Cet été, j’ai un peu eu un coup de fouet niveau conscience écologique. Je pense faire pas mal d’efforts à mon niveau, mais je sais qu’il y a un élément sur lequel je peux vraiment m’améliorer : le végétarianisme.
Je ne mange pas trop de viande mais je ne me mets pas la pression quand je suis au resto, chez des amis ou à l’apéro, et j’en cuisine environ une fois par semaine, mais finalement ça monte vite… du coup j’ai décidé de faire des efforts en plus, et de m’autoriser de la viande uniquement une fois par semaine. Ce n’est bien sûr pas suffisant, mais c’est un premier pas. Il y a déjà beaucoup de recettes végétariennes ici mais du coup tu risques d’en voir de plus en plus, à commencer par celle-ci, qui est hyper rapide ! Des légumes au four, un bocal de haricots blancs mixés avec du pesto et c’est bon.
Mon été en B. a été interrompu par un C et un D, le Covid Delta (franchement j’aurais pu le sentir venir). Apparemment je l’aurais choppé au début du séjour à Barcelone, L. aussi (en ce moment coincé en Suède), et un de mes amis aussi, malgré que nous soyons parfaitement vaccinés.
A quelques heures près, je n’ai donc pas pu me rendre dans la maison qu’on avait louée avec des copains à côté de Bordeaux, back to Paris pour faire un PCR (il y avait 3 jours d’attente à Bordeaux) pour confirmer l’antigénique. En effet, d’abord j’ai cru que c’était un faux positif (l’antigénique pouvant détecter le vaccin), mais, alors que j’attendais, ma valise encore faite, l’opportunité de débarquer dans la maison de vacances ensoleillée avec juste deux jours de retard, le PCR a confirmé : un petit delta pour moi.
J’ai donc annulé ma semaine de congés pour pouvoir au moins travailler, vu que je ne pouvais pas quitter ma chambre et que je me sentais très bien, mis à part les migraines et les douleurs aux oreilles (et oui, sache que saigner des oreilles est une possibilité quand tu as le covid). Je suis donc confinée dans ma chambre, à porte un masque pour aller dans la cuisine, et je suis presque contente qu’il fasse moche comme ça je suis un peu moins deg de rater ces vacances que j’attendais avec tant d’impatience.
Du coup, je cuisine rapidement, pour ne pas prendre du temps dans la cuisine commune car même avec mon masque, j’ai un peu peur pour mes colocs, et j’ai trouvé cette recette parfaite : tu lance le four et les pâtes, tu sors de la cuisine, tu reviens quand c’est prêt, et c’est super parfumé et délicieux, un vrai plat d’été réconfortant, et franchement, j’en ai besoin.
Cet été, on voulait aller à Copenhague. Le coloc de L. et une de ses copines qui a épousé une italienne et a déménagé là-bas voulaient s’y retrouver pour l’anniversaire de L. Mais qu’est-ce que c’est compliqué d’organiser un voyage avec 5 personnes vivant toutes à des endroits différents, avec toutes des contraintes financières, de passeport, de vaccination et de tests différentes !
Au vu du prix de la manoeuvre, on s’est rabattus sur Triestre, puis Barcelone, et puis finalement tant pis on essaiera de se voir à un autre moment. Je fêterai l’anniversaire de L. à Barcelone, avec mes amis à moi, et ça me va. Avant de prendre l’avion pour ces vacances bien méritées, on a englouti ce plat hyper rapide, auquel j’ai ajouté des pâtes, d’Ottolenghi, toujours ma valeur sûre, qu’on voit pas mal sur le site en ce moment car je me suis replongée dans mes livres de cuisine et je n’ai pratiquement que du Ottolenghi (et un Clea, comme quoi). Les anchois ne plaisent pas à tout le monde mais l’association avec aubergine et origan fonctionne très bien !
Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait un article de salade, mais j’avais pas mal de recettes en attente dans les tiroirs, et en salade, j’ai la même stratégie qu’en habillement : si tu th’abilles/manges comme s’il faisait un grand soleil, le soleil viendra à toi. Et même si tu n’es pas fana de ce (faux) adage, jette un coup d’oeil, il y en a pour tous les goûts, avec une petite préférence de mon côté pour la salade chinoise de concombre et d’avocat…
Salade de fraises, concombres et pastéque
Laver, équeuter et couper 1 barquette de fraises en 4. Eplucher et couper 1 concombre en demi-cercles. Couper 1/4 de pastèque en petits cubes. Laver et hacher quelques feuilles de menthe. Saler, poivrer et ajouter un peu de vinaigre balsamique.
Salade de maïs, poulet et mûres
Couper en morceaux 2 escalopes de poulet, les faire revenir dans une poêle avec un peu de matière grasse, sel et poivre. Ajouter de la salade lavée, 400 g de maïs en boîte, 1 barquette demûres (ou de myrtilles), 1/2 oignon rougé épluché et émincé, quelques noix de pécan hachées et 100 g de feta émiettée. Assaisonner avec vinaigrette classique de moutarde, huile d’olive, vinaigre balsamique, sel et poivre.
Salade chinoise de concombre, avocat et oignon rouge
Laver, épucher et émincer 1 concombre. Enlever peau et noyau d’1 avocat et le couper en cubes. Ajouter 1/2 oignon rouge émincé finement. Faire la sauce avec 2 c à c de sauce soja, 2 c à c de vinaigre de riz, 1 c à c d’huile de sésame, 1 gousse d’ail épluchée et écrasée. Servir avec de la coriandre fraîche lavée et hachée et des graines de sésame.
Il n’y a rien de pire que de devoir faire un cadeau à quelqu’un qui a déjà quasiment tout, et qui, quand il veut quelque chose, se l’achète aussitôt (et en général, via amazon prime pour l’avoir dans la journée). Cela fait des jours et des jours que je fouillais le internet pour trouver un cadeau d’anniversaire pour L. (ça va, il ne lit jamais le blog, même quand j’essaie de le forcer, my secret is safe), et je sèchais complètement. Pour quelqu’un qui a tout, le bon plan est d’offrir un évènement mais malheureusement, en ce moment, tous les évènements sont annulés. Après moult recherches, j’ai quand même trouvé un concert, et bim, il arrive à ce moment derrière mon ordi et me dit « Oh super, je viens d’acheter des billets ! »
…
Bref, je n’était pas plus avancée, et en plus, j’avais reçu la deuxième dose de vaccin donc ma journée m’avait achevée, j’étais KO (je me suis couchée à 21h30, c’est pour dire). Du coup j’ai préparé le plat le plus simple de la Terre : j’ai ouvert un bocal, lavé des tomates, tout saupoudré d’épices et de fromage, même pas épluché l’ail et j’ai tout balancé au four. Le résultat était délicieux : l’ail en chemise fait beaucoup !
Après un an et demi de fermeture des frontières, la France s’est enfin réouverte aux étrangers (enfin pas à tous, mais là ça devient politique), et L. a pu me rejoindre en France. On a direct commandé à bouffer et commencé à regarder la saison 2 de Too hot to handle (depuis le temps qu’on l’attendait). Et comme souvent, en attendant la commande, j’ai cuisiné… de quoi déjeuner pour le lendemain.
L’avantage est que cette recette est globalement facile, il suffit de mélanger des ingrédients et de brûler des aubergines : jusque là c’est faisable. Evidemment, Ottolenghi bonifie le plat le plus simple, tu peux y aller les yeux fermés.
Faire de la semoule de chou-fleur c’est chiant de base. Tu dois le râper, ça prend du temps et tu risques de te râper le doigt (true story). C’est pour ça que j’en faisais rarement, mais j’ai depuis découvert qu’on pouvait l’acheter toute faite en congelé ! Et c’est depuis devenu le repas hyper rapide du soir : tu peux le mettre même pas décongelé dans une poêle, avec un peu d’épices et de condiments que tu as toujours dans ton placard (et si ce n’est pas le cas, tu peux, c’est super pratique). Servi avec un peu de tofu et un oeuf mollet, c’est parfait.
Pendant tout notre voyage en Bosnie, L. m’a bassiné avec un influenceur food qui revisitait la cuisine mexicaine en version vegan.
L. adooooore la cuisine mexicaine, au point que pour lui c’est la meilleure du monde, alors que pour moi sans hésiter France, Italie et Japon se placent avant le Mexique… mais je ne dis pas non du tout évidemment, surtout après avoir vu ces vidéos pendant deux semaines. J’ai donc craqué sur un riz garni plein de légumes crus et cuits, fondant grâce à la purée d’avocat mais quand même bien nourrissant. Une fois que tu as coupé les légumes c’est hyper facile et surtout c’est un délice !
Avec le déménagement de mon coloc, nous avons perdu un de nos meubles de bibliothèque. On se retrouvait donc avec beaucoup trop de livres et pas assez de place pour les ranger, donc on a fait un maxi tri. Un soir on s’est posé, et on a rentré tous les codes barres sur momox, pour gagner une somme ridicule face à la quantité de livres. On a rempli un carton qui rentrait dans les limites de mondial relay tout pile et on l’a transporté avec nos petits bras dans trois points relais différents… pour que tout soit refusé parce qu’ils le trouvaient tous trop grand pour chez eux. On a donc abandonné le carton, laissant les gens se servir parce qu’on avait pas le courage de se le re-trimbaler pendant 20 min sous le soleil. Bref, un échec total.
Et en plus, en rentrant, on avait quasi plus de temps sur notre pause de midi. J’ai donc bidouillé cette purée super rapidement et c’était délicieux ! Brocolis et parmesan, un mélange gagnant, et les tomates rôties sont un super bonus.
Il n’y a rien de plus chiant qu’une panne d’internet. Ca paraît un peu ridicule dit (écrit ?) à haute voix, mais c’est vraiment pour moi la définition de la frustration : on démarre, on redémarre, on attend, on tressaute, on cherche le numéro de notre abonnement, on attend la hotline, on se fâche avec le conseiller… et pendant ce temps là, on ne peut pas travailler, regarder un film, vérifier un truc ou même envoyer des messages.
C’est dans cette situation que je suis depuis 30 min et je me ronge les ongles jusqu’au sang.
Je voulais te parler de cette tarte ultra facile et rapide à faire, avec des oignons fondants et pas du tout amers. De comment mon nouveau coloc a sorti « on dirait des mini kouign amanns » et que tout instagram était d’accord. De comment j’ai mangé les 3/4 en un repas parce que c’est bon mais mine de rien ça ne calle pas beaucoup.
Au lieu de cela, je vais te parler de lalongue discussion que j’ai eu avec mes parents et mon cousin à propos de comment on faisait « avant » internet. Ils m’ont raconté des histoires incroyables de voyages où tu pouvais chercher tes potes dans une ville pendant plusieurs jours avant de les retrouver, et de comment on prenait les billets de train, et de plein d’autres trucs comme ça. Je me suis sentie super millenial, mais paradoxalement, au milieu de tous les avantages d’internet, j’ai été avant tout saisie par l’idée que commander de la nourriture sans internet était probablement un calvaire. Il fallait aller là bas, récupérer un menu papier, appeler… et en conséquence, on était condamnés à commander encore et toujours aux mêmes restaurants, ceux qu’on connaissait déjà.
Du coup, quand internet redémarrera, je publierai cet article et je commanderai des sushis.