, et je te la conseille sans hésiter ! En plus c’est ultra facile et rapide.
« Boulettes et Cheesecakes » (le nom de ma future chaîne de restaurants si tu n’as pas suivi), le retour, côté boulettes : j’ai tenté de nouveaux falafels, après les classiques et aux fèves, et c’était super bon ! Tu connais déjà ma passion immodérée pour la patate douce, qui avec les légumineuses et les légumes rôtis, forme la base de mon alimentation. Je ne pouvais donc pas faire l’impasse sur ce mix de pois-chiches et de patate douce (un mélange qui marche, si tu ne l’avais pas déjà testé par ici). J’ai même tenté de les faire au four, et avec la patate douce, le résultat n’était pas trop sec, donc faisable au four ! Attention, il faut s’y mettre la veille pour ré-hydrater les pois-chiches, qui doivent absolument être secs !
Délicieux dans des naans ou des pitas, avec du chou rouge haché, des courgettes confites, une sauce au tahini ou au yaourt et puis un peu de coriandre ou de menthe…